PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La nomination d'un nouveau président de la CE et les conseils du FMI à la Une des journaux au Ghana
Accra, Ghana (PANA) - Les discussions sur celui qui va devenir le nouveau président de la Commission électorale (CE) et la mise en œuvre d'un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sont quelques-uns des titres mis en évidence au Ghana, cette semaine.
L'actuel président de la CE, le Dr Kwadwo Afari-Gyan, prend sa retraite en juin de cette année, après avoir dirigé le corps électoral depuis 1993, période au cours de laquelle il a supervisé cinq élections qui ont vu deux changements de gouvernement et a survécu à une pétition des élections en 2013 qui aurait inversé sa déclaration du gagnant de l'un des scrutins les plus serrés.
Le tribunal a confirmé la victoire du président John Dramani Mahama du National democratic Congress (NDC) à l'élection de décembre 2012.
Mais avant même que le président Mahama ne nomme un nouveau patron de la CE, selon les dispositions de la Constitution, des voix se sont élevées des partis politiques d'opposition, des organisations de la société civile et des groupes pro-opposition exigeant de «larges consultations» sur le sujet.
Sous le titre «Qui marche dans les chaussures de Afari-Gyan", le journal "Graphic" appartenant à l'Etat, a indiqué que la recherche du nouveau président de la CE commence sérieusement, à partir du moment où deux partis politiques et un groupe de pression politique ont demandé au Conseil d'Etat de s’engager dans de plus larges consultations des parties prenantes pour conseiller le Président sur le choix.
Pour ce faire, ils ont lancé un appel au président Mahama et au Conseil d'Etat pour s’assurer que la sélection d'un nouveau patron de la CE se fait au moins en consultation avec les acteurs politiques.
Les partis qui ont émis ces voeux sont le New Patriotic Party (NPP) et le Progressive people’s party (PPP), tandis que le groupe de pression est Let My Vote Count Alliance (LMVCA).
Le NDC au pouvoir, pour sa part, a exprimé le souhait que «nous ne devons pas tourner la nomination du nouveau président de la CE en bataille partisane où le NDC, NPP, PPP ou PNC sont en difficulté et se battent pour avoir leur favori".
La Constitution de 1992 stipule: «Le Président, agissant sur l'avis du Conseil d'Etat, nomme le président, les vice-présidents et les autres membres de la Commission électorale".
Sur le même sujet, le "Graphic", sous le titre "Les présidents des partis politiques discutent du successeur de Afari-Gyan», a déclaré que le sujet a été au centre d'une réunion mardi, du caucus des présidents nationaux des partis politiques sous les auspices du Programme de l'Institut des affaires économiques (AIE) et de partis politiques du Ghana (GPPP).
L'article a cité le Dr Ransford Gyampo, chercheur et coordonnateur du programme AIE/GPP, déclarant que les présidents "se sont engagés à utiliser le dialogue et le consensus pour s’assurer que leur influence et vues en tant que leaders ont été exercées sur les décisions qui affectent le processus de démocratisation du Ghana".
Le journal pro-gouvernemental, "Ghanaian Times", pour sa part, a indiqué que "les partis d'opposition plaident pour des consultations plus larges dans la nomination du nouveau président de la CE".
Citant l'ancien président national de l'opposition NPP, Peter Mac-Manu, le journal a déclaré que "il doit y avoir de la rigueur dans la nomination d'un nouveau président pour le régulateur des élections pour racheter son image perdue".
"L'image de la Commission électorale du Ghana a été battue. Regardez ce qui se passe à la Cour suprême lorsque le New Patriotic Party, conduit par son candidat à la présidentielle, a contesté les résultats des élections de 2012. Regardez ce qui est arrivé récemment aux élections de l'Assemblée des districts bâclées et le coût financier (impliqué)", a déclaré M. Mac-Manu.
Le directeur de communication du Convention people’s Party (CPP), Nii Armah Akonfrah, a déclaré que l'intérêt public doit primer dans le choix du président devant remplacé le Dr Afari Gyan.
Cependant, d'autres personnalités exigent l'application stricte des dispositions de la Constitution".
"Laissez Mahama seul nommer le nouveau patron de la CE - Bernard Mornah", a été le titre d'un article sur le site de la station de radio basée à Accra, Citifm.
Il a déclaré que le Secrétaire général du People’s National Convention (PNC), M. Bernard Mornah, a exhorté les Ghanéens à cesser d'importuner le président avec des appels pour une large concertation entre les principaux intervenants avant de nommer un nouveau président de la CE.
M. Mornah a déclaré : «Nous faisons trop de bruit ... sur une retraite. Afari Gyan doit être remplacé et je pense qu'il est juste et équitable de permettre au président de faire ce que dit la Constitution".
