PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le document final de l'Accord de paix au Soudan du Sud paraphé par les leaders de l'opposition
Khartoum, Soudan (PANA) - Le principal groupe d'opposition du Soudan du Sud, le SPLM-IO, dirigé par Riek Machar et l'Alliance de l'opposition du Soudan du Sud (SSOA) ont paraphé jeudi le document final de l'Accord de paix revitalisé en soulignant qu’ils l’ont fait après l’engagement pris par le président soudanais Omar el-Béchir de faire part de leurs préoccupations aux dirigeants de l’IGAD.
Le projet de document final a été signé par Machar et Gabriel Changson Chang, leader du SSOA, en présence du directeur des services nationaux de renseignement et de sécurité, Salah Gosh, Tut Kew Gatluak, conseiller présidentiel du Soudan du Sud pour les questions de sécurité, Lam Akol, chef du Mouvement national démocratique et l'Envoyé spécial de l'IGAD pour le Soudan du Sud, Wais Ismail.
Dans une déclaration conjointe publiée jeudi soir, le SPLM-IO et le SSOA ont confirmé que le président el-Béchir avait tenu mercredi une réunion avec Machar et s'est engagé à en discuter lors de la prochaine réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
"Après des réunions avec el-Béchir et la médiation, nous avons décidé de parapher le projet d'Accord revitalisé sur le règlement du conflit au Soudan du Sud", ont déclaré les deux groupes dans un communiqué publié après la signature de l'accord dans les locaux des pourparlers de paix dans la banlieue de Suba.
"Cependant, nous souhaitons que le public sache clairement que cette paraphe est subordonnée à l’assurance que les quatre préoccupations soulevées le 28 août 2018 seront soumises à la discussion du président el-Béchir lors du prochain sommet extraordinaire des chefs de État et gouvernement, comme promis lors de la réunion", ont-ils déclaré.
Mardi, le SPLM-IO et le SSOA ont énuméré dans un communiqué les préoccupations qui avaient conduit au refus de parapher le projet d'accord.
Ils ont de nouveau demandé jeudi à la médiation de résoudre "ces questions critiques pour que nous puissions signer le texte final du R-ARCSS".
Les groupes d'opposition veulent que la médiation ajuste le quorum des réunions du Cabinet et du Parlement, car il est resté inchangé malgré l'augmentation des membres du gouvernement et de l'Assemblée législative.
Ils ont également souligné le désaccord sur le nombre d'Etats et appelé à incorporer l'Annexe D, qui comprend, notamment, le fait que le référendum demandera aux Sud-Soudanais de choisir entre 10 ou 32 Etats.
Troisièmement, le processus de constitutionnalisation permanent devrait être axé sur les personnes. Ils ont également proposé que l’Éthiopie et le Kenya rejoignent le Soudan et l’Ouganda comme garants et déploient leurs forces au sein de la MINUSS.
Le dirigeant du SPLM-FD, Pagan Amum, a rejeté la signature du projet d’accord par Deng Alor, chef de son équipe de négociation. Maintenant, on ne sait pas si le groupe participera à la cérémonie de signature finale.
-0- PANA AR/JSG/IBA 31août2018
Le projet de document final a été signé par Machar et Gabriel Changson Chang, leader du SSOA, en présence du directeur des services nationaux de renseignement et de sécurité, Salah Gosh, Tut Kew Gatluak, conseiller présidentiel du Soudan du Sud pour les questions de sécurité, Lam Akol, chef du Mouvement national démocratique et l'Envoyé spécial de l'IGAD pour le Soudan du Sud, Wais Ismail.
Dans une déclaration conjointe publiée jeudi soir, le SPLM-IO et le SSOA ont confirmé que le président el-Béchir avait tenu mercredi une réunion avec Machar et s'est engagé à en discuter lors de la prochaine réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
"Après des réunions avec el-Béchir et la médiation, nous avons décidé de parapher le projet d'Accord revitalisé sur le règlement du conflit au Soudan du Sud", ont déclaré les deux groupes dans un communiqué publié après la signature de l'accord dans les locaux des pourparlers de paix dans la banlieue de Suba.
"Cependant, nous souhaitons que le public sache clairement que cette paraphe est subordonnée à l’assurance que les quatre préoccupations soulevées le 28 août 2018 seront soumises à la discussion du président el-Béchir lors du prochain sommet extraordinaire des chefs de État et gouvernement, comme promis lors de la réunion", ont-ils déclaré.
Mardi, le SPLM-IO et le SSOA ont énuméré dans un communiqué les préoccupations qui avaient conduit au refus de parapher le projet d'accord.
Ils ont de nouveau demandé jeudi à la médiation de résoudre "ces questions critiques pour que nous puissions signer le texte final du R-ARCSS".
Les groupes d'opposition veulent que la médiation ajuste le quorum des réunions du Cabinet et du Parlement, car il est resté inchangé malgré l'augmentation des membres du gouvernement et de l'Assemblée législative.
Ils ont également souligné le désaccord sur le nombre d'Etats et appelé à incorporer l'Annexe D, qui comprend, notamment, le fait que le référendum demandera aux Sud-Soudanais de choisir entre 10 ou 32 Etats.
Troisièmement, le processus de constitutionnalisation permanent devrait être axé sur les personnes. Ils ont également proposé que l’Éthiopie et le Kenya rejoignent le Soudan et l’Ouganda comme garants et déploient leurs forces au sein de la MINUSS.
Le dirigeant du SPLM-FD, Pagan Amum, a rejeté la signature du projet d’accord par Deng Alor, chef de son équipe de négociation. Maintenant, on ne sait pas si le groupe participera à la cérémonie de signature finale.
-0- PANA AR/JSG/IBA 31août2018