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Agence Panafricaine d'information
L'Assemblée nationale nigérienne adopte la Déclaration de politique générale du gouvernement
Niamey, Niger (PANA) - L’Assemblée nationale du Niger a adopté ce samedi, à l’unanimité des députés de la majorité présidentielle, la Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier ministre, Brigi Raffini, en l’absence des députés de l’opposition.
Dans une déclaration rendue publique, les députés de l’opposition ont expliqué leur rejet du texte présenté par le gouvernement, par les griefs contre la politique qu’entend mettre en œuvre le gouvernement.
Les députés membres des groupes parlementaires de la majorité ont, à cet effet, validé à l’unanimité la feuille de route du gouvernement pour le second mandat du président Issoufou Mahamadou.
Le DPG, qui présente les grands axes de la politique gouvernementale pour le nouveau quinquennat, reprend pour l’essentiel les promesses électorales du candidat Issoufou Mahamadou ainsi que les grandes lignes de son discours d’investiture.
Il s’agit d’un programme dénommé « Renaissance, acte 2 » qui a été articulé autour de 8 axes prioritaires, notamment promouvoir la renaissance culturelle, poursuivre la consolidation des institutions démocratiques, assurer la sécurité des personnes et des biens, garantir l'accès à l'eau potable pour tous.
Les autres axes de la DPG concernent la sécurité alimentaire à travers l'initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), le développement des infrastructures énergétiques et de communication, le développement des secteurs sociaux (éducation et santé) et la promotion de l’emploi des jeunes.
D’un coût global estimé à quelques 8.225,3 milliards de FCFA, la DPG s’étalera sur la période 2016-2020, tandis que le Premier ministre entend tout mettre en œuvre en faveur de la mobilisation des ressources financières nécessaires à la réalisation de cet « ambitieux programme ».
Selon les prévisions du gouvernement, le budget sera alimenté à hauteur de 65,40% par la mobilisation des ressources internes, les ressources externes devant atteindre 34,60%.
Ces ressources seront allouées pour la réalisation d’actions et de projets dans les secteurs érigés en priorités pour le développement du pays, notamment la sécurité (10%), l’éducation (25%), la santé (10%), le développement rural et la sécurité alimentaire (15%), l’hydraulique rurale et urbaine (9%), l’énergie et infrastructures (10%), les régies financières (1%), le reste (20%) étant alloués aux « autres secteurs ».
Selon le Premier ministre, pour la mise en œuvre de la Déclaration de Politique Générale, le gouvernement va élaborer un Programme de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) qui sera accompagné par des Plans d’actions par ministère.
La présentation de la DPG, qui a été adoptée en Conseil des ministres le jeudi 2 juin dernier, s’est faite conformément aux dispositions de l’article 76 de la Constitution qui dispose que : «A son entrée en fonction et après délibération du Conseil des ministres, le Premier ministre fait une Déclaration de Politique Générale devant l'Assemblée nationale».
-0- PANA SA/SSB/IBA 12JUIN2016
Dans une déclaration rendue publique, les députés de l’opposition ont expliqué leur rejet du texte présenté par le gouvernement, par les griefs contre la politique qu’entend mettre en œuvre le gouvernement.
Les députés membres des groupes parlementaires de la majorité ont, à cet effet, validé à l’unanimité la feuille de route du gouvernement pour le second mandat du président Issoufou Mahamadou.
Le DPG, qui présente les grands axes de la politique gouvernementale pour le nouveau quinquennat, reprend pour l’essentiel les promesses électorales du candidat Issoufou Mahamadou ainsi que les grandes lignes de son discours d’investiture.
Il s’agit d’un programme dénommé « Renaissance, acte 2 » qui a été articulé autour de 8 axes prioritaires, notamment promouvoir la renaissance culturelle, poursuivre la consolidation des institutions démocratiques, assurer la sécurité des personnes et des biens, garantir l'accès à l'eau potable pour tous.
Les autres axes de la DPG concernent la sécurité alimentaire à travers l'initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), le développement des infrastructures énergétiques et de communication, le développement des secteurs sociaux (éducation et santé) et la promotion de l’emploi des jeunes.
D’un coût global estimé à quelques 8.225,3 milliards de FCFA, la DPG s’étalera sur la période 2016-2020, tandis que le Premier ministre entend tout mettre en œuvre en faveur de la mobilisation des ressources financières nécessaires à la réalisation de cet « ambitieux programme ».
Selon les prévisions du gouvernement, le budget sera alimenté à hauteur de 65,40% par la mobilisation des ressources internes, les ressources externes devant atteindre 34,60%.
Ces ressources seront allouées pour la réalisation d’actions et de projets dans les secteurs érigés en priorités pour le développement du pays, notamment la sécurité (10%), l’éducation (25%), la santé (10%), le développement rural et la sécurité alimentaire (15%), l’hydraulique rurale et urbaine (9%), l’énergie et infrastructures (10%), les régies financières (1%), le reste (20%) étant alloués aux « autres secteurs ».
Selon le Premier ministre, pour la mise en œuvre de la Déclaration de Politique Générale, le gouvernement va élaborer un Programme de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) qui sera accompagné par des Plans d’actions par ministère.
La présentation de la DPG, qui a été adoptée en Conseil des ministres le jeudi 2 juin dernier, s’est faite conformément aux dispositions de l’article 76 de la Constitution qui dispose que : «A son entrée en fonction et après délibération du Conseil des ministres, le Premier ministre fait une Déclaration de Politique Générale devant l'Assemblée nationale».
-0- PANA SA/SSB/IBA 12JUIN2016