PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La CPI envisage l'ouverture du procès pour les violences post-électorales au Kenya
Nairobi, Kenya (PANA) - La Cour pénale internationale (CPI) envisage l'ouverture en mars 2013 du procès des quatre Kenyans accusés de crimes contre l'humanité durant les violences post-électorales de 2008.
Les quatre accusés sont William Ruto, Joshua Sang, Uhuru Kenyatta et Francis Muthaura.
M. Ruto est un ex-ministre de l'Education, M. Kenyatta, fils du premier président du Kenya, Mzee Jomo Kenyatta, est un ex-ministre des Finances et vice-Premier ministre dans le gouvernement actuel.
M. Muthaura, le plus âgé des quatre suspects, est l'ex-directeur de la Fonction publique et ancien chef du cabinet présidentiel.
M. Kenyatta a démissionné de son poste de ministre des Finances, mais a choisi de rester vice-Premier ministre et membre du Parlement pour Gatundu Sud, après que le CPI a décidé son inculpation avec ses trois autres co-accusés en janvier.
M. Muthaura a également démissionné de son poste de directeur de la fonction publique après la décision de la Haye.
Cependant, MM. Uhuru et Ruto ont maintenu leurs candidatures aux prochaines élections, prévues le 4 mars 2013.
Ils sont accusés de porter la plus grosse part de responsabilité dans les violences post-électorales en vertu de leur influence dans la société et des postes qu'ils occupaient dans le gouvernement au moment des violences.
Ils sont accusés d'être responsables du déplacement forcé de populations, du viol, du massacre de manifestants non-armés par la police, de la destruction de biens et de violations diverses des droits de l'homme.
Les violences ont éclaté après que le président sortant, Mwai Kibaki, et son principal adversaire de l'époque (son actuel Premier ministre), Raila Odinga, s'étaient tous deux déclarés vainqueurs de l'élection présidentielle.
M. Uhuru et Ruto étaient chacun dans un des deux camps adverses avant les élections et durant les violences. M. Uhuru Kenyatta était un haut responsable du Parti de l'unité nationale (PNU), M. Kibaki, tandis que M. Ruto était membre du Mouvement Démocratique Orange (pro-Odinga).
Le chaos s'était installé quand le président de la Commission électorale du Kenya (ECK), aujourd'hui dissoute, Samuel Kivuite, avait déclaré M. Kibaki vainqueur au grand dam de M. Odinga qui affirmait que le scrutin était truqué et qu'il était le vainqueur.
MM. Kenyatta et Ruto, le présentateur de radio Sang, l'ex-ministre de l'Industrialisation Henry Kosgei, l'ex-commissaire de police, le général à la retraite Hussein Ali et M. Muthaura se sont retrouvés à la Haye, accusés de porter la plus grosse part de responsabilité des violences post-électorales au Kenya qui ont fait 1.300 morts et 350.000 déplacés à l'époque.
C'était après que la Commission d'enquête sur les violences post-électorales (CIPEV), formée par le gouvernement kenyan pour enquêter sur ces évènements, les avait indexés pour l'éviction forcée des populations, le viol, le massacre de manifestants non-armés par la police, l'encouragement et le financement des violences et pour violations des droits de l'homme en général.
La Commission, présidée par le juge de la Haute cour, Philip Waki, avait remis leurs noms, entre autres, au médiateur de l'Union africaine (UA), Kofi Annan, qui avait finalement transmis cette liste à la CPI.
Les chambres préliminaires de la CPI avaient finalement blanchi M. Kosgei et le général Ali, et inculpé les autres accusés.
A La Haye lundi, le bureau du procureur de la CPI et les avocats de la défense se sont entendus sur la date du 4 mars pour l'ouverture du procès.
La chambre d'Accusation va rendre son verdict sur cette date proposée le 13 juillet tout en donnant le calendrier du procès.
"L'accusation n'a aucune objection à ce que les procès démarrent après mars 2013", a déclaré Florence Darquest-Lane, la représentante du bureau du procureur.
L'avocat de M. Ruto, David Hooper, s'est déclaré satisfait que l'accusation ne s'oppose pas à la date du mois de mars.
Le présentateur de radio Sang, qui était présent à l'audience ce lundi, était représenté par Katwa Kigen qui n' exprimé aucune objection à la proposition du mois de mars.
