PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La situation n’est guère plus reluisante au Burkina en matière de violences faites aux femmes, selon la ministre de la Femme
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - La situation n’est guère plus reluisante en matière de violences faites femmes au Burkina Faso, où, selon une enquête réalisée en 2016, 20 pour cent des hommes enquêtés ont déclaré avoir commis une violence contre leur conjointe, a déclaré vendredi la ministre en charge de la Femme, Laure Zongo/Hien.
"Au Burkina Faso, la situation n’est guère plus reluisante. A titre illustratif, selon l’enquête Social institution gender index (SIGI) 2016, les personnes ayant subi une agression quelconque l’année ayant précédé l’enquête sont à 19,1 pc des femmes contre 8,4 pc d’hommes", a écrit la ministre dans une déclaration en prélude à la commémoration, samedi, de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
S’agissant des auteurs de violences quelconques contre leur conjoint, près de 20 pc des hommes enquêtés ont déclaré avoir commis une violence contre leur conjointe/partenaire au cours des 12 derniers mois, a-t-elle souligné, ajoutant que chez les femmes, la valeur de cet indicateur est de 8 pc.
Selon la ministre, les cas recueillis par les services sociaux en 2015 témoignent d’environ 248 femmes victimes de violences conjugales, contre 67 hommes; 2194 femmes en conflit conjugal se sont adressées aux services sociaux, contre 814 hommes. Au niveau du Centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, en 2016, 110 victimes de violence ont été prises en charge.
"(…) Il me parait opportun d’attirer l’attention de l’opinion publique pour un engagement de toutes et de tous dans ce noble combat. Nos actions en synergie doivent se focaliser non seulement sur la répression des auteurs, la prise en charge des victimes, mais aussi et surtout sur la prévention pour endiguer les causes profondes de ce problème qui tirent notamment sa source des pratiques discriminatoires et des normes sociales néfastes", a-t-elle dit.
La ministre a souligné que "le gouvernement ne cesse de mener des actions en vue de réduire les inégalités profondément ancrées dans les rôles, les attitudes et normes sociales à travers la mise en œuvre de stratégies de prévention des violences".
Au nombre des actions, elle cité, entre autres, la Stratégie nationale de promotion et de protection de la jeune fille 2017-2026, la Stratégie nationale de prévention et d’élimination des mariages d’enfants au Burkina Faso pour la période 2016-2025 et le Plan stratégique national de promotion de l’élimination des mutilations génitales féminines pour la période 2016-2020.
-0- PANA NDT/JSG 24nov2017
"Au Burkina Faso, la situation n’est guère plus reluisante. A titre illustratif, selon l’enquête Social institution gender index (SIGI) 2016, les personnes ayant subi une agression quelconque l’année ayant précédé l’enquête sont à 19,1 pc des femmes contre 8,4 pc d’hommes", a écrit la ministre dans une déclaration en prélude à la commémoration, samedi, de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
S’agissant des auteurs de violences quelconques contre leur conjoint, près de 20 pc des hommes enquêtés ont déclaré avoir commis une violence contre leur conjointe/partenaire au cours des 12 derniers mois, a-t-elle souligné, ajoutant que chez les femmes, la valeur de cet indicateur est de 8 pc.
Selon la ministre, les cas recueillis par les services sociaux en 2015 témoignent d’environ 248 femmes victimes de violences conjugales, contre 67 hommes; 2194 femmes en conflit conjugal se sont adressées aux services sociaux, contre 814 hommes. Au niveau du Centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, en 2016, 110 victimes de violence ont été prises en charge.
"(…) Il me parait opportun d’attirer l’attention de l’opinion publique pour un engagement de toutes et de tous dans ce noble combat. Nos actions en synergie doivent se focaliser non seulement sur la répression des auteurs, la prise en charge des victimes, mais aussi et surtout sur la prévention pour endiguer les causes profondes de ce problème qui tirent notamment sa source des pratiques discriminatoires et des normes sociales néfastes", a-t-elle dit.
La ministre a souligné que "le gouvernement ne cesse de mener des actions en vue de réduire les inégalités profondément ancrées dans les rôles, les attitudes et normes sociales à travers la mise en œuvre de stratégies de prévention des violences".
Au nombre des actions, elle cité, entre autres, la Stratégie nationale de promotion et de protection de la jeune fille 2017-2026, la Stratégie nationale de prévention et d’élimination des mariages d’enfants au Burkina Faso pour la période 2016-2025 et le Plan stratégique national de promotion de l’élimination des mutilations génitales féminines pour la période 2016-2020.
-0- PANA NDT/JSG 24nov2017