Le Secrétaire général du PNC, quant à lui, a insisté que toute tentative de contraindre le Président à étendre la consultation au-delà du Conseil d'Etat sera d’édulcorer ses pouvoirs.
"Etait-ce le cas lorsque le juge en chef a été nommé par le président (John) Kufuor (de NPP)? Etait-ce le cas lorsque les autres commissaires ont été nommés par le président Kufuor ? Etait-ce le cas lorsque les deux adjoints de la Commission électorale ont été remplacés par (l'ancien président John) Mills? Etait-ce le cas lorsque le commissaire de la Commission nationale sur l'éducation civique a été nommé ?"
Dans le même ordre d'idées, le "Graphic", sous le titre "Ne pas affoler le président sur qui remplace Afari-Gyan", le journal cite le secrétaire régional adjoint de l'Est de la NDC au pouvoir, Francis Annor Dompreh, demandant aux parties prenantes dans le processus électoral de se hâter lentement sur la nomination d'un nouveau commissaire électoral.
Il a déclaré que le président Mahama ne doit pas se laisser bousculer par les partis politiques, mais devrait agir conformément à la Constitution qui lui a donné la prérogative de le faire.
Sous le titre "Le FMI parle", le Graphic du mercredi fait état d'un entretien avec la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, à Washington.
Enumérant ce dont le Ghana a maintenant besoin pour restaurer sa santé économique, le journal a cité la directrice générale du FMI qui dit que c'est "la stricte application des mesures convenues dans le cadre du nouveau programme du FMI".
Elle a déclaré que le pays doit également mettre en œuvre ces mesures visant à diversifier l'économie pour réduire les vulnérabilités.
"Le Ghana a fait d'énormes progrès au cours des 15 dernières années et s’est classé parmi les pays à croissance rapide en Afrique qui ont fait des progrès significatifs dans la réduction de la pauvreté, mais la découverte de pétrole aurait pu donner l'illusion que les déséquilibres des finances publiques se résoudront facilement".
"Cela peut avoir affaibli le sens de la discipline budgétaire. Mais, en réalité, les revenus pétroliers ajoutés au budget ont été relativement limités par rapport aux autres producteurs de pétrole (moins de 3% du produit intérieur brut, soit environ 35 dollars par habitant en 2014). En conséquence, la dette publique a plus que doublé depuis que le Ghana a reçu un allégement de la dette en 2005", a-t-elle prévenu.
-0- PANA MA/MTA/IS/SOC 18avr2015
L'actuel président de la CE, le Dr Kwadwo Afari-Gyan, prend sa retraite en juin de cette année, après avoir dirigé le corps électoral depuis 1993, période au cours de laquelle il a supervisé cinq élections qui ont vu deux changements de gouvernement et a survécu à une pétition des élections en 2013 qui aurait inversé sa déclaration du gagnant de l'un des scrutins les plus serrés.
Le tribunal a confirmé la victoire du président John Dramani Mahama du National democratic Congress (NDC) à l'élection de décembre 2012.
Mais avant même que le président Mahama ne nomme un nouveau patron de la CE, selon les dispositions de la Constitution, des voix se sont élevées des partis politiques d'opposition, des organisations de la société civile et des groupes pro-opposition exigeant de «larges consultations» sur le sujet.
Sous le titre «Qui marche dans les chaussures de Afari-Gyan", le journal "Graphic" appartenant à l'Etat, a indiqué que la recherche du nouveau président de la CE commence sérieusement, à partir du moment où deux partis politiques et un groupe de pression politique ont demandé au Conseil d'Etat de s’engager dans de plus larges consultations des parties prenantes pour conseiller le Président sur le choix.
Pour ce faire, ils ont lancé un appel au président Mahama et au Conseil d'Etat pour s’assurer que la sélection d'un nouveau patron de la CE se fait au moins en consultation avec les acteurs politiques.
Les partis qui ont émis ces voeux sont le New Patriotic Party (NPP) et le Progressive people’s party (PPP), tandis que le groupe de pression est Let My Vote Count Alliance (LMVCA).
Le NDC au pouvoir, pour sa part, a exprimé le souhait que «nous ne devons pas tourner la nomination du nouveau président de la CE en bataille partisane où le NDC, NPP, PPP ou PNC sont en difficulté et se battent pour avoir leur favori".
La Constitution de 1992 stipule: «Le Président, agissant sur l'avis du Conseil d'Etat, nomme le président, les vice-présidents et les autres membres de la Commission électorale".
