PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La Libye s'engage à imposer avec determination l'autorité de l'Etat et juguler l'influence grandissante des milices
Tripoli Libye (PANA) - Le gouvernement libyen ne permettra pas l'existence d'unités armées évoluant en dehors de l'autorité de l'Etat et de ses services de police et de l'armée, dans toutes les villes de la Libye, a affirmé avec vigueur le Premier ministre libyen, Ali Zeidan précisant que cette volonté sera d'abord appliquée à Tripoli afin de juguler l'influence grandissante des milices.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse ce dimanche à Tripoli, le Premier ministre a annoncé qu'une force mixte a été formée à la suite d'un accord entre le chef d'état-major des armées et le ministre de l'intérieur avec le soutien des populations et des membres du Congrès national général afin d'évacuer tous les sièges occupés par des unités armées, situés aussi bien dans de simples maisons, ou dans des casernes ou encore dans des édifices publics.
Il a ajouté : ''nous ne voulons aucune arme en dehors de l'autorité de l'état (police et armée), Tripoli est victime d'agressions et de rapts ainsi que de circulation d'armes et d'assauts contre des maisons sures. La même situation est constatée dans les autres villes''.
La Libye fait face depuis sa libération à des milices et des groupes armés et que se réclament de différentes croyances et appartenances tribales et qui ne se soucient pas de l'autorité de l'état. On cite, à cet égard, la prise de contrôle d'un complexe pétrolier, samedi par des milices au nord ouest du pays entrainant l'arrêt de la production du gaz vers l'Italie.
Etaient présents lors de la conférence de presse, le ministre de l'intérieur, Achour Chawali, le ministre de la défense, Mohamed Al-Barghouthi, le ministre du pétrole, Ali Mohamed, le ministre de la santé, Nour Al-dinne Daghman, le ministre de la justice, Salah Al-marghani, le ministre des télécommunications, Oussma Saliya, le chef d'état-major, le général Youssouph Al-mankouch et le ministre délégué au pétrole, Omar Al-Chalmak.
''Toute unité ou groupe armés qui ne se soumet pas à l'autorité de l'état sera considéré comme force agissant en dehors de la légalité. Il doit remettre ses armes à l'état'', a notamment dit Ali Zeidan avant d'insister que l'unité qui a caractérisé le peuple libyen, le 15 février dernier lors de la célébration du deuxième anniversaire de la révolution a prouvé la volonté des libyens de s'unir et de se solidariser.
L'état-major considère tous ceux qui refusent d'obéir à ses injonctions ''comme responsable de tout ce que cela entraînera en pertes en vies humaines ou en matériels'', rappelle-t-on.
Il a appelé toutes parties concernées, notamment celles vivant dans les ville de Kufra (Sud-est), Mozda (Sud-ouest) et dans toutes les autres régions du pays, à faire preuve d'apaisement et à prendre en considération les intérêts supérieurs de la nation.
L'état-major général des armées de la Libye a adressé ce dimanche de vigoureux avertissements menaçant d'utiliser la force contre toute personne qui refuse d'arrêter l'usage des armes pour des fins illégales, rappelle-t-on.
-0- PANA AD/IN3mars2013
S'exprimant au cours d'une conférence de presse ce dimanche à Tripoli, le Premier ministre a annoncé qu'une force mixte a été formée à la suite d'un accord entre le chef d'état-major des armées et le ministre de l'intérieur avec le soutien des populations et des membres du Congrès national général afin d'évacuer tous les sièges occupés par des unités armées, situés aussi bien dans de simples maisons, ou dans des casernes ou encore dans des édifices publics.
Il a ajouté : ''nous ne voulons aucune arme en dehors de l'autorité de l'état (police et armée), Tripoli est victime d'agressions et de rapts ainsi que de circulation d'armes et d'assauts contre des maisons sures. La même situation est constatée dans les autres villes''.
La Libye fait face depuis sa libération à des milices et des groupes armés et que se réclament de différentes croyances et appartenances tribales et qui ne se soucient pas de l'autorité de l'état. On cite, à cet égard, la prise de contrôle d'un complexe pétrolier, samedi par des milices au nord ouest du pays entrainant l'arrêt de la production du gaz vers l'Italie.
Etaient présents lors de la conférence de presse, le ministre de l'intérieur, Achour Chawali, le ministre de la défense, Mohamed Al-Barghouthi, le ministre du pétrole, Ali Mohamed, le ministre de la santé, Nour Al-dinne Daghman, le ministre de la justice, Salah Al-marghani, le ministre des télécommunications, Oussma Saliya, le chef d'état-major, le général Youssouph Al-mankouch et le ministre délégué au pétrole, Omar Al-Chalmak.
''Toute unité ou groupe armés qui ne se soumet pas à l'autorité de l'état sera considéré comme force agissant en dehors de la légalité. Il doit remettre ses armes à l'état'', a notamment dit Ali Zeidan avant d'insister que l'unité qui a caractérisé le peuple libyen, le 15 février dernier lors de la célébration du deuxième anniversaire de la révolution a prouvé la volonté des libyens de s'unir et de se solidariser.
L'état-major considère tous ceux qui refusent d'obéir à ses injonctions ''comme responsable de tout ce que cela entraînera en pertes en vies humaines ou en matériels'', rappelle-t-on.
Il a appelé toutes parties concernées, notamment celles vivant dans les ville de Kufra (Sud-est), Mozda (Sud-ouest) et dans toutes les autres régions du pays, à faire preuve d'apaisement et à prendre en considération les intérêts supérieurs de la nation.
L'état-major général des armées de la Libye a adressé ce dimanche de vigoureux avertissements menaçant d'utiliser la force contre toute personne qui refuse d'arrêter l'usage des armes pour des fins illégales, rappelle-t-on.
-0- PANA AD/IN3mars2013