Agence Panafricaine d'information

La Libye déplace le lieu des pourparlers de paix

New York, Etats-unis (PANA) - Les parties prenantes libyennes sont convenues de se retrouver dans la ville de l'Ouest de la Libye, Ghedames, pour le dernier round du dialogue facilité par les Nations unies visant à résoudre la crise politique du pays nord-africain, a déclaré la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul).

Dans un communiqué transmis mercredi à la PANA à New York, la Manul a déclaré que les pourparlers dont les deux tours précédents ont été hébergés par le Bureau des Nations unies à Genève, en Suisse, ont invité tous les participants ensemble pour la première fois et ont été menées dans « une atmosphère constructive et positive ".

« Les discussions ont porté sur les points qui ont été convenus dans l'ordre du jour du dialogue, y compris des propositions pour l'organisation du travail à faire et un accord sur un calendrier clair qui prend en considération les souhaits des parties pour parvenir à une solution politique rapide afin de prévenir encore la détérioration sécuritaire et politique et mettre fin à la division institutionnelle qui menace l'unité du pays", a indiqué le communiqué, ajoutant que les participants avaient convenu de poursuivre le dialogue dans les prochains jours.

La mission a déclaré que les participants à la réunion ont également appelé toutes les parties à œuvrer à une «désescalade militaire sur tous les fronts et permettre la poursuite du dialogue dans un environnement positif".

Le conflit prolongé de la Libye a provoqué une crise humanitaire avec au moins 120 mille personnes contraintes de fuir leurs maisons, entraînant des pénuries à la fois de nourriture et de fournitures médicales ainsi que la montée du nombre de victimes.

Une explosion récente de violence a encore secoué le pays las de la guerre, en conflit depuis le début de la guerre civile en 2011, qui a abouti à l'éviction du dirigeant libyen Mouammar Khaddafi.

L'ONU a déclaré que dans la ville orientale de Benghazi, une légère hausse de la violence a vu 450 personnes tuées depuis octobre 2014 au moment où les résidents continuent à faire face à des pénuries dans les soins médicaux, tandis que plus de 15 mille familles et quelques 90 mille personnes ont été déplacées.
-0- PANA AA/SEG/MTA/BEH/IBA 12février2015