PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La situation économique du Congo est préoccupante, selon Sassou-Nguesso
Brazzaville, Congo (PANA) – Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou-Nguesso a qualifié lundi soir à Brazzaville la situation économique du pays de préoccupante, dans un message à la nation à l’occasion du 57ème anniversaire du Congo, célébré le 15 août de chaque année.
‘’Notre pays connaît des difficultés réelles. Personne ne doit les dissimuler. Ces difficultés étaient au départ financières. Elles gagnent aujourd’hui le champ économique en général’’, a déclaré Sassou-Nguesso, estimant que la crise dans laquelle le Congo est plongé depuis 2014, avec l’ensemble des pays exportateurs des matières premières, le pétrole notamment, continue encore de générer des effets néfastes.
De ce fait, la situation macro-économique de notre pays n’a eu de cesse de se dégrader, réduisant considérablement les moyens d’action de l’Etat, a-t-il fait savoir. Les recettes budgétaires et les investissements publics sont en baisse continue. Presque tous les secteurs de l’économie nationale sont touchés par la récession, a déploré le président congolais.
De toute évidence, a-t-il ajouté, lorsque l’économie est malade, le social court le grave risque d’être à son tour contaminé. C’est ce que les travailleurs et tous ceux qui reçoivent un traitement de l’Etat redoutent aujourd’hui. Leur crainte est certainement justifiée. Puisque certains d’entre-eux connaissent déjà, hélas, quelques retards pour percevoir leurs salaires et pensions.
‘’Je voudrais, en toute franchise, vous dire que ce ne sera jamais par des actions désespérées, des actions de violence sociale, que nous allons redresser la situation financière et économique difficile que notre pays traverse’’, a martelé le président congolais, précisant que ce ne sera jamais par des grèves intempestives que les équilibres macro-économiques nationaux seront rétablis. Ce ne sont pas des mouvements sociaux des Congolais qui contribueront à la remontée du cours du baril de pétrole.
‘’J’ai beaucoup de respect pour les travailleurs pour condamner les grèves lorsqu’elles sont justes et justifiées. Non ! Je condamne plutôt les mouvements sociaux illégaux, sauvages et manipulés qui, en plus, pourraient mettre en danger la vie, la liberté des autres’’, a-t-il affirmé.
Pour faire face à ‘’la crise présente et la surmonter, il nous faut simplement nous organiser, mieux nous organiser, à tous les niveaux de la société, du sommet à la base de l’Etat, de l’élite entrepreneuriale aux salariés de base, du secteur public au secteur privé’’, a-t-il dit.
Pour Sassou-Nguesso, il faut nous attaquer aux dysfonctionnements, aux faiblesses, à toutes les causes qui ont conduit à la rupture des équilibres fondamentaux de notre société. "Il nous faut renouer avec les valeurs fondamentales sans lesquelles toutes nos prétentions et résolutions de bonheur, de bien-être et de prospérité ne seront que des vœux pieux", a-t-il poursuivi.
‘’La situation du pays est préoccupante. Nous ne sommes pas dans un désastre irréparable. Il n’y a ni faillite ni banqueroute. La crise sera surmontée. Je mettrai toute mon énergie dans cette bataille’’, a rassuré le chef de l’Etat congolais.
"De même, je vais devoir m’appuyer sur un gouvernement efficace et résolument porté sur l’action. Un gouvernement qui sera entièrement mobilisé pour mettre en œuvre des réformes hardies et des politiques appropriées, afin de relancer la machine économique nationale, d’accélérer la sortie de crise et de mettre l’ensemble du pays en marche vers le développement", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, a affirmé Sassou-Nguesso, "de nombreux partenaires, dont le Fonds monétaire international, se sont engagés à nous accompagner pour nous permettre de sortir au plus vite de cette mauvaise passe. Comme les autres Etats de la Cemac, nous avons résolu de négocier avec le Fonds monétaire international, un programme visant à créer de nouvelles bases d’une croissance soutenue, durable et inclusive. Ce programme pourrait entrer en vigueur au cours du dernier trimestre de l’année en cours".
Le président Sassou-Nguesso a encore demandé à Frédéric Bisatmou, ex-chef rebelle, de se rendre à la Justice de son pays, pour abréger les souffrances des populations innocentes. "Le Pool n’est la propriété de personne. Il est partie intégrante du patrimoine du Congo. Personne ne devrait s’en prévaloir pour perpétrer des actes criminels", a fait savoir le président Sassou-Nguesso.
