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Kenya: Le Procureur général plaide pour des efforts concertés dans la guerre contre les exécutions extra-judiciaires
Nairobi, Kenya (PANA) - Le directeur kényan en charge des poursuites publiques, le Procureur en chef, Noordin Haji, veut que toutes les parties prenantes redoublent d'efforts dans la lutte contre les exécutions extra-judiciaires et les disparitions forcées attribuées à la Police.
Il a déclaré que les derniers cas concernant le sujet ont soulevé des inquiétudes au moment où le pays continue à perdre des jeunes, principalement dans les bidonvilles situés dans les zones urbaines, notamment à Nairobi, à cause des assassinats orchestrés par la police pour en majorité des crimes dans lesquels des jeunes seraient impliqués.
M. Haji a fait cette déclaration au cours des festivités marquant le 25ème anniversaire d'une organisation pour les droits de l'homme, l'Unité indépendante médico-légale, à Nairobi.
"La violation des droits de l'homme est une menace cynique qui a des impacts de différentes portées dans notre société. Elle sape la démocratie, l'Etat de droit, et conduit à la peur et à l'intimidation", a-t-il déclaré.
Elle sape également, selon M. Haji, la confiance du peuple aux institutions qui gouvernent le pays et laisse la roue libre aux crimes organisés, au terrorisme, et permet ainsi aux autres menaces à la sécurité humaine de prospérer.
Il s'est engagé pour que les réformes du système judiciaire soient efficaces et capables de remédier à tous ces manquements et à tous ces problèmes notoires.
Selon le procureur général kényan, la guerre contre les exécutions extra-judiciaires se focalisera sur la prévention, la détection et la punition des coupables.
Des organisations de droits de l'homme comme l'IMLU, y compris l'autorité indépendante en charge de la supervision de la police, sont déjà à pied d'œuvre pour enquêter sur des centaines d'exécutions extra-judiciaires qui ont eu lieu au cours des 12 derniers mois.
Par le truchement du Bureau du directeur en charge des poursuites publiques (ODPP), M. Haji a dit vouloir apporter, non seulement de l'aide à la justice criminelle kényane afin qu'elle retrouve la plénitude de ses potentialités, mais également il entend être aux avant-postes de la lutte contre la corruption.
M. Haji avait récemment soutenu et donné son feu vert pour qu'un avocat britannique puisse poursuivre et se constituer avocat contre un éminent juge kényan.
Son bureau a en effet autorisé l'avocat britannique, le professeur Khawar Qureshi, inscrit au Barreau de Sa Majesté, à officier comme avocat étranger au Kenya dans une affaire dans laquelle la vice-juge en chef, Mme Philomena Mwilu, est poursuivie pour corruption, et ceci au grand dam et à la colère de ses avocats, dont le Sénateur James Orengo, qui veulent disqualifier l'avocat britannique à exercer au Kenya.
Un autre éminent avocat inscrit au Barreau kényan, en la personne de Orengo, a soutenu que le professeur Qureshi ne peut pas représenter le directeur en charge des poursuites publiques dans ce dossier puisque ne possédant pas les instruments tels que le certificat d'admission qui lui permet d'exercer au Kenya.
-0- PANA DJ/VAO/BAD/IS/SOC 08déc2018
Il a déclaré que les derniers cas concernant le sujet ont soulevé des inquiétudes au moment où le pays continue à perdre des jeunes, principalement dans les bidonvilles situés dans les zones urbaines, notamment à Nairobi, à cause des assassinats orchestrés par la police pour en majorité des crimes dans lesquels des jeunes seraient impliqués.
M. Haji a fait cette déclaration au cours des festivités marquant le 25ème anniversaire d'une organisation pour les droits de l'homme, l'Unité indépendante médico-légale, à Nairobi.
"La violation des droits de l'homme est une menace cynique qui a des impacts de différentes portées dans notre société. Elle sape la démocratie, l'Etat de droit, et conduit à la peur et à l'intimidation", a-t-il déclaré.
Elle sape également, selon M. Haji, la confiance du peuple aux institutions qui gouvernent le pays et laisse la roue libre aux crimes organisés, au terrorisme, et permet ainsi aux autres menaces à la sécurité humaine de prospérer.
Il s'est engagé pour que les réformes du système judiciaire soient efficaces et capables de remédier à tous ces manquements et à tous ces problèmes notoires.
Selon le procureur général kényan, la guerre contre les exécutions extra-judiciaires se focalisera sur la prévention, la détection et la punition des coupables.
Des organisations de droits de l'homme comme l'IMLU, y compris l'autorité indépendante en charge de la supervision de la police, sont déjà à pied d'œuvre pour enquêter sur des centaines d'exécutions extra-judiciaires qui ont eu lieu au cours des 12 derniers mois.
Par le truchement du Bureau du directeur en charge des poursuites publiques (ODPP), M. Haji a dit vouloir apporter, non seulement de l'aide à la justice criminelle kényane afin qu'elle retrouve la plénitude de ses potentialités, mais également il entend être aux avant-postes de la lutte contre la corruption.
M. Haji avait récemment soutenu et donné son feu vert pour qu'un avocat britannique puisse poursuivre et se constituer avocat contre un éminent juge kényan.
Son bureau a en effet autorisé l'avocat britannique, le professeur Khawar Qureshi, inscrit au Barreau de Sa Majesté, à officier comme avocat étranger au Kenya dans une affaire dans laquelle la vice-juge en chef, Mme Philomena Mwilu, est poursuivie pour corruption, et ceci au grand dam et à la colère de ses avocats, dont le Sénateur James Orengo, qui veulent disqualifier l'avocat britannique à exercer au Kenya.
Un autre éminent avocat inscrit au Barreau kényan, en la personne de Orengo, a soutenu que le professeur Qureshi ne peut pas représenter le directeur en charge des poursuites publiques dans ce dossier puisque ne possédant pas les instruments tels que le certificat d'admission qui lui permet d'exercer au Kenya.
-0- PANA DJ/VAO/BAD/IS/SOC 08déc2018