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Agence Panafricaine d'information
La Cour suprême du Kenya interdit tout débat autour des pétitions électorales
Nairobi, Kenya (PANA) - La Cour suprême du Kenya, qui s'apprête dans quelques jours à prendre une importante décision sur l'organisation de l'élection présidentielle du 4 mars, a publié mercredi une ordonnance interdisant toute déclaration publique relative aux pétitions qui contestent la conduite du scrutin.
"La Cour s'est pleinement saisie de cette affaire", a déclaré le président de la Cour suprême, le juge Willy Mutunga. Pour lui, les partisans de ceux qui contestent l'élection et tous ceux qui doivent apporter une réponse à cette réclamation doivent s'abstenir de tout débat public ou vindicte publique concernant cette affaire.
Selon ce dernier, la Cour suprême a reçu trois pétitions, dont l'une soulève de "simples questions juridiques". La Cour publiera une checklist globale le 25 mars lors d'une conférence préparatoire, en donnant des directives sur les conditions posées à tous les avocats et aux requérants.
La Cour suprême a également mis en garde les journalistes contre tout parti pris dans leur couverture de l'affaire.
Dans sa pétition, Raila Odinga, qui est arrivé deuxième, a demandé à la Cour d'annuler le vote présidentiel au motif que le fichier électoral a été falsifié au profit de son adversaire, Uhuru Kenyatta.
Dans une autre pétition, déposée mardi, M. Odinga demande aussi un audit des résultats. Il a demandé à la Commission électorale indépendante (IEBC) de fournir les mots de passe de toutes les machines d'identification électronique des électeurs.
Les principaux accusés dans cette affaire, l'IEBC et le président élu, Uhuru Kenyatta, ont déposé leurs déclarations sous serment auprès de la Cour, jugeant les élections libres et justes et répondant aux normes internationales.
Mais pour M. Odinga, l'élection était supposée utiliser le système d'identification électronique des électeurs dont la panne a été planifiée pour profiter indûment à Uhuru Kenyatta.
Il assure que Kenyatta et son parti semblaient avoir eu accès aux résultats confidentiels.
L'équipe de M. Odinga affirme également que 1,5 million d'électeurs ont été ajoutés au système qui était programmé pour donner à M. Kenyatta un avantage indû.
-0- PANA AO/VAO/NFB/TBM/SOC 20mars2013
"La Cour s'est pleinement saisie de cette affaire", a déclaré le président de la Cour suprême, le juge Willy Mutunga. Pour lui, les partisans de ceux qui contestent l'élection et tous ceux qui doivent apporter une réponse à cette réclamation doivent s'abstenir de tout débat public ou vindicte publique concernant cette affaire.
Selon ce dernier, la Cour suprême a reçu trois pétitions, dont l'une soulève de "simples questions juridiques". La Cour publiera une checklist globale le 25 mars lors d'une conférence préparatoire, en donnant des directives sur les conditions posées à tous les avocats et aux requérants.
La Cour suprême a également mis en garde les journalistes contre tout parti pris dans leur couverture de l'affaire.
Dans sa pétition, Raila Odinga, qui est arrivé deuxième, a demandé à la Cour d'annuler le vote présidentiel au motif que le fichier électoral a été falsifié au profit de son adversaire, Uhuru Kenyatta.
Dans une autre pétition, déposée mardi, M. Odinga demande aussi un audit des résultats. Il a demandé à la Commission électorale indépendante (IEBC) de fournir les mots de passe de toutes les machines d'identification électronique des électeurs.
Les principaux accusés dans cette affaire, l'IEBC et le président élu, Uhuru Kenyatta, ont déposé leurs déclarations sous serment auprès de la Cour, jugeant les élections libres et justes et répondant aux normes internationales.
Mais pour M. Odinga, l'élection était supposée utiliser le système d'identification électronique des électeurs dont la panne a été planifiée pour profiter indûment à Uhuru Kenyatta.
Il assure que Kenyatta et son parti semblaient avoir eu accès aux résultats confidentiels.
L'équipe de M. Odinga affirme également que 1,5 million d'électeurs ont été ajoutés au système qui était programmé pour donner à M. Kenyatta un avantage indû.
-0- PANA AO/VAO/NFB/TBM/SOC 20mars2013