-0- PANA MB/BEH/IBA 15août2017
‘’Notre pays connaît des difficultés réelles. Personne ne doit les dissimuler. Ces difficultés étaient au départ financières. Elles gagnent aujourd’hui le champ économique en général’’, a déclaré Sassou-Nguesso, estimant que la crise dans laquelle le Congo est plongé depuis 2014, avec l’ensemble des pays exportateurs des matières premières, le pétrole notamment, continue encore de générer des effets néfastes.
De ce fait, la situation macro-économique de notre pays n’a eu de cesse de se dégrader, réduisant considérablement les moyens d’action de l’Etat, a-t-il fait savoir. Les recettes budgétaires et les investissements publics sont en baisse continue. Presque tous les secteurs de l’économie nationale sont touchés par la récession, a déploré le président congolais.
De toute évidence, a-t-il ajouté, lorsque l’économie est malade, le social court le grave risque d’être à son tour contaminé. C’est ce que les travailleurs et tous ceux qui reçoivent un traitement de l’Etat redoutent aujourd’hui. Leur crainte est certainement justifiée. Puisque certains d’entre-eux connaissent déjà, hélas, quelques retards pour percevoir leurs salaires et pensions.
‘’Je voudrais, en toute franchise, vous dire que ce ne sera jamais par des actions désespérées, des actions de violence sociale, que nous allons redresser la situation financière et économique difficile que notre pays traverse’’, a martelé le président congolais, précisant que ce ne sera jamais par des grèves intempestives que les équilibres macro-économiques nationaux seront rétablis. Ce ne sont pas des mouvements sociaux des Congolais qui contribueront à la remontée du cours du baril de pétrole.
‘’J’ai beaucoup de respect pour les travailleurs pour condamner les grèves lorsqu’elles sont justes et justifiées. Non ! Je condamne plutôt les mouvements sociaux illégaux, sauvages et manipulés qui, en plus, pourraient mettre en danger la vie, la liberté des autres’’, a-t-il affirmé.
Pour faire face à ‘’la crise présente et la surmonter, il nous faut simplement nous organiser, mieux nous organiser, à tous les niveaux de la société, du sommet à la base de l’Etat, de l’élite entrepreneuriale aux salariés de base, du secteur public au secteur privé’’, a-t-il dit.
Pour Sassou-Nguesso, il faut nous attaquer aux dysfonctionnements, aux faiblesses, à toutes les causes qui ont conduit à la rupture des équilibres fondamentaux de notre société. "Il nous faut renouer avec les valeurs fondamentales sans lesquelles toutes nos prétentions et résolutions de bonheur, de bien-être et de prospérité ne seront que des vœux pieux", a-t-il poursuivi.
‘’La situation du pays est préoccupante. Nous ne sommes pas dans un désastre irréparable. Il n’y a ni faillite ni banqueroute. La crise sera surmontée. Je mettrai toute mon énergie dans cette bataille’’, a rassuré le chef de l’Etat congolais.
"De même, je vais devoir m’appuyer sur un gouvernement efficace et résolument porté sur l’action. Un gouvernement qui sera entièrement mobilisé pour mettre en œuvre des réformes hardies et des politiques appropriées, afin de relancer la machine économique nationale, d’accélérer la sortie de crise et de mettre l’ensemble du pays en marche vers le développement", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, a affirmé Sassou-Nguesso, "de nombreux partenaires, dont le Fonds monétaire international, se sont engagés à nous accompagner pour nous permettre de sortir au plus vite de cette mauvaise passe. Comme les autres Etats de la Cemac, nous avons résolu de négocier avec le Fonds monétaire international, un programme visant à créer de nouvelles bases d’une croissance soutenue, durable et inclusive. Ce programme pourrait entrer en vigueur au cours du dernier trimestre de l’année en cours".
Le président Sassou-Nguesso a encore demandé à Frédéric Bisatmou, ex-chef rebelle, de se rendre à la Justice de son pays, pour abréger les souffrances des populations innocentes. "Le Pool n’est la propriété de personne. Il est partie intégrante du patrimoine du Congo. Personne ne devrait s’en prévaloir pour perpétrer des actes criminels", a fait savoir le président Sassou-Nguesso.
-0- PANA MB/BEH/IBA 15août2017