Agence Panafricaine d'information

La tâche en Centrafrique demeure toutefois bien longue et ardue, selon la CEEAC

Brazzaville, Congo (PANA) – L’ambassadeur du Tchad au Congo, Mme Kalzeube Neldikingar Madjimar a annoncé, lundi à Brazzaville, à l’ouverture de la 7ème réunion du Groupe internationale de contact sur la République centrafricaine (GIC-RCA), que la tâche demeure toutefois bien longue, mais aussi ardue.

Les propos de la diplomate tchadienne proviennent du discours du ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine qu'elle a lu, à l'ouverture de cette rencontre initiée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

‘’Au regard du chemin déjà parcouru et des résultats auxquels sont parvenus le Groupe international de contact sur la Centrafrique, la tâche en RCA demeure toutefois longue, complexe et ardue’’, a déclaré la diplomate tchadienne.

Selon elle, cette tâche exigera encore de la patience, de la persévérance et l’appui financier, tant les obstacles à franchir restent multiples. Elle exigera aussi une appropriation et une implication davantage plus forte des acteurs politiques centrafricains eux-mêmes et de la façon la plus inclusive.

La CEEAC s’est félicité des progrès enregistrés sur la voie de la tenue du dialogue de réconciliation nationale inclusive et de la mise en place des institutions devant conduire aux échéances électorales en Centrafrique.

Le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Basile Ikouébé a, pour sa part, invité les Centrafricains à faire du forum de Bangui, ‘’un moment d’espoir pour enraciner définitivement dans ce pays trop longtemps meurtri, la culture de paix, de tolérance, du vivre ensemble’’.

‘’Ce moment doit également représenter un accélérateur du processus de transition pour nous conduire à la fin de celle-ci dans les délais prévus’’, a déclaré Ikouébé, ajoutant que cette rencontre se tient après la sixième réunion de Bangui, qui avait, entre autres recommandations, demandé aux autorités de la transition de ‘’prendre en urgence toutes les dispositions nécessaires, sur les plans politique, juridique, sécuritaire, humanitaire, administratif et financier pour accélérer le processus électoral en vue de permettre la tenue d’élections libres, transparentes, crédibles, devant marquer la fin de la transition au plus tard en août 2015’’.

‘’Aux partenaires extérieurs, à l’ensemble de la communauté internationale, un surcroît de solidarité est attendu pour que les engagements pris soient honorés et que de nouvelles contributions viennent lever tout obstacle susceptible d’hypothéquer le respect des échéances fixées’’, a, par ailleurs, lancé le chef de la diplomatie congolaise.

Cette rencontre se tient en présence du Premier ministre centrafricain de transition, Mahamat Kamoun.

-0- PANA MB/IS/IBA 16mars2015