PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Lancement mardi à Bamako du projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel
Bamako, Mali (PANA) - Des représentants du Burkina-Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad ont pris part mardi à Bamako, au lancement du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps), a appris la PANA de source officielle.
Financé par la Banque mondiale pour 124 milliards de F CFA, le Praps est un projet d’une durée d’exécution de six ans (2015-2021). Il vise à améliorer la santé animale, la gestion des ressources naturelles, à faciliter l’accès aux marchés de bétail et à gérer les crises pastorales.
Ce projet découle de la déclaration de Nouakchott adoptée par le forum de haut niveau sur le pastoralisme organisé en octobre 2013 en Mauritanie sous l’égide la Banque mondiale, du comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel ( Cilss) et des organisations d’intégration régionale comme la Cedeao et l’Uemoa.
Cette déclaration appelle à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des communautés pastorales et à accroître le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les six pays concernés par le projet au cours des cinq prochaines années.
Chaque pays bénéficiaire exécutera le projet dans une composante nationale et le Cilss supervisera une composante. Le Praps comprend cinq composantes (l’amélioration de la santé animale, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la facilitation de l’accès aux marchés, la gestion des crises pastorales et la gestion du projet et l’appui institutionnel).
Le secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie sahélienne. Il représente 70% du produit intérieur brut agricole de la Mauritanie, 35 à 40% du Burkina-Faso, du Mali, du Niger et du Tchad, et 25% du Sénégal.
Selon une source proche du dossier, chaque pays bénéficiaire devra aussi procéder à son lancement national.
- 0 - PANA GT/BEH/SOC 07 octobre 2015
Financé par la Banque mondiale pour 124 milliards de F CFA, le Praps est un projet d’une durée d’exécution de six ans (2015-2021). Il vise à améliorer la santé animale, la gestion des ressources naturelles, à faciliter l’accès aux marchés de bétail et à gérer les crises pastorales.
Ce projet découle de la déclaration de Nouakchott adoptée par le forum de haut niveau sur le pastoralisme organisé en octobre 2013 en Mauritanie sous l’égide la Banque mondiale, du comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel ( Cilss) et des organisations d’intégration régionale comme la Cedeao et l’Uemoa.
Cette déclaration appelle à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des communautés pastorales et à accroître le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les six pays concernés par le projet au cours des cinq prochaines années.
Chaque pays bénéficiaire exécutera le projet dans une composante nationale et le Cilss supervisera une composante. Le Praps comprend cinq composantes (l’amélioration de la santé animale, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la facilitation de l’accès aux marchés, la gestion des crises pastorales et la gestion du projet et l’appui institutionnel).
Le secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie sahélienne. Il représente 70% du produit intérieur brut agricole de la Mauritanie, 35 à 40% du Burkina-Faso, du Mali, du Niger et du Tchad, et 25% du Sénégal.
Selon une source proche du dossier, chaque pays bénéficiaire devra aussi procéder à son lancement national.
- 0 - PANA GT/BEH/SOC 07 octobre 2015