Sur le même sujet, le "Graphic", sous le titre "Les présidents des partis politiques discutent du successeur de Afari-Gyan», a déclaré que le sujet a été au centre d'une réunion mardi, du caucus des présidents nationaux des partis politiques sous les auspices du Programme de l'Institut des affaires économiques (AIE) et de partis politiques du Ghana (GPPP).
L'article a cité le Dr Ransford Gyampo, chercheur et coordonnateur du programme AIE/GPP, déclarant que les présidents "se sont engagés à utiliser le dialogue et le consensus pour s’assurer que leur influence et vues en tant que leaders ont été exercées sur les décisions qui affectent le processus de démocratisation du Ghana".
Le journal pro-gouvernemental, "Ghanaian Times", pour sa part, a indiqué que "les partis d'opposition plaident pour des consultations plus larges dans la nomination du nouveau président de la CE".
Citant l'ancien président national de l'opposition NPP, Peter Mac-Manu, le journal a déclaré que "il doit y avoir de la rigueur dans la nomination d'un nouveau président pour le régulateur des élections pour racheter son image perdue".
"L'image de la Commission électorale du Ghana a été battue. Regardez ce qui se passe à la Cour suprême lorsque le New Patriotic Party, conduit par son candidat à la présidentielle, a contesté les résultats des élections de 2012. Regardez ce qui est arrivé récemment aux élections de l'Assemblée des districts bâclées et le coût financier (impliqué)", a déclaré M. Mac-Manu.
Le directeur de communication du Convention people’s Party (CPP), Nii Armah Akonfrah, a déclaré que l'intérêt public doit primer dans le choix du président devant remplacé le Dr Afari Gyan.
Cependant, d'autres personnalités exigent l'application stricte des dispositions de la Constitution".
"Laissez Mahama seul nommer le nouveau patron de la CE - Bernard Mornah", a été le titre d'un article sur le site de la station de radio basée à Accra, Citifm.
Il a déclaré que le Secrétaire général du People’s National Convention (PNC), M. Bernard Mornah, a exhorté les Ghanéens à cesser d'importuner le président avec des appels pour une large concertation entre les principaux intervenants avant de nommer un nouveau président de la CE.
M. Mornah a déclaré : «Nous faisons trop de bruit ... sur une retraite. Afari Gyan doit être remplacé et je pense qu'il est juste et équitable de permettre au président de faire ce que dit la Constitution".
Le Secrétaire général du PNC, quant à lui, a insisté que toute tentative de contraindre le Président à étendre la consultation au-delà du Conseil d'Etat sera d’édulcorer ses pouvoirs.
"Etait-ce le cas lorsque le juge en chef a été nommé par le président (John) Kufuor (de NPP)? Etait-ce le cas lorsque les autres commissaires ont été nommés par le président Kufuor ? Etait-ce le cas lorsque les deux adjoints de la Commission électorale ont été remplacés par (l'ancien président John) Mills? Etait-ce le cas lorsque le commissaire de la Commission nationale sur l'éducation civique a été nommé ?"
Dans le même ordre d'idées, le "Graphic", sous le titre "Ne pas affoler le président sur qui remplace Afari-Gyan", le journal cite le secrétaire régional adjoint de l'Est de la NDC au pouvoir, Francis Annor Dompreh, demandant aux parties prenantes dans le processus électoral de se hâter lentement sur la nomination d'un nouveau commissaire électoral.
Il a déclaré que le président Mahama ne doit pas se laisser bousculer par les partis politiques, mais devrait agir conformément à la Constitution qui lui a donné la prérogative de le faire.
Sous le titre "Le FMI parle", le Graphic du mercredi fait état d'un entretien avec la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, à Washington.
Enumérant ce dont le Ghana a maintenant besoin pour restaurer sa santé économique, le journal a cité la directrice générale du FMI qui dit que c'est "la stricte application des mesures convenues dans le cadre du nouveau programme du FMI".
Elle a déclaré que le pays doit également mettre en œuvre ces mesures visant à diversifier l'économie pour réduire les vulnérabilités.
"Le Ghana a fait d'énormes progrès au cours des 15 dernières années et s’est classé parmi les pays à croissance rapide en Afrique qui ont fait des progrès significatifs dans la réduction de la pauvreté, mais la découverte de pétrole aurait pu donner l'illusion que les déséquilibres des finances publiques se résoudront facilement".
"Cela peut avoir affaibli le sens de la discipline budgétaire. Mais, en réalité, les revenus pétroliers ajoutés au budget ont été relativement limités par rapport aux autres producteurs de pétrole (moins de 3% du produit intérieur brut, soit environ 35 dollars par habitant en 2014). En conséquence, la dette publique a plus que doublé depuis que le Ghana a reçu un allégement de la dette en 2005", a-t-elle prévenu.
-0- PANA MA/MTA/IS/SOC 18avr2015