PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le Parti communiste du Bénin dénonce la répression d’une marche pacifique à Cotonou
Cotonou, Bénin (PANA) - Le Parti communiste du Bénin (PCB) a condamné, dans un communiqué rendu public ce dimanche, la violente répression de la marche pacifique contre la crise socio-politique organisée vendredi dernier par les centrales syndicales à Cotonou, et exprimé sa compassion, son soutien et ses encouragements aux blessés de la répression.
Dans son communiqué, le PCB trouve qu'à la lumière de cette répression, "le pouvoir vient de franchir un nouveau pas dans l’escalade des violations des droits élémentaires et des libertés fondamentales constitutionnelles".
"En ordonnant de tirer sur vous, et en faisant de nombreux blessés dans vos rangs et cela pour une marche pacifique pourtant non interdite, le pouvoir vient ainsi de prouver qu'il est l'ennemi des travailleurs et des peuples qui n'ont rien à attendre de lui", souligne le PCB.
"A la vue du sang sur vos corps au service des urgences du Centre national hospitalier universitaire (CNHU), j’ai vu à quelle extrémité le pouvoir de la Refondation peut aller dans sa volonté de n’accepter aucun changement de sa politique calamiteuse et criminelle de destruction du pays à travers ses hommes, ses ressources matérielles et financières et son honneur", poursuit le communiqué.
Vendredi dernier, rappelle-t-on, une marche pacifique des centrales syndicales, pour protester contre la tension socio-politique, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés dont les secrétaires généraux des principales centrales syndicales.
Les dix huit personnes reçues aux urgences du Centre national hospitalier et universitaire (CNHU-Hubert Koutoucou Maga) de Cotonou sont hors de danger et ont été libérées le même jour.
Initialement autorisée par la mairie de Cotonou (autorité légale en la matière), la marche aurait été interdite par le préfet de l’Atlantique-Littoral (autorité de tutelle du maire).
-0- PANA IT/IS/TBM/soc 29Déc2013
Dans son communiqué, le PCB trouve qu'à la lumière de cette répression, "le pouvoir vient de franchir un nouveau pas dans l’escalade des violations des droits élémentaires et des libertés fondamentales constitutionnelles".
"En ordonnant de tirer sur vous, et en faisant de nombreux blessés dans vos rangs et cela pour une marche pacifique pourtant non interdite, le pouvoir vient ainsi de prouver qu'il est l'ennemi des travailleurs et des peuples qui n'ont rien à attendre de lui", souligne le PCB.
"A la vue du sang sur vos corps au service des urgences du Centre national hospitalier universitaire (CNHU), j’ai vu à quelle extrémité le pouvoir de la Refondation peut aller dans sa volonté de n’accepter aucun changement de sa politique calamiteuse et criminelle de destruction du pays à travers ses hommes, ses ressources matérielles et financières et son honneur", poursuit le communiqué.
Vendredi dernier, rappelle-t-on, une marche pacifique des centrales syndicales, pour protester contre la tension socio-politique, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés dont les secrétaires généraux des principales centrales syndicales.
Les dix huit personnes reçues aux urgences du Centre national hospitalier et universitaire (CNHU-Hubert Koutoucou Maga) de Cotonou sont hors de danger et ont été libérées le même jour.
Initialement autorisée par la mairie de Cotonou (autorité légale en la matière), la marche aurait été interdite par le préfet de l’Atlantique-Littoral (autorité de tutelle du maire).
-0- PANA IT/IS/TBM/soc 29Déc2013