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La Libye condamne l'irruption d'un ministre des autorités d'occupation israéliennes dans l'esplanade des mosquées à d Al-Qods, en Palestine

Tripoli, Libye (PANA) - Le ministère libyen des Affaires étrangères du gouvernement d'unité nationale, a condamné l'incursion du ministre extrémiste israélien du gouvernement israélien d'occupation dans l'esplanade des mosquées d'Al-Qods (Jérusalem) sous la protection des forces de sécurité, dans une tentative de changer le statut historique et juridique régissant la mosquée d'Al-Qods.

Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a estimé que "cette tentative constitue une provocation de tous les musulmans et une violation criarde des résolutions internationales y afférentes".

Le ministère a indiqué que tout en dénonçant cet acte "ignoble", il fait supporter à l'occupation israélienne la totale responsabilité des conséquences de la poursuite de telles agressions quotidiennes contre la ville d'Al-Qods, ses habitants, ainsi que ses lieux saints.

Dans son communiqué, le ministère a réaffirmé la position de principe de la Libye à l'égard de la juste Cause palestinienne, appelant "la Communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à ces violations israéliennes, de nature à alimenter le conflit et l'extrémisme, ainsi que l'instabilité de la région".

Mardi, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar ben Gvir, s'est rendu sur l'esplanade des mosquées, à Jérusalem-Est, sous la protection des forces de sécurité israéliennes.

A noter qu'en vertu de son statut historique, la ville de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, abrite la mosquée d'Al-Qods, troisième lieu saint de l'islam, et le site sacré du judaïsme; cette cité doit par conséquent être déterminée par des négociations entre les deux parties selon les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Cette incursion a été largement condamnée par les grandes puissances comme les Etats-Unis et la France, ainsi que la plupart des pays arabes et musulmans comme l'Arabie saoudite et la Turquie, considérant que le statut historique de la ville ne peut pas être changé d'une manière unilatérale.

-0- PANA BY/IS/SOC 04janv2022