PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le NRC brandit le drapeau rouge sur la pénurie de fonds pour des secours humanitaires au Mali
Nairobi, Kenya (PANA) - Les agences humanitaires, en court de financements, se trouvent dans l'incapacité de fournir de l'aide d'urgence aux femmes et aux enfants qui meurent de faim et en fuite des violences intercommunautaires dans le Centre et le Nord du Mali, a déclaré ce mercredi, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).
Avec la hausse du nombre de personnes fuyant les violences intercommunautaires, les activités des groupes armés et l'accroissement des opérations militaires, plus de 34.000 personnes souffrent ainsi de famine et sont en attente d'une aide humanitaire.
"Au lieu de fournir de l'aide humanitaire vitale à ceux qui en ont besoin, nous assistons à des scènes où des femmes regardent de manière inactive leurs enfants pleurer de faim, au risque de mourir", a indiqué M. Hassane Hamadou, directeur du NRC au Mali.
''Les mères nous demandent de la nourriture et de l'assistance et nous, la communauté humanitaire, lançons un appel aux acteurs internationaux pour qu'ils répondent à leurs appel", a-t-il ajouté, dans un communiqué de presse.
Confronté à une hausse inattendue de personnes forcées de fuir dans le pays, le NRC se dit débordé et déclare avoir épuisé ses fonds pour des réponses d'urgence depuis le mois de septembre et se trouve dans l'incapacité d'offrir de l'assistance vitale aux personnes nouvellement déplacées.
Le NRC et ses partenaires du mécanisme rapide de réponse, un système d'alerte et de traque utilisé en période de conflit et lors de relogement de déplacés, se disent profondément préoccupés et lancent un appel pour une mobilisation rapide des partenaires au financement, sans lesquels, des milliers de vies pourraient être menacées.
Environ 70.000 personnes ont été nouvellement déplacées par la violence et l'insécurité au cours des deux derniers mois, portant ainsi au total, le nombre de déplacées à 120.000 depuis le début de l'année.
La grande majorité des déplacements a eu lieu dans les régions affectées par les violences intercommunautaires, les activités des groupes armés et les opérations militaires, notamment, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka, indique le Conseil.
"Plus d'un tiers de ceux qui fuient les violences sont des mères avec des enfants, abandonnés à eux-mêmes pour se débrouiller. Les hommes, redoutés d'être la cible des groupes armés, se réfugient souvent dans la brousse avec presque rien pour survivre", explique M. Hamadou.
Environ 5,2 millions de personnes sont en besoin d'urgence d'aide humanitaire au Mali, pour cette année. Les besoins n'ont jamais été plus élevés depuis le début de la crise en 2012, selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Jusqu'ici, l'appel à l'aide à hauteur de 330 millions de dollars américains n'est satisfait qu'à moitié, alors que le nombre de personnes en besoin d'assistance continue à grimper. Ce qui signifie que des millions de personnes risquent de ne pas être secourus avant la fin de l'année.
-0- PANA DJ/MA/BAD/BEH/IBA 21nov2018.
Avec la hausse du nombre de personnes fuyant les violences intercommunautaires, les activités des groupes armés et l'accroissement des opérations militaires, plus de 34.000 personnes souffrent ainsi de famine et sont en attente d'une aide humanitaire.
"Au lieu de fournir de l'aide humanitaire vitale à ceux qui en ont besoin, nous assistons à des scènes où des femmes regardent de manière inactive leurs enfants pleurer de faim, au risque de mourir", a indiqué M. Hassane Hamadou, directeur du NRC au Mali.
''Les mères nous demandent de la nourriture et de l'assistance et nous, la communauté humanitaire, lançons un appel aux acteurs internationaux pour qu'ils répondent à leurs appel", a-t-il ajouté, dans un communiqué de presse.
Confronté à une hausse inattendue de personnes forcées de fuir dans le pays, le NRC se dit débordé et déclare avoir épuisé ses fonds pour des réponses d'urgence depuis le mois de septembre et se trouve dans l'incapacité d'offrir de l'assistance vitale aux personnes nouvellement déplacées.
Le NRC et ses partenaires du mécanisme rapide de réponse, un système d'alerte et de traque utilisé en période de conflit et lors de relogement de déplacés, se disent profondément préoccupés et lancent un appel pour une mobilisation rapide des partenaires au financement, sans lesquels, des milliers de vies pourraient être menacées.
Environ 70.000 personnes ont été nouvellement déplacées par la violence et l'insécurité au cours des deux derniers mois, portant ainsi au total, le nombre de déplacées à 120.000 depuis le début de l'année.
La grande majorité des déplacements a eu lieu dans les régions affectées par les violences intercommunautaires, les activités des groupes armés et les opérations militaires, notamment, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka, indique le Conseil.
"Plus d'un tiers de ceux qui fuient les violences sont des mères avec des enfants, abandonnés à eux-mêmes pour se débrouiller. Les hommes, redoutés d'être la cible des groupes armés, se réfugient souvent dans la brousse avec presque rien pour survivre", explique M. Hamadou.
Environ 5,2 millions de personnes sont en besoin d'urgence d'aide humanitaire au Mali, pour cette année. Les besoins n'ont jamais été plus élevés depuis le début de la crise en 2012, selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Jusqu'ici, l'appel à l'aide à hauteur de 330 millions de dollars américains n'est satisfait qu'à moitié, alors que le nombre de personnes en besoin d'assistance continue à grimper. Ce qui signifie que des millions de personnes risquent de ne pas être secourus avant la fin de l'année.
-0- PANA DJ/MA/BAD/BEH/IBA 21nov2018.