L'accusation a cependant demandé à la défense de s'engager par écrit à ce que les accusés comparaissent quelques soient les résultats des élections générales.
-0- PANA DJ/VAO/FJG/AAS/SOC 11juin2012
Les quatre accusés sont William Ruto, Joshua Sang, Uhuru Kenyatta et Francis Muthaura.
M. Ruto est un ex-ministre de l'Education, M. Kenyatta, fils du premier président du Kenya, Mzee Jomo Kenyatta, est un ex-ministre des Finances et vice-Premier ministre dans le gouvernement actuel.
M. Muthaura, le plus âgé des quatre suspects, est l'ex-directeur de la Fonction publique et ancien chef du cabinet présidentiel.
M. Kenyatta a démissionné de son poste de ministre des Finances, mais a choisi de rester vice-Premier ministre et membre du Parlement pour Gatundu Sud, après que le CPI a décidé son inculpation avec ses trois autres co-accusés en janvier.
M. Muthaura a également démissionné de son poste de directeur de la fonction publique après la décision de la Haye.
Cependant, MM. Uhuru et Ruto ont maintenu leurs candidatures aux prochaines élections, prévues le 4 mars 2013.
Ils sont accusés de porter la plus grosse part de responsabilité dans les violences post-électorales en vertu de leur influence dans la société et des postes qu'ils occupaient dans le gouvernement au moment des violences.
Ils sont accusés d'être responsables du déplacement forcé de populations, du viol, du massacre de manifestants non-armés par la police, de la destruction de biens et de violations diverses des droits de l'homme.
Les violences ont éclaté après que le président sortant, Mwai Kibaki, et son principal adversaire de l'époque (son actuel Premier ministre), Raila Odinga, s'étaient tous deux déclarés vainqueurs de l'élection présidentielle.
M. Uhuru et Ruto étaient chacun dans un des deux camps adverses avant les élections et durant les violences. M. Uhuru Kenyatta était un haut responsable du Parti de l'unité nationale (PNU), M. Kibaki, tandis que M. Ruto était membre du Mouvement Démocratique Orange (pro-Odinga).
Le chaos s'était installé quand le président de la Commission électorale du Kenya (ECK), aujourd'hui dissoute, Samuel Kivuite, avait déclaré M. Kibaki vainqueur au grand dam de M. Odinga qui affirmait que le scrutin était truqué et qu'il était le vainqueur.
MM. Kenyatta et Ruto, le présentateur de radio Sang, l'ex-ministre de l'Industrialisation Henry Kosgei, l'ex-commissaire de police, le général à la retraite Hussein Ali et M. Muthaura se sont retrouvés à la Haye, accusés de porter la plus grosse part de responsabilité des violences post-électorales au Kenya qui ont fait 1.300 morts et 350.000 déplacés à l'époque.
C'était après que la Commission d'enquête sur les violences post-électorales (CIPEV), formée par le gouvernement kenyan pour enquêter sur ces évènements, les avait indexés pour l'éviction forcée des populations, le viol, le massacre de manifestants non-armés par la police, l'encouragement et le financement des violences et pour violations des droits de l'homme en général.
La Commission, présidée par le juge de la Haute cour, Philip Waki, avait remis leurs noms, entre autres, au médiateur de l'Union africaine (UA), Kofi Annan, qui avait finalement transmis cette liste à la CPI.
Les chambres préliminaires de la CPI avaient finalement blanchi M. Kosgei et le général Ali, et inculpé les autres accusés.
A La Haye lundi, le bureau du procureur de la CPI et les avocats de la défense se sont entendus sur la date du 4 mars pour l'ouverture du procès.
La chambre d'Accusation va rendre son verdict sur cette date proposée le 13 juillet tout en donnant le calendrier du procès.
"L'accusation n'a aucune objection à ce que les procès démarrent après mars 2013", a déclaré Florence Darquest-Lane, la représentante du bureau du procureur.
L'avocat de M. Ruto, David Hooper, s'est déclaré satisfait que l'accusation ne s'oppose pas à la date du mois de mars.
Le présentateur de radio Sang, qui était présent à l'audience ce lundi, était représenté par Katwa Kigen qui n' exprimé aucune objection à la proposition du mois de mars.
L'accusation a cependant demandé à la défense de s'engager par écrit à ce que les accusés comparaissent quelques soient les résultats des élections générales.
-0- PANA DJ/VAO/FJG/AAS/SOC 11juin2012