PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le Bénin enregistre déjà 19 décès dus au virus Lassa
Cotonou, Bénin (PANA) - Le Bénin compte déjà 19 cas de décès dus à la fièvre à virus Lassa, apprend-on ce dimanche à Cotonou de sources médicales.
Selon le point au 12 février, 19 décès ont été enregistrés sur les 58 cas au total, dont 45 cas provenant du Borgou (communes de Tchaourou, Parakou, Bembèrèkè et Kalalé, localités du Nord-est du Bénin), 09 cas dans les Collines (commune de Ouèssè, dans le centre du pays), 01 dans l’Ouémé (commune de Porto-Novo au sud-est), deux (02) cas dans le Plateau (communes de Pobè et d’Ifangny), et 01 cas au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU-HKM) de Cotonou.
Des 19 décès enregistrés au plan national, 07 ont été enregistrés dans le Borgou (Sud-Est), 04 autres dans les Collines (commune de Ouèssè - Centre du pays) et 01 de l’Ouémé (commune de Porto-Novo, sud-est).
La résurgence de la fièvre à virus Lassa a été constatée, suite au décès d’une femme enceinte le 5 janvier à l’Hôpital de zone St Martin de Papané dans la commune de Tchaourou (Nord-Est). Suite à cette mort, six agents de santé (trois infirmiers, une technicienne de laboratoire et deux aides-soignantes) ont développé les symptômes caractéristiques de la fièvre de Lassa.
Après l’identification du premier cas, le gouvernement, soutenu par les partenaires au développement, a immédiatement démarré la riposte contre l’épidémie. Une équipe technique nationale a été dépêchée sur place avec une stratégie de riposte et les personnes contacts sont en cours d’enregistrement et de suivi. Une unité d’isolement a été mise en place au sein de l’hôpital de zone St Martin de Papané, dans le Nord-est du pays et des stocks de médicaments Ribavirine ont également été prépositionnés à Cotonou et dans la commune de Tchaourou.
Des Equipements de protection individuelle (EPI) ont également été prévus pour le personnel de santé, thermomètres infrarouge, du matériel médical et de laboratoire et des produits de décontamination ont été mis à disposition et le personnel de santé de l’hôpital et de la commune formé.
Une équipe de professionnels pluridisciplinaire se trouve déjà sur les lieux pour assurer le renfort technique; des séances de sensibilisation de la population et des autorités sont en train d’être organisées; une stratégie de recherche des personnes contacts a été élaborée pour assurer la participation des communautés dans l’identification de cas suspects, précise-t-on.
Il existe un traitement efficace contre la fièvre de Lassa: la Ribavirine qui permet de soigner les personnes malades, à condition d’être administré rapidement après l’apparition des premiers symptômes, rassure l’UNICEF.
Le Bénin, rappelle-t-on, a déjà connu un épisode épidémique de fièvre Lassa entre le 15 octobre 2014 et le 8 janvier 2015. 16 cas avaient été enregistrés dont neuf décès. La fin de l’épidémie avait été officiellement notifiée conformément au règlement sanitaire international qui recommande l’observance d’une période de deux fois 21 jours sans enregistrement de nouveau cas.
-0- PANA IT/TBM/IBA 14février2016
Selon le point au 12 février, 19 décès ont été enregistrés sur les 58 cas au total, dont 45 cas provenant du Borgou (communes de Tchaourou, Parakou, Bembèrèkè et Kalalé, localités du Nord-est du Bénin), 09 cas dans les Collines (commune de Ouèssè, dans le centre du pays), 01 dans l’Ouémé (commune de Porto-Novo au sud-est), deux (02) cas dans le Plateau (communes de Pobè et d’Ifangny), et 01 cas au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU-HKM) de Cotonou.
Des 19 décès enregistrés au plan national, 07 ont été enregistrés dans le Borgou (Sud-Est), 04 autres dans les Collines (commune de Ouèssè - Centre du pays) et 01 de l’Ouémé (commune de Porto-Novo, sud-est).
La résurgence de la fièvre à virus Lassa a été constatée, suite au décès d’une femme enceinte le 5 janvier à l’Hôpital de zone St Martin de Papané dans la commune de Tchaourou (Nord-Est). Suite à cette mort, six agents de santé (trois infirmiers, une technicienne de laboratoire et deux aides-soignantes) ont développé les symptômes caractéristiques de la fièvre de Lassa.
Après l’identification du premier cas, le gouvernement, soutenu par les partenaires au développement, a immédiatement démarré la riposte contre l’épidémie. Une équipe technique nationale a été dépêchée sur place avec une stratégie de riposte et les personnes contacts sont en cours d’enregistrement et de suivi. Une unité d’isolement a été mise en place au sein de l’hôpital de zone St Martin de Papané, dans le Nord-est du pays et des stocks de médicaments Ribavirine ont également été prépositionnés à Cotonou et dans la commune de Tchaourou.
Des Equipements de protection individuelle (EPI) ont également été prévus pour le personnel de santé, thermomètres infrarouge, du matériel médical et de laboratoire et des produits de décontamination ont été mis à disposition et le personnel de santé de l’hôpital et de la commune formé.
Une équipe de professionnels pluridisciplinaire se trouve déjà sur les lieux pour assurer le renfort technique; des séances de sensibilisation de la population et des autorités sont en train d’être organisées; une stratégie de recherche des personnes contacts a été élaborée pour assurer la participation des communautés dans l’identification de cas suspects, précise-t-on.
Il existe un traitement efficace contre la fièvre de Lassa: la Ribavirine qui permet de soigner les personnes malades, à condition d’être administré rapidement après l’apparition des premiers symptômes, rassure l’UNICEF.
Le Bénin, rappelle-t-on, a déjà connu un épisode épidémique de fièvre Lassa entre le 15 octobre 2014 et le 8 janvier 2015. 16 cas avaient été enregistrés dont neuf décès. La fin de l’épidémie avait été officiellement notifiée conformément au règlement sanitaire international qui recommande l’observance d’une période de deux fois 21 jours sans enregistrement de nouveau cas.
-0- PANA IT/TBM/IBA 14février2016