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La grâce du président de la Transition malienne conforte la dynamique des relations d'amitié et de bon voisinage entre le Mali et la Côte d'Ivoire

Bamako, Mali (PANA) - La grâce accordée vendredi par le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, aux 49 militaires ivoiriens détenus depuis juillet dernier vient, "conforter la dynamique créée suite à la signature à Bamako, le 22 décembre 2022, du Mémorandum d’entente relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de bon voisinage entre la République du Mali et la République de Côte d’Ivoire, selon le porte-parole du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maiga.

Il y a quelques jours, une délégation ivoirienne conduite par le minstre d'Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, et comprenant le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, dont le pays est le médiateur de la crise ivoiro-malienne, a signé avec les autorités maliennes un memandum d'entente, ouvrant la voie à la libération des 49 soldats ivoiriens.

Selon le communiqué, la mesure a été "prise en toute indépendance" et symbolise le souci du président de la Transition "de promouvoir la bonne gouvernance dans le cadre de la Refondation du Mali, à travers le respect de l’indépendance de la Justice et de la non-ingérence de l’Exécutif dans les affaires judiciaires."

Le communiqué rappelle que ces militaires ivoiriens ont été condamnés par la justice malienne pour "crimes d’attentat et de complot contre le gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’État, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.»

Le Mali renouvelle "sa profonde reconnaissance" au président togolais, Faure Gnassingbe, "pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région, poursuit le communiqué officiel malien.

Par contre, le gouvernement fustige "l’attitude partiale de certains responsables contre notre pays", la gestion de cette affaire, notamment la "position agressive" du président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Umaro Sissoco Embalo., regrette le porte-parole du gouvernement.

-0- PANA GT/JSG/SOC 07jan2022