PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
L'attaque d'Al Shabaab contre une base de l'armée révéle le caractére actif des cellules d'Al-Qaïda à Lamu
Nairobi, Kenya (PANA) - Le meurtre de 11 agents d'Al-Shabaab, dont de hauts commandants, lors d'un raid dimanche sur un camp militaire des Forces de défense du Kenya (Kdf) situé à Buare dans la région côtière de Lamu, a confirmé que les cellules terroristes établies par le haut commandement d'Al-Qaïda dans la région restent actives.
Le porte-parole des Kdf, le colonel David Obonyo, a affirmé que l'armée a "agressivement repoussé" l'attaque sur le camp militaire situé à 39 km au nord de Baragoni à Lamu, près de la frontière du Kenya avec la Somalie. Mais les analystes de sécurité disent que le fait que le groupe ait atteint la porte du camp militaire reflète un manque de sécurité.
L'attaque a eu lieu dimanche, un an après le massacre de Mpeketoni, au cours duquel 67 personnes ont été soit abattues soit tuées par l'explosion de grenades dans l'attaque d'Al Shabaab sur Lamu, suscitant la destruction de succursales de banques, de bureaux gouvernementaux et de sièges de clubs.
Les Cellules terroristes actives de Lamu étaient autrefois entre les mains de hauts commandants d'Al-Qaïda dont Saleh Ali Nabhan, l'un des cerveaux de l'attentat sur le Paradise Hôtel en 2002 et Fazul Abdullah Mohammed, un Comorien soupçonné d'avoir mené des attaques sur l'ambassade des Etats-unis à Nairobi en août 1998.
La nouvelle attaque sur le camp de l'armée à Baure situé à Lamu, qui précède le massacre du village de Mpeketoni perpétré dimanche, a été dirigé par un commandant du nom de Luqman Osman Issa, alias Shirwa. Il figure parmi les 11 militants tués dans la fusillade avec les forces kenyanes.
Les agents de sécurité présents à Lamu ont déclaré lundi que Shirwa a mené les massacres de Mpeketoni en juin 2014. Le groupe était présent sur place pour un autre bain de sang mais son plan diabolique a été déjoué avec la mort des commandants et des autres terroristes devant le Camp de Buare.
Deux soldats des Kdf ont été tués pendant l'attaque et les responsables des Kdf ont affirmé qu'ils seront honorés pour avoir contribué à éliminer les hauts commandants d'Al Shabaab à Lamu.
Un djihadiste britannique, Thomas Evans, qui s'est converti à l'Islam et a adopté le nom d'Abdul Hakim, a également été tué lors du raid sur le camp militaire. La Police kenyane n'a pas encore identifié les autres membres de la cellule terroriste d'Al Shabaab dans la région, notamment un autre homme de race blanche qui a été tué pendant le raid.
Le quotidien privé kenyan, "The Standard", a rattaché Shirwa à une famille d'anciens combattants du djihad, dont un membre a été impliqué dans la planification de l'attentat sur le Paradise Hôtel en 2002.
Les responsables kenyans ont qualifié l'élimination des principaux agents de "grande victoire" dans la lutte contre l'extrémisme dans la région.
Lamu est un endroit stratégique pour les agents de sécurité internationaux qui tentent de recueillir des informations sur d'éventuelles attaques terroristes au Kenya, contre les intérêts américains et occidentaux dans son ensemble.
-0- PANA AO/SEG/AKA/BEH/IBA 16 juin 2015
Le porte-parole des Kdf, le colonel David Obonyo, a affirmé que l'armée a "agressivement repoussé" l'attaque sur le camp militaire situé à 39 km au nord de Baragoni à Lamu, près de la frontière du Kenya avec la Somalie. Mais les analystes de sécurité disent que le fait que le groupe ait atteint la porte du camp militaire reflète un manque de sécurité.
L'attaque a eu lieu dimanche, un an après le massacre de Mpeketoni, au cours duquel 67 personnes ont été soit abattues soit tuées par l'explosion de grenades dans l'attaque d'Al Shabaab sur Lamu, suscitant la destruction de succursales de banques, de bureaux gouvernementaux et de sièges de clubs.
Les Cellules terroristes actives de Lamu étaient autrefois entre les mains de hauts commandants d'Al-Qaïda dont Saleh Ali Nabhan, l'un des cerveaux de l'attentat sur le Paradise Hôtel en 2002 et Fazul Abdullah Mohammed, un Comorien soupçonné d'avoir mené des attaques sur l'ambassade des Etats-unis à Nairobi en août 1998.
La nouvelle attaque sur le camp de l'armée à Baure situé à Lamu, qui précède le massacre du village de Mpeketoni perpétré dimanche, a été dirigé par un commandant du nom de Luqman Osman Issa, alias Shirwa. Il figure parmi les 11 militants tués dans la fusillade avec les forces kenyanes.
Les agents de sécurité présents à Lamu ont déclaré lundi que Shirwa a mené les massacres de Mpeketoni en juin 2014. Le groupe était présent sur place pour un autre bain de sang mais son plan diabolique a été déjoué avec la mort des commandants et des autres terroristes devant le Camp de Buare.
Deux soldats des Kdf ont été tués pendant l'attaque et les responsables des Kdf ont affirmé qu'ils seront honorés pour avoir contribué à éliminer les hauts commandants d'Al Shabaab à Lamu.
Un djihadiste britannique, Thomas Evans, qui s'est converti à l'Islam et a adopté le nom d'Abdul Hakim, a également été tué lors du raid sur le camp militaire. La Police kenyane n'a pas encore identifié les autres membres de la cellule terroriste d'Al Shabaab dans la région, notamment un autre homme de race blanche qui a été tué pendant le raid.
Le quotidien privé kenyan, "The Standard", a rattaché Shirwa à une famille d'anciens combattants du djihad, dont un membre a été impliqué dans la planification de l'attentat sur le Paradise Hôtel en 2002.
Les responsables kenyans ont qualifié l'élimination des principaux agents de "grande victoire" dans la lutte contre l'extrémisme dans la région.
Lamu est un endroit stratégique pour les agents de sécurité internationaux qui tentent de recueillir des informations sur d'éventuelles attaques terroristes au Kenya, contre les intérêts américains et occidentaux dans son ensemble.
-0- PANA AO/SEG/AKA/BEH/IBA 16 juin 2015