PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La police gambienne arrête et détient un politologue critique envers le Président Barrow
Banjul, Gambie (PANA) - Dr Ismaila Ceesay, politologue de renom, a été arrêté et détenu mercredi par la police gambienne pour ses commentaires sur l'intervention militaire régionale de la CEDEAO dans le pays (ECOMIG).
Dr Ceesay avait déclaré aux médias locaux que la présence des forces de la CEDEAO dans le pays n'empêcherait pas les risques de sécurité à long terme dans le pays "si le président ne gagne pas la confiance de l'armée".
Ceesay a également qualifié le Président Adama Barrow pour son manque de vision, un an après son arrivée au pouvoir.
Le porte-parole de la police de la Gambie, David Gujabi, a confirmé l'arrestation et la détention du Dr Ceesay, qui a provoqué une vague d'indignation parmi les Gambiens.
Alieu Darboe a commenté mercredi : "Depuis quand parler à un journal local est un crime dans la Nouvelle Gambie d'Adama Barrow ?
Des rapports suivis depuis la Gambie suggèrent que Ceesay, un conférencier de l'Université de la Gambie, a été arrêté pour avoir parlé à un journal local.
Alors que la police a le droit d'effectuer des arrestations légales, elle ne doit pas devenir un pion pour effectuer des arrestations politiques.
"Respectez les droits du Dr Ceesay en l'accusant devant un tribunal ou en le relâchant immédiatement! Je rapporte des lamentations - Adama Barrow est-il responsable? Nous vous soutenons, mais nous ne serons pas complices de cette dérive graduelle vers la dictature, l'intolérance et l'ignorance".
Saikou Jammeh, secrétaire général de la Gambia Press Union, a déclaré : "Gambie, Nous devons tous nous lever et plaider pour le Dr Ceesay. Son arrestation et sa détention témoignent d'un retour en arrière sur nos acquis démocratiques.
"Cela est une menace pour les droits et libertés que nous avons appris à connaître, à chérir et à apprécier après avoir été réprimés et opprimés pendant plus de 22 ans, #Free DrCeesay.
Njundu Drammeh, directeur exécutif de la Child Protection Alliance Gambia, a déclaré : "Si la déclaration du Dr Ceesay publiée par le journal local est ce qui a réellement précipité son arrestation et sa détention, alors il y a quelque chose de fondamentalement anormal dans la fondation de la Nouvelle Gambie.
"Est-ce que la déclaration est fausse ? Pas à mon avis. Le président devrait se méfier de l'armée ou des forces de sécurité et je le serais si j'étais à sa place.
"Pendant 22 ans, l'armée a assisté a la violation de nos droits en toute impunité et n'a pris aucune mesure.
"Dans certains cas, les soldats étaient ceux qui violaient eux-mêmes. Et même lorsque la nation était dans une situation incertaine et imprévisible, une bombe à retardement qui n'attendait que le bouton, l'armée n'est pas venue à notre secours.
"S'ils sont eux-mêmes considérés comme des protecteurs des droits de l'homme, comme des «serviteurs» du peuple, l'ECOMIG ne serait peut-être pas passée par nos frontières. Le chef d'état-major de la défense lui-même a reconnu que l'armée n'avait pas su se montrer à la hauteur ".
Madi Jobarteh, directeur du programme de l'association des organisations non gouvernementales en Gambie (Tango), a déclaré : "Je condamne cette action de l'inspecteur général de la police pour abus de pouvoir et une violation directe du droit à la liberté d'expression des citoyens.
"La Force de police de la Gambie doit se rendre compte que le 1er décembre 2016, les Gambiens ont décidé contre les arrestations arbitraires, la détention et l'impunité".
Il a ajouté : "Il est en effet extrêmement préoccupant qu'un an après la fin d'une dictature très brutale, connue pour ses violations des droits de l'homme, nous ayons un nouveau gouvernement qui s'attaquerait aussi aux droits des citoyens.
"Tous les citoyens doivent se lever pour réclamer immédiatement la liberté inconditionnelle du Dr Ismaila Ceesay. Nous devons réaliser que c'est aujourd'hui Dr Çeesay, mais demain, ce pourrait être toi et moi si nous ne parvenons pas à nous lever. Apprenons des 22 années de Yahya Jammeh ".
Sait Matty Jow, un activiste de la jeunesse, a déclaré : «Si appeler un chat un chat vous fera interroger et détenu dans cette nouvelle Gambie, je pense que l'administration de Barrow devrait commencer à construire plus de centres de détention.
"C'est une attaque directe contre la liberté académique et toutes les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus dans ce pays, et nous demandons la libération inconditionnelle du Dr Ismaila Ceesay, maître de conférences en sciences politiques à l'UTG".
