PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
L’Espace Entente, une zone de paix relativement appréciable, selon les chefs d’Etat
Niamey, Niger (PANA) - Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du Conseil de l’Entente réunis à Niamey pour la 3eme Conférence ont estimé qu’en dépit d’un contexte régional, continental et mondial, caractérisé par des menaces terroristes graves, l’Espace Entente demeure «une zone de paix relativement appréciable qu’il convient de renforcer».
Dans un communiqué final rendu public, mardi, les chefs d’Etat ont toutefois approuvé l’institution d’une réunion annuelle des ministres en charge de la Sécurité et des Frontières et la réalisation d’une étude relative à un Mécanisme entente de médiation et de gestion des conflits et à un Mécanisme Entente de Renseignements.
Concernant les questions d’intérêt international, la Conférence des chefs d’Etat a constaté, avec satisfaction, «l’efficacité des actions menées» par la coalition internationale dans le but de réduire et d’éliminer, à terme, les capacités de nuisance de l’Etat Islamique qui a perdu, depuis 2015, les villes de Kobané en Syrie, de Tikrit, Ramadi et Palmyre en Irak et de Syrte en Libye.
S’agissant de Boko Haram, appendice de Daech, dans l’environnement proche de l’Espace Entente, «la Conférence s’est réjouie des résultats très encourageants», de la stratégie régionale de lutte contre cette secte mise en œuvre par les Forces de Défense et de Sécurité du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad.
Sur le front malien, la Conférence estime qu’en dépit de la violation répétitive de l’accord de paix signé, il y a un an, les efforts soutenus du gouvernement malien avec le soutien des pays de la sous-région, de l’Union africaine et de la Communauté internationale, permettant d’espérer une normalisation progressive et durable de la situation dans le Nord de ce pays frère.
Selon le communiqué final, en matière de coopération politique et culturelle, l’observation des élections et la promotion des activités culturelles et sportives à partir de l’année 2015, ont permis d’améliorer la visibilité du Conseil de l’Entente.
Par ailleurs, les chefs d’Etat du Conseil de l’Entente se sont réjouis de ce que la réalisation de projets communautaires dans les domaines de l’électrification solaire, la construction d’écoles, de centres de Santé, ainsi que la réalisation de forages d’eau potable au profit des zones rurales, "ont été bien accueillies par les populations concernées".
Abordant la situation politique dans l’Espace Entente, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont réjouis de l’organisation réussie dans tous les Etats membres depuis 2014, des élections présidentielles, législatives et locales et ce, dans les délais constitutionnels. "Dans tous les Etats, les observateurs nationaux et internationaux ont témoigné du caractère démocratique, équitable et crédible de ces élections».
Afin de permettre au Secrétariat exécutif du Conseil de l’Entente de disposer de sources alternatives de financement, la Conférence a autorisé la réalisation d’un programme immobilier dans tous les Etats membres sur la base du Partenariat Public-Privé (PPP). Ce programme démarrera avec la construction de l’immeuble du siège à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.
La Conférence a désigné unanimement Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République togolaise, en qualité de président en exercice du Conseil de l’Entente pour une période de deux ans.
Le Conseil de l'Entente a été créé en 1959 par le Niger, le Dahomey (actuel Bénin) la Haute Volta (actuel Burkina Faso) et la Côte d'Ivoire, qui seront rejoints en 1966 par le Togo. Le Mali, le Sénégal et la Guinée sont observateurs.
Six chefs d’Etat ont pris part au Sommet de Niamey. Il s'agit de Issoufou Mahamadou du Niger, Faure Eyadéma du Togo, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Patrice Talon du Bénin et Ibrahim Boubakar Keïta du Mali.
-0- PANA SA/IS/IBA 12juil2016
Dans un communiqué final rendu public, mardi, les chefs d’Etat ont toutefois approuvé l’institution d’une réunion annuelle des ministres en charge de la Sécurité et des Frontières et la réalisation d’une étude relative à un Mécanisme entente de médiation et de gestion des conflits et à un Mécanisme Entente de Renseignements.
Concernant les questions d’intérêt international, la Conférence des chefs d’Etat a constaté, avec satisfaction, «l’efficacité des actions menées» par la coalition internationale dans le but de réduire et d’éliminer, à terme, les capacités de nuisance de l’Etat Islamique qui a perdu, depuis 2015, les villes de Kobané en Syrie, de Tikrit, Ramadi et Palmyre en Irak et de Syrte en Libye.
S’agissant de Boko Haram, appendice de Daech, dans l’environnement proche de l’Espace Entente, «la Conférence s’est réjouie des résultats très encourageants», de la stratégie régionale de lutte contre cette secte mise en œuvre par les Forces de Défense et de Sécurité du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad.
Sur le front malien, la Conférence estime qu’en dépit de la violation répétitive de l’accord de paix signé, il y a un an, les efforts soutenus du gouvernement malien avec le soutien des pays de la sous-région, de l’Union africaine et de la Communauté internationale, permettant d’espérer une normalisation progressive et durable de la situation dans le Nord de ce pays frère.
Selon le communiqué final, en matière de coopération politique et culturelle, l’observation des élections et la promotion des activités culturelles et sportives à partir de l’année 2015, ont permis d’améliorer la visibilité du Conseil de l’Entente.
Par ailleurs, les chefs d’Etat du Conseil de l’Entente se sont réjouis de ce que la réalisation de projets communautaires dans les domaines de l’électrification solaire, la construction d’écoles, de centres de Santé, ainsi que la réalisation de forages d’eau potable au profit des zones rurales, "ont été bien accueillies par les populations concernées".
Abordant la situation politique dans l’Espace Entente, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont réjouis de l’organisation réussie dans tous les Etats membres depuis 2014, des élections présidentielles, législatives et locales et ce, dans les délais constitutionnels. "Dans tous les Etats, les observateurs nationaux et internationaux ont témoigné du caractère démocratique, équitable et crédible de ces élections».
Afin de permettre au Secrétariat exécutif du Conseil de l’Entente de disposer de sources alternatives de financement, la Conférence a autorisé la réalisation d’un programme immobilier dans tous les Etats membres sur la base du Partenariat Public-Privé (PPP). Ce programme démarrera avec la construction de l’immeuble du siège à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.
La Conférence a désigné unanimement Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République togolaise, en qualité de président en exercice du Conseil de l’Entente pour une période de deux ans.
Le Conseil de l'Entente a été créé en 1959 par le Niger, le Dahomey (actuel Bénin) la Haute Volta (actuel Burkina Faso) et la Côte d'Ivoire, qui seront rejoints en 1966 par le Togo. Le Mali, le Sénégal et la Guinée sont observateurs.
Six chefs d’Etat ont pris part au Sommet de Niamey. Il s'agit de Issoufou Mahamadou du Niger, Faure Eyadéma du Togo, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Patrice Talon du Bénin et Ibrahim Boubakar Keïta du Mali.
-0- PANA SA/IS/IBA 12juil2016