PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La FAO prête à contribuer aux efforts internationaux de lutte contre le virus Zika
Rome, Italie (PANA) - Sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le système des Nations unies est en train de mobiliser une réponse coordonnée face au virus Zika dans le but d'atténuer la menace dans les pays touchés et de réduire la propagation ultérieure à l'échelle internationale.
"Forte de vastes ressources et d'expertise, la FAO est prête à apporter sa contribution face à cette situation d'urgence en pleine évolution", a déclaré son directeur général, José Graziano da Silva, dans une allocution publiée mercredi.
"Le virus Zika étant transmis à l'homme essentiellement par les moustiques du genre Aedes, une mesure capitale pour maîtriser la diffusion de la maladie est d'intensifier la lutte contre les populations de moustiques dans les zones concernées et à risque.
"En tant qu'organisme pilote des Nations unies en matière de santé animale et de lutte contre les ravageurs, la FAO peut aider les nations touchées avec des interventions ciblées, tout en garantissant la sécurité des habitants et de l'environnement contre les risques dérivant de l'utilisation inappropriée de produits chimiques potentiellement dangereux.
"Nous assisterons vraisemblablement, du moins à court terme, à une forte augmentation de la pulvérisation d'insecticides sur les populations de moustiques ou pour le traitement des eaux. Une série de mesures plus immédiates et relativement simples pouvant être prises contre la propagation du virus est de veiller à l'élimination des eaux stagnantes que choisissent les moustiques pour se reproduire.
"Il faut encourager et aider les communautés touchées à vider, bien nettoyer et frotter chaque semaine les abreuvoirs. Les mares et autres flaques d'eau stagnante doivent également être drainées et éliminées.
"Lorsque l'utilisation intensive d'insecticides s'avère indispensable, la FAO insiste sur la protection de la santé humaine et de la chaîne alimentaire. Sur ce point, nous sommes bien placés pour aider les pays et les régions touchés à empêcher la propagation du virus".
Dans un programme conjoint avec l'OMS, la FAO a élaboré une série de recommandations sur la gestion rationnelle des insecticides. Par exemple, par souci d'efficacité et de sécurité, il est important d'utiliser et de mélanger des pesticides de bonne qualité selon les instructions du producteur.
Les travaux de la FAO sur les menaces pour l'agriculture et la santé d'origine animale imputables au changement climatique, les agro-écosystèmes et les politiques d'affectation des terres, l'alerte rapide en cas de flambées de maladies, comme ce qui a été fait avec des partenaires sur la fièvre de la Vallée du Rift (autre maladie transmise par les moustiques en Afrique) peuvent servir à prévoir à l'avance et à garantir que les pays disposent de plans de prévention préalable aux Amériques.
Par ses travaux sur le suivi des régimes météorologiques, la FAO peut analyser les mouvements et l'évolution des habitats du moustique Aedes, contribuant ainsi à atténuer ou arrêter la propagation du virus.
L'expérience avérée de la FAO en matière de lutte contre les maladies animales (par exemple: peste bovine, grippe aviaire ou trypanosomiase transmise par la mouche tsé-tsé) peut être utile aux pays d'Amérique latine et des Caraïbes pour affronter ce problème ensemble.
Mais en dehors de l'utilisation d'insecticides, il existe d'autres moyens de lutter contre la propagation du virus Zika. Une solution à plus longue échéance serait la Technique de l'insecte stérile mise au point par le Programme mixte FAO/AIEA sur les techniques nucléaires dans l'alimentation et l'agriculture.
Il s'agit d'une forme de lutte biologique à base de rayonnements ionisants pour stériliser des insectes nuisibles mâles élevés en grande quantité dans des sites spécialisés, puis relâchés dans la nature. Depuis plus de 50 ans, elle fait ses preuves dans le monde entier pour lutter contre divers ravageurs des cultures tels que: mouches des fruits, mouche tsé-tsé, lucilie bouchère ou teignes. Son déploiement contre les moustiques vecteurs de maladies, comme les porteurs des virus Zika, Chikungunya et Dengue, est en cours avec quelques programmes-pilote déjà couronnés de succès et d'autres en voie de réalisation.