-0- PANA MSS/VAO/MTA/BEH/SC 01fév2018
Dr Ceesay avait déclaré aux médias locaux que la présence des forces de la CEDEAO dans le pays n'empêcherait pas les risques de sécurité à long terme dans le pays "si le président ne gagne pas la confiance de l'armée".
Ceesay a également qualifié le Président Adama Barrow pour son manque de vision, un an après son arrivée au pouvoir.
Le porte-parole de la police de la Gambie, David Gujabi, a confirmé l'arrestation et la détention du Dr Ceesay, qui a provoqué une vague d'indignation parmi les Gambiens.
Alieu Darboe a commenté mercredi : "Depuis quand parler à un journal local est un crime dans la Nouvelle Gambie d'Adama Barrow ?
Des rapports suivis depuis la Gambie suggèrent que Ceesay, un conférencier de l'Université de la Gambie, a été arrêté pour avoir parlé à un journal local.
Alors que la police a le droit d'effectuer des arrestations légales, elle ne doit pas devenir un pion pour effectuer des arrestations politiques.
"Respectez les droits du Dr Ceesay en l'accusant devant un tribunal ou en le relâchant immédiatement! Je rapporte des lamentations - Adama Barrow est-il responsable? Nous vous soutenons, mais nous ne serons pas complices de cette dérive graduelle vers la dictature, l'intolérance et l'ignorance".
Saikou Jammeh, secrétaire général de la Gambia Press Union, a déclaré : "Gambie, Nous devons tous nous lever et plaider pour le Dr Ceesay. Son arrestation et sa détention témoignent d'un retour en arrière sur nos acquis démocratiques.
"Cela est une menace pour les droits et libertés que nous avons appris à connaître, à chérir et à apprécier après avoir été réprimés et opprimés pendant plus de 22 ans, #Free DrCeesay.
Njundu Drammeh, directeur exécutif de la Child Protection Alliance Gambia, a déclaré : "Si la déclaration du Dr Ceesay publiée par le journal local est ce qui a réellement précipité son arrestation et sa détention, alors il y a quelque chose de fondamentalement anormal dans la fondation de la Nouvelle Gambie.
"Est-ce que la déclaration est fausse ? Pas à mon avis. Le président devrait se méfier de l'armée ou des forces de sécurité et je le serais si j'étais à sa place.
"Pendant 22 ans, l'armée a assisté a la violation de nos droits en toute impunité et n'a pris aucune mesure.
"Dans certains cas, les soldats étaient ceux qui violaient eux-mêmes. Et même lorsque la nation était dans une situation incertaine et imprévisible, une bombe à retardement qui n'attendait que le bouton, l'armée n'est pas venue à notre secours.
"S'ils sont eux-mêmes considérés comme des protecteurs des droits de l'homme, comme des «serviteurs» du peuple, l'ECOMIG ne serait peut-être pas passée par nos frontières. Le chef d'état-major de la défense lui-même a reconnu que l'armée n'avait pas su se montrer à la hauteur ".
Madi Jobarteh, directeur du programme de l'association des organisations non gouvernementales en Gambie (Tango), a déclaré : "Je condamne cette action de l'inspecteur général de la police pour abus de pouvoir et une violation directe du droit à la liberté d'expression des citoyens.
"La Force de police de la Gambie doit se rendre compte que le 1er décembre 2016, les Gambiens ont décidé contre les arrestations arbitraires, la détention et l'impunité".
Il a ajouté : "Il est en effet extrêmement préoccupant qu'un an après la fin d'une dictature très brutale, connue pour ses violations des droits de l'homme, nous ayons un nouveau gouvernement qui s'attaquerait aussi aux droits des citoyens.
"Tous les citoyens doivent se lever pour réclamer immédiatement la liberté inconditionnelle du Dr Ismaila Ceesay. Nous devons réaliser que c'est aujourd'hui Dr Çeesay, mais demain, ce pourrait être toi et moi si nous ne parvenons pas à nous lever. Apprenons des 22 années de Yahya Jammeh ".
Sait Matty Jow, un activiste de la jeunesse, a déclaré : «Si appeler un chat un chat vous fera interroger et détenu dans cette nouvelle Gambie, je pense que l'administration de Barrow devrait commencer à construire plus de centres de détention.
"C'est une attaque directe contre la liberté académique et toutes les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus dans ce pays, et nous demandons la libération inconditionnelle du Dr Ismaila Ceesay, maître de conférences en sciences politiques à l'UTG".
-0- PANA MSS/VAO/MTA/BEH/SC 01fév2018