PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La rentrée scolaire 2016-2017 bénie par une fine pluie au Burundi
Bujumbura, Burundi (PANA) - Une fine pluie a béni la rentrée scolaire 2016-2017 des écoliers et élèves du public au bout de deux mois de vacances estivales passées au chaud, a-t-on constaté sur place à Bujumbura, la capitale burundaise.
« C’est la bénédiction divine », a saisi la balle au rebond un parent qui accompagnait à pied son « petit ange » débutant à une école primaire du Nord de la capitale burundaise.
La pluie est venue contrarier les pronostics pessimistes du service météorologique national qui ne s’y attendait pas avant la fin de l’année.
L’autre élément notable d’ambiance de la rentrée est que dans la plupart des établissements scolaires visités, la première journée était surtout consacrée aux travaux d'entretien des écoles où la poussière a, entre-temps, envahi les salles de classe.
S’agissant de l’environnement socio-politique et économique, les enfants, les enseignants et les parents priaient pour que la nouvelle année scolaire soit moins mouvementée que la précédente marquée par l’insécurité générée par le contentieux électoral de 2015 au Burundi.
Les stigmates de la crise restent néanmoins visibles à l’œil nu dans certaines écoles où des élèves manquaient à l’appel pour avoir fui l’insécurité vers l’extérieur, ont confié des enseignants.
D’autres enfants doivent rattraper une année blanche passée en prison pour une affaire de gribouillis généralisés dans un manuel scolaire de plusieurs écoles du pays et dont les auteurs s’en prenaient à la photo du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.
Sur le plan pédagogique, une série de réformes du secteur de l’Education risque de dépayser plus d’un apprenant dès cette nouvelle rentrée scolaire 2016-2017.
Le ministère de l’Education nationale tâtonne encore dans la mise en œuvre de sa réforme qui fait passer l’école primaire de six à neuf ans, avec de fortes probabilités de finir dans une sommaire école de métiers.
L’école secondaire publique réputée sélective au Burundi, quant à elle, va connaître des enseignements « à deux vitesses », avec la création des « Ecoles d’excellence » limitées aux plus doués, dès cette année, appréhende-t-on dans les milieux éducatifs du pays.
Les enfants et les parents moins nantis financièrement grognent également suite à une décision du ministère de l’Education qui supprime le système d’internat dans le secondaire public dès la nouvelle année scolaire, officiellement pour des raisons budgétaires.
-0- PANA FB/BEH/IBA 26sept2016
« C’est la bénédiction divine », a saisi la balle au rebond un parent qui accompagnait à pied son « petit ange » débutant à une école primaire du Nord de la capitale burundaise.
La pluie est venue contrarier les pronostics pessimistes du service météorologique national qui ne s’y attendait pas avant la fin de l’année.
L’autre élément notable d’ambiance de la rentrée est que dans la plupart des établissements scolaires visités, la première journée était surtout consacrée aux travaux d'entretien des écoles où la poussière a, entre-temps, envahi les salles de classe.
S’agissant de l’environnement socio-politique et économique, les enfants, les enseignants et les parents priaient pour que la nouvelle année scolaire soit moins mouvementée que la précédente marquée par l’insécurité générée par le contentieux électoral de 2015 au Burundi.
Les stigmates de la crise restent néanmoins visibles à l’œil nu dans certaines écoles où des élèves manquaient à l’appel pour avoir fui l’insécurité vers l’extérieur, ont confié des enseignants.
D’autres enfants doivent rattraper une année blanche passée en prison pour une affaire de gribouillis généralisés dans un manuel scolaire de plusieurs écoles du pays et dont les auteurs s’en prenaient à la photo du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.
Sur le plan pédagogique, une série de réformes du secteur de l’Education risque de dépayser plus d’un apprenant dès cette nouvelle rentrée scolaire 2016-2017.
Le ministère de l’Education nationale tâtonne encore dans la mise en œuvre de sa réforme qui fait passer l’école primaire de six à neuf ans, avec de fortes probabilités de finir dans une sommaire école de métiers.
L’école secondaire publique réputée sélective au Burundi, quant à elle, va connaître des enseignements « à deux vitesses », avec la création des « Ecoles d’excellence » limitées aux plus doués, dès cette année, appréhende-t-on dans les milieux éducatifs du pays.
Les enfants et les parents moins nantis financièrement grognent également suite à une décision du ministère de l’Education qui supprime le système d’internat dans le secondaire public dès la nouvelle année scolaire, officiellement pour des raisons budgétaires.
-0- PANA FB/BEH/IBA 26sept2016