-0- PANA MA/NFB/JSG/IBA 10fev2016
"Forte de vastes ressources et d'expertise, la FAO est prête à apporter sa contribution face à cette situation d'urgence en pleine évolution", a déclaré son directeur général, José Graziano da Silva, dans une allocution publiée mercredi.
"Le virus Zika étant transmis à l'homme essentiellement par les moustiques du genre Aedes, une mesure capitale pour maîtriser la diffusion de la maladie est d'intensifier la lutte contre les populations de moustiques dans les zones concernées et à risque.
"En tant qu'organisme pilote des Nations unies en matière de santé animale et de lutte contre les ravageurs, la FAO peut aider les nations touchées avec des interventions ciblées, tout en garantissant la sécurité des habitants et de l'environnement contre les risques dérivant de l'utilisation inappropriée de produits chimiques potentiellement dangereux.
"Nous assisterons vraisemblablement, du moins à court terme, à une forte augmentation de la pulvérisation d'insecticides sur les populations de moustiques ou pour le traitement des eaux. Une série de mesures plus immédiates et relativement simples pouvant être prises contre la propagation du virus est de veiller à l'élimination des eaux stagnantes que choisissent les moustiques pour se reproduire.
"Il faut encourager et aider les communautés touchées à vider, bien nettoyer et frotter chaque semaine les abreuvoirs. Les mares et autres flaques d'eau stagnante doivent également être drainées et éliminées.
"Lorsque l'utilisation intensive d'insecticides s'avère indispensable, la FAO insiste sur la protection de la santé humaine et de la chaîne alimentaire. Sur ce point, nous sommes bien placés pour aider les pays et les régions touchés à empêcher la propagation du virus".
Dans un programme conjoint avec l'OMS, la FAO a élaboré une série de recommandations sur la gestion rationnelle des insecticides. Par exemple, par souci d'efficacité et de sécurité, il est important d'utiliser et de mélanger des pesticides de bonne qualité selon les instructions du producteur.
Les travaux de la FAO sur les menaces pour l'agriculture et la santé d'origine animale imputables au changement climatique, les agro-écosystèmes et les politiques d'affectation des terres, l'alerte rapide en cas de flambées de maladies, comme ce qui a été fait avec des partenaires sur la fièvre de la Vallée du Rift (autre maladie transmise par les moustiques en Afrique) peuvent servir à prévoir à l'avance et à garantir que les pays disposent de plans de prévention préalable aux Amériques.
Par ses travaux sur le suivi des régimes météorologiques, la FAO peut analyser les mouvements et l'évolution des habitats du moustique Aedes, contribuant ainsi à atténuer ou arrêter la propagation du virus.
L'expérience avérée de la FAO en matière de lutte contre les maladies animales (par exemple: peste bovine, grippe aviaire ou trypanosomiase transmise par la mouche tsé-tsé) peut être utile aux pays d'Amérique latine et des Caraïbes pour affronter ce problème ensemble.
Mais en dehors de l'utilisation d'insecticides, il existe d'autres moyens de lutter contre la propagation du virus Zika. Une solution à plus longue échéance serait la Technique de l'insecte stérile mise au point par le Programme mixte FAO/AIEA sur les techniques nucléaires dans l'alimentation et l'agriculture.
Il s'agit d'une forme de lutte biologique à base de rayonnements ionisants pour stériliser des insectes nuisibles mâles élevés en grande quantité dans des sites spécialisés, puis relâchés dans la nature. Depuis plus de 50 ans, elle fait ses preuves dans le monde entier pour lutter contre divers ravageurs des cultures tels que: mouches des fruits, mouche tsé-tsé, lucilie bouchère ou teignes. Son déploiement contre les moustiques vecteurs de maladies, comme les porteurs des virus Zika, Chikungunya et Dengue, est en cours avec quelques programmes-pilote déjà couronnés de succès et d'autres en voie de réalisation.
-0- PANA MA/NFB/JSG/IBA 10fev2016