PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le chef rebelle sud-soudanais se félicite des accords de cessez-le-feu
Addis Abéba, Éthiopie (PANA) - Le chef rebelle sud-soudanais, Riek Machar, a exprimé son entière satisfaction à la suite de l'accord de cessez-le-feu signé avec son rival, le président Salva Kiir, avant de déclarer que cet accord constituait une importante feuille de route.
Mais il a exprimé ses inquiétudes à la suite de "l'immixtion des rebelles du Darfour qui profitent de l'arrêt des combats pour créer des hostilités".
Toujours en se réjouissant de l'accord obtenu avec le gouvernement, M. Machar a déclaré que la signature de l'accord de cessez-le-feu constituait une phase importante dans la recherche d'une paix durable dans le pays.
"Nous avons mis en place neuf comités pour la supervision de l'accord, ceci pour soutenir les efforts d'une paix durable. Nous sommes également en train de consulter nos bases politiques et la société civile pour élargir nos contributions aux efforts et au processus de paix", a déclaré M. Machar aux journalistes ce lundi.
"Nous avons négocié âprement par le truchement d'un médiateur pour parvenir à l'accord de paix. Nous en sommes satisfaits et heureux. Si nous l'avions fait sous la contrainte, je n'en serais pas heureux. Je ne suis que la victime et le maillon faible de tout le processus auquel beaucoup ont participé", a-t-il ajouté.
Il a cependant tenu à avertir que l'immixtion de forces étrangères dans le conflit constitue le principal obstacle pour la mise en oeuvre et l'application de l'accord obtenu.
Les deux factions du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), l'Armée pour la libération du Soudan (SLA) et les forces armées ougandaises seraient accusées de combattre aux côtés des forces gouvernementales soudanaises.
Ancien vice-président du Soudan du Sud, M. Machar a affirmé que malgré la violation des accords de cessez-le feu, de violents combats ne sont pas signalés dans le pays.
"Les violations de l'accord de cessez-le-feu ne devraient pas entamer les négociations. Nous sommes sincèrement engagés pour la réussite de cet accord obtenu", a déclaré M. Machar.
Le porte-parole du gouvernement du Soudan du Sud, Michael Makuei, a déclaré que le gouvernement a eu écho des accusations selon lesquelles les rebelles du Darfour combattraient au Soudan du Sud et a promis de faire de son mieux pour remédier à ce problème.
Pendant ce temps, les rebelles ont appelé à un système fédéral de gouvernance et ont promis de faire pression sur les négociateurs pour la restructuration de l'Etat, des organes de sécurité, et des cours de justice.
"Nous voulons réformer la fonction publique et élaborer une constitution fédérale pour pouvoir embarquer dans le processus de reconstruction d'un Etat", a dit le chef rebelle.
M. Machar a estimé que la communauté internationale devrait aider le Soudan du Sud à mettre fin au conflit, dégageant sa responsabilité sur le déclenchement des hostilités en décembre 2013.
-0- PANA AO/VAO/BAD/AAS/SOC 12mai2014
Mais il a exprimé ses inquiétudes à la suite de "l'immixtion des rebelles du Darfour qui profitent de l'arrêt des combats pour créer des hostilités".
Toujours en se réjouissant de l'accord obtenu avec le gouvernement, M. Machar a déclaré que la signature de l'accord de cessez-le-feu constituait une phase importante dans la recherche d'une paix durable dans le pays.
"Nous avons mis en place neuf comités pour la supervision de l'accord, ceci pour soutenir les efforts d'une paix durable. Nous sommes également en train de consulter nos bases politiques et la société civile pour élargir nos contributions aux efforts et au processus de paix", a déclaré M. Machar aux journalistes ce lundi.
"Nous avons négocié âprement par le truchement d'un médiateur pour parvenir à l'accord de paix. Nous en sommes satisfaits et heureux. Si nous l'avions fait sous la contrainte, je n'en serais pas heureux. Je ne suis que la victime et le maillon faible de tout le processus auquel beaucoup ont participé", a-t-il ajouté.
Il a cependant tenu à avertir que l'immixtion de forces étrangères dans le conflit constitue le principal obstacle pour la mise en oeuvre et l'application de l'accord obtenu.
Les deux factions du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), l'Armée pour la libération du Soudan (SLA) et les forces armées ougandaises seraient accusées de combattre aux côtés des forces gouvernementales soudanaises.
Ancien vice-président du Soudan du Sud, M. Machar a affirmé que malgré la violation des accords de cessez-le feu, de violents combats ne sont pas signalés dans le pays.
"Les violations de l'accord de cessez-le-feu ne devraient pas entamer les négociations. Nous sommes sincèrement engagés pour la réussite de cet accord obtenu", a déclaré M. Machar.
Le porte-parole du gouvernement du Soudan du Sud, Michael Makuei, a déclaré que le gouvernement a eu écho des accusations selon lesquelles les rebelles du Darfour combattraient au Soudan du Sud et a promis de faire de son mieux pour remédier à ce problème.
Pendant ce temps, les rebelles ont appelé à un système fédéral de gouvernance et ont promis de faire pression sur les négociateurs pour la restructuration de l'Etat, des organes de sécurité, et des cours de justice.
"Nous voulons réformer la fonction publique et élaborer une constitution fédérale pour pouvoir embarquer dans le processus de reconstruction d'un Etat", a dit le chef rebelle.
M. Machar a estimé que la communauté internationale devrait aider le Soudan du Sud à mettre fin au conflit, dégageant sa responsabilité sur le déclenchement des hostilités en décembre 2013.
-0- PANA AO/VAO/BAD/AAS/SOC 12mai2014