PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
L'émissaire de l'ONU félicite la CPI sur le procès de Ntaganda
New York, Etats-Unis (PANA) – Au moment où le procès à la Cour pénale internationale (CPI) du chef rebelle congolais, Bosco Ntaganda, s'est ouvert mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, la représentante spéciale des Nations unies sur la violence sexuelle dans les conflits, Mme Zainab Bangura, a déclaré qu'il a servi de rappel fort aux dirigeants militaires accusés d'actes similaires que la justice finira toujours par triompher.
Mme Bangura, dans un communiqué publié jeudi à New York, a décrit le procès de la CPI comme "une victoire pour les survivants des attaques sauvages qui auraient été perpétrés sous la direction militaire de M. Ntaganda, pour les familles de ces survivants et les défenseurs des droits humains se battant en leurs noms".
M. Ntaganda, ancien chef adjoint de l'état-major des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), est accusé de 13 chefs de crimes de guerre et cinq chefs de crimes contre l'humanité commis en 2002 et 2003.
Les accusations portées contre lui comprennent le viol, l'assassinat et l'enrôlement d'enfants soldats; M. Ntaganda a plaidé non coupable à la première journée du procès.
Toutefois, le responsable de l'ONU a félicité la CPI de poursuivre l'affaire, et a fait l'éloge des victimes, des témoins et des experts participant au procès, déclarant : "Leur courage et leur détermination à obtenir justice sont sources d'inspiration pour nous et la communauté internationale, du fait que nous continuons à lutter ensemble pour éradiquer la violence sexuelle dans les conflits ".
Mme Bangura a également noté que son bureau, ainsi que l'équipe d'experts de l'ONU et de l'action de l'ONU contre la violence sexuelle dans le conflit continuent de soutenir le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) à mettre en œuvre les engagements pris en vertu du Communiqué-conjoint sur la lutte à la fin de la violence sexuelle dans les conflits.
L'accord, a-t-elle déclaré, comprend la reddition des comptes pour de tels crimes.
"Je suis heureuse d'entendre qu'un tribunal militaire a accusé 18 soldats et agents de police de meurtres et de viols dans le cadre de crimes commis dans les localités de Kasindi, Mbau, Nobili et Kamango dans la province orientale du Nord-Kivu", a-t-elle déclaré.
Elle a également appelé le gouvernement de la RDC à assurer la mise en œuvre du plan d'actions des forces armées contre les violences sexuelles et à traduire les auteurs en justice et à consentir des réparations aux victimes.
-0- PANA AA / VAO/MTA/TBM/SOC 03sept2015
Mme Bangura, dans un communiqué publié jeudi à New York, a décrit le procès de la CPI comme "une victoire pour les survivants des attaques sauvages qui auraient été perpétrés sous la direction militaire de M. Ntaganda, pour les familles de ces survivants et les défenseurs des droits humains se battant en leurs noms".
M. Ntaganda, ancien chef adjoint de l'état-major des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), est accusé de 13 chefs de crimes de guerre et cinq chefs de crimes contre l'humanité commis en 2002 et 2003.
Les accusations portées contre lui comprennent le viol, l'assassinat et l'enrôlement d'enfants soldats; M. Ntaganda a plaidé non coupable à la première journée du procès.
Toutefois, le responsable de l'ONU a félicité la CPI de poursuivre l'affaire, et a fait l'éloge des victimes, des témoins et des experts participant au procès, déclarant : "Leur courage et leur détermination à obtenir justice sont sources d'inspiration pour nous et la communauté internationale, du fait que nous continuons à lutter ensemble pour éradiquer la violence sexuelle dans les conflits ".
Mme Bangura a également noté que son bureau, ainsi que l'équipe d'experts de l'ONU et de l'action de l'ONU contre la violence sexuelle dans le conflit continuent de soutenir le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) à mettre en œuvre les engagements pris en vertu du Communiqué-conjoint sur la lutte à la fin de la violence sexuelle dans les conflits.
L'accord, a-t-elle déclaré, comprend la reddition des comptes pour de tels crimes.
"Je suis heureuse d'entendre qu'un tribunal militaire a accusé 18 soldats et agents de police de meurtres et de viols dans le cadre de crimes commis dans les localités de Kasindi, Mbau, Nobili et Kamango dans la province orientale du Nord-Kivu", a-t-elle déclaré.
Elle a également appelé le gouvernement de la RDC à assurer la mise en œuvre du plan d'actions des forces armées contre les violences sexuelles et à traduire les auteurs en justice et à consentir des réparations aux victimes.
-0- PANA AA / VAO/MTA/TBM/SOC 03sept2015