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Agence Panafricaine d'information
Le Cap-Vert plaide pour la libre circulation des personnes au sein des PALOP
Praia, Cap-Vert (PANA) - La libre circulation des personnes et des biens entre les Pays africains de langue portugaise (PALOP) devra constituer une des aspirations du Forum des PALOP (FORPALOP), créé récemment à Luanda, en Angola, selon le président cap-verdien, Jorge Carlos da Fonseca.
Pour le chef de l'Etat cap-verdien, qui s’exprimait, lundi à Luanda, au moment où l’on parle de circulation des personnes et des biens dans l’espace de la Communauté des pays de langue officielle portugaise (CPLP), il est plus facile de commencer par les PALOP, qui sont composés de l’Angola, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Mozambique et de Sao Tomé et Principe.
Jorge Carlos da Fonseca fait également de la concertation politique et diplomatique, un des axes fondamentaux pour le FORPALOP, aussi bien au sein du groupe même que dans d’autres instances.
Dans son discours à l’ouverture du Sommet constitutif du FORPALOP, il a plaidé pour la création d’instruments plus adéquats au nouvel ordre international afin de donner plus de vigueur aux PALOP, l’organisation ne répondant plus aux défis du contexte mondial.
Les transformations survenues sur le plan international dans la période post-guerre froide ont entraîné la réadaptation des différentes organisations régionales et internationales, a-t-il souligné.
"La transformation de l’organisation en Forum des PALOP, en le dotant d’un agenda opérationnel et stratégique plus vaste, peut se révéler crucial lors de la consultation politique, la concertation et la formation de positions communes", a-t-il souligné.
A cet égard, il a estimé qu’il était urgent de mobiliser et de consolider les intérêts pour une volonté commune.
M. Jorge Carlos Fonseca a attiré l’attention sur la nécessité d’éviter le "doublonnement ou le télescopage" avec d’autre organisations, notamment la CPLP, et que pour cela le FORPALOP doit, dans la "fixation ou la redéfinition" de son identité et de son cadre fonctionnel, "s’abstenir d’avancer" dans des domaines déjà abordés et traités par d’autres espaces, en favorisant les mêmes objectifs et destinataires.
Il a rappelé aux participants que la volonté politique des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres à faire avancer ce projet commun était déjà un "facteur important" pour l’affirmation des Pays africains de langue officielle portugaise.
Toutefois, a-t-il expliqué, sa consolidation et son affirmation demandent "beaucoup plus", exigeant le maintien et le renforcement régulier de la concertation politique et diplomatique, à l’occasion des grandes conférences de l’ONU, de l’Union africaine et de la CPLP et la promotion et de la dynamisation de la coopération économique, financière et entrepreneuriale des PALOP.
Le président de la République du Cap-Vert a indiqué aussi comme exigences pour consolider et renforcer la nouvelle structure, l’échange d’expériences, la promotion et la coopération entre les différents secteurs de l’Etat, du privé et de la Société civile, en plus de l’organisation d’un Festival culturel PALOP, pour une "plus grande compréhension, un plus grand rapprochement et échange" des cultures.
-0- PANA CS/TON/CJB/JSG/IBA 02juil2014
Pour le chef de l'Etat cap-verdien, qui s’exprimait, lundi à Luanda, au moment où l’on parle de circulation des personnes et des biens dans l’espace de la Communauté des pays de langue officielle portugaise (CPLP), il est plus facile de commencer par les PALOP, qui sont composés de l’Angola, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Mozambique et de Sao Tomé et Principe.
Jorge Carlos da Fonseca fait également de la concertation politique et diplomatique, un des axes fondamentaux pour le FORPALOP, aussi bien au sein du groupe même que dans d’autres instances.
Dans son discours à l’ouverture du Sommet constitutif du FORPALOP, il a plaidé pour la création d’instruments plus adéquats au nouvel ordre international afin de donner plus de vigueur aux PALOP, l’organisation ne répondant plus aux défis du contexte mondial.
Les transformations survenues sur le plan international dans la période post-guerre froide ont entraîné la réadaptation des différentes organisations régionales et internationales, a-t-il souligné.
"La transformation de l’organisation en Forum des PALOP, en le dotant d’un agenda opérationnel et stratégique plus vaste, peut se révéler crucial lors de la consultation politique, la concertation et la formation de positions communes", a-t-il souligné.
A cet égard, il a estimé qu’il était urgent de mobiliser et de consolider les intérêts pour une volonté commune.
M. Jorge Carlos Fonseca a attiré l’attention sur la nécessité d’éviter le "doublonnement ou le télescopage" avec d’autre organisations, notamment la CPLP, et que pour cela le FORPALOP doit, dans la "fixation ou la redéfinition" de son identité et de son cadre fonctionnel, "s’abstenir d’avancer" dans des domaines déjà abordés et traités par d’autres espaces, en favorisant les mêmes objectifs et destinataires.
Il a rappelé aux participants que la volonté politique des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres à faire avancer ce projet commun était déjà un "facteur important" pour l’affirmation des Pays africains de langue officielle portugaise.
Toutefois, a-t-il expliqué, sa consolidation et son affirmation demandent "beaucoup plus", exigeant le maintien et le renforcement régulier de la concertation politique et diplomatique, à l’occasion des grandes conférences de l’ONU, de l’Union africaine et de la CPLP et la promotion et de la dynamisation de la coopération économique, financière et entrepreneuriale des PALOP.
Le président de la République du Cap-Vert a indiqué aussi comme exigences pour consolider et renforcer la nouvelle structure, l’échange d’expériences, la promotion et la coopération entre les différents secteurs de l’Etat, du privé et de la Société civile, en plus de l’organisation d’un Festival culturel PALOP, pour une "plus grande compréhension, un plus grand rapprochement et échange" des cultures.
-0- PANA CS/TON/CJB/JSG/IBA 02juil2014