PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le CDM demande aux gouvernements présents à Lima de définir son rôle
Lima, Pérou (PANA) - Le président du Conseil exécutif pour le mécanisme de développement propre (CDM), Hugh Sealy, a déclaré que le CDM est à la croisée des chemins et que le marché s'est effondré, avant d'exhorter les pays négociateurs qui se rencontrent présentement à Lima, au Pérou, à définir de manière concrète le rôle du mécanisme au moment où les travaux pour l'accord sur le climat qui doit être signé en 2015 à Paris sont en état d'avancement.
"Nous sommes dans un marché déprimé, dans un marché où il y a une pénurie de demande. Nous voulons une indication claire et nette ici à Lima et à Paris durant l'année prochaine sur le rôle que devrait jouer le CDM", a déclaré M. Sealy à la PANA à Lima où se tient la conférence annuelle des Nations unies de deux semaines sur le changement climatique.
Le patron du CDM a exprimé sa solidarité aux pays africains qui sont en train d'expérimenter l'effondrement des prix, déclarant au passage que c'est extrêmement frustrant pour ces pays à faible économie qui se sont déjà inscrits aux projets de réduction des émissions certifiées (CERS) qui, d'après lui, prennent trop de temps pour créer des capacités.
Pour rappel, le CDM octroie des crédits monnayables- appelés réduction d'émissions certifiées (CERS) - aux projets approuvés dans les pays en voie de développement qui réduisent ou évitent les émissions de gaz à effet de serre et contribuent au développement durable.
Le mécanisme pour le développement propre a permis jusqu'ici l'enregistrement de 7800 programmes et projets à travers 107 pays en voie de développement avec des centaines de milliards de dollars en investissement, empêchant ainsi l'entrée dans l'atmosphère de 1,5 milliard de gaz à effet de serre.
Mais, d'après toujours le président du conseil exécutif pour le mécanisme de développement propre, les prix payés dans le cadre de la réduction des émissions certifiées ont été réduits à des niveaux très bas au cours de ces dernières années parce que, selon lui, les demandes des principaux acheteurs- les pays et les entreprises dans ces pays soumis aux obligations de réductions d'émissions en vertu du protocole de Kyoto - ont baissé puisque les réductions d'émissions visées n'ont pas connu une croissance significative; à cela s'ajoute la lenteur de la croissance économique dans ces pays acheteurs.
"Nous avons besoin d'être édifié de manière claire et nette sur le rôle que devrait jouer le CDM. Dans le cadre de l'accord de Paris, nous avons besoin que les négociateurs sachent et reconnaissent que le CDM est là pour y rester et que les pays en voie de développement sont là et disposés à élever le niveau d'ambition et fournir des demandes supplémentaires pour les réductions d'émissions certifiées", a ajouté M. Sealy.
M. Sealy a également confié aux journalistes au Pérou, que le CDM est en train d'opérer dans des marchés déprimés, où il y a très peu de motivations pour les promoteurs de projets d'adhérer aux projets du CDM, entrainant ainsi un manque de demande.
Pour maintenir la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés Celsius comme convenu à l'échelle internationale, les gouvernements savent qu'ils doivent réduire les émissions beaucoup plus vite, ce qui exige des actions beaucoup plus ambitieuses et transparentes au niveau national, et des motivations plus fortes sur le plan économique, sans oublier des instruments efficaces fondés sur le marché, a-t-il souligné.
-0- PANA MM/SEG/BAD/TBM/SOC 03décembre2014
"Nous sommes dans un marché déprimé, dans un marché où il y a une pénurie de demande. Nous voulons une indication claire et nette ici à Lima et à Paris durant l'année prochaine sur le rôle que devrait jouer le CDM", a déclaré M. Sealy à la PANA à Lima où se tient la conférence annuelle des Nations unies de deux semaines sur le changement climatique.
Le patron du CDM a exprimé sa solidarité aux pays africains qui sont en train d'expérimenter l'effondrement des prix, déclarant au passage que c'est extrêmement frustrant pour ces pays à faible économie qui se sont déjà inscrits aux projets de réduction des émissions certifiées (CERS) qui, d'après lui, prennent trop de temps pour créer des capacités.
Pour rappel, le CDM octroie des crédits monnayables- appelés réduction d'émissions certifiées (CERS) - aux projets approuvés dans les pays en voie de développement qui réduisent ou évitent les émissions de gaz à effet de serre et contribuent au développement durable.
Le mécanisme pour le développement propre a permis jusqu'ici l'enregistrement de 7800 programmes et projets à travers 107 pays en voie de développement avec des centaines de milliards de dollars en investissement, empêchant ainsi l'entrée dans l'atmosphère de 1,5 milliard de gaz à effet de serre.
Mais, d'après toujours le président du conseil exécutif pour le mécanisme de développement propre, les prix payés dans le cadre de la réduction des émissions certifiées ont été réduits à des niveaux très bas au cours de ces dernières années parce que, selon lui, les demandes des principaux acheteurs- les pays et les entreprises dans ces pays soumis aux obligations de réductions d'émissions en vertu du protocole de Kyoto - ont baissé puisque les réductions d'émissions visées n'ont pas connu une croissance significative; à cela s'ajoute la lenteur de la croissance économique dans ces pays acheteurs.
"Nous avons besoin d'être édifié de manière claire et nette sur le rôle que devrait jouer le CDM. Dans le cadre de l'accord de Paris, nous avons besoin que les négociateurs sachent et reconnaissent que le CDM est là pour y rester et que les pays en voie de développement sont là et disposés à élever le niveau d'ambition et fournir des demandes supplémentaires pour les réductions d'émissions certifiées", a ajouté M. Sealy.
M. Sealy a également confié aux journalistes au Pérou, que le CDM est en train d'opérer dans des marchés déprimés, où il y a très peu de motivations pour les promoteurs de projets d'adhérer aux projets du CDM, entrainant ainsi un manque de demande.
Pour maintenir la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés Celsius comme convenu à l'échelle internationale, les gouvernements savent qu'ils doivent réduire les émissions beaucoup plus vite, ce qui exige des actions beaucoup plus ambitieuses et transparentes au niveau national, et des motivations plus fortes sur le plan économique, sans oublier des instruments efficaces fondés sur le marché, a-t-il souligné.
-0- PANA MM/SEG/BAD/TBM/SOC 03décembre2014