PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
HRW exige une justice pour les victimes du massacre de "Kasese'' en Ouganda
Nairobi, Kenya (PANA) - L'Organisation internationale pour la défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW), a lancé un appel à l'endroit du gouvernement ougandais pour qu'il traduise en justice les auteurs du massacre de Kasese, qui avait entraîné la mort de plus de 100 personnes.
Selon la sentinelle des droits de l'homme, le gouvernement ougandais devrait instituer une enquête indépendante, identifier les personnes responsables du massacre qui avait eu lieu en 2016, avant de les traduire devant les juridictions compétentes du pays.
HRW est une organisation non-gouvernementale et non-lucrative comprenant 400 membres à travers le monde.
"Les autorités ougandaises ont manqué à leur devoir d'ouvrir des enquêtes pour identifier les membres de la police et de l'armée responsables de la tuerie de plus de 100 personnes dans l'Ouest de l'Ouganda en 2016", a déclaré un chercheur de la division de recherche de l'organisation en Afrique, Oryem Nyeko, dans un communiqué.
Pour rappel, le 26 novembre 2016, à la suite de tensions entre le gouvernement et les populations de Bakonzo du Royaume de Rwenzururu, dans l'Ouest de l'Ouganda, les forces de sécurité gouvernementales avaient attaqué les locaux du Premier ministre du Royaume dans la ville de Kasese.
Le gouvernement, selon HRW, avait justifié son acte par une répression d'un mouvement soupçonné armé dans la région, dans lequel étaient également impliqués les gardes qui assuraient la sécurité permanente du Premier ministre du Royaume.
Dans les heures qui avaient suivi, les civils vivant dans les communautés avoisinantes avaient affronté la police, entraînant ainsi la mort de 14 policiers et 32 civils.
Le lendemain, les forces sécuritaires gouvernementales avaient lancé un assaut dans le Palais de Charles Wesley Mumbere; le roi de Rwenzururu continue depuis lors de demander des réponses pour cette tuerie.
"Les chercheurs de Human Rights Watch avaient découvert qu'au moins 55 personnes avaient été tuées le 26 novembre, et plus de 100 personnes, le 27 novembre. Les autorités gouvernementales avaient dénombré 103 personnes, dont des membres de la police, sans fournir de date précise, tandis que les membres de la Communauté avaient établi une liste de 115 adultes et 15 enfants pour le 27 novembre seulement", a indiqué M. Nyeko.
En dépit des appels répétés de Human Rights Watch et d'autres organisations à l'intérieur et en dehors de l'Ouganda, aucune investigation indépendante sur ces tueries n'a jusqu'ici été conduite.
Les autorités gouvernementales ont, pour leur part, déclaré ne pas être en mesure d'ouvrir des enquêtes sur ces assassinats, tant que les civils arrêtés n'auront pas été traduits devant la justice.
HRW lance par conséquent un appel pour que justice soit rendue au plus vite .
-0- PANA DJ/VAO/BAD/IS/SOC 29nov2018
Selon la sentinelle des droits de l'homme, le gouvernement ougandais devrait instituer une enquête indépendante, identifier les personnes responsables du massacre qui avait eu lieu en 2016, avant de les traduire devant les juridictions compétentes du pays.
HRW est une organisation non-gouvernementale et non-lucrative comprenant 400 membres à travers le monde.
"Les autorités ougandaises ont manqué à leur devoir d'ouvrir des enquêtes pour identifier les membres de la police et de l'armée responsables de la tuerie de plus de 100 personnes dans l'Ouest de l'Ouganda en 2016", a déclaré un chercheur de la division de recherche de l'organisation en Afrique, Oryem Nyeko, dans un communiqué.
Pour rappel, le 26 novembre 2016, à la suite de tensions entre le gouvernement et les populations de Bakonzo du Royaume de Rwenzururu, dans l'Ouest de l'Ouganda, les forces de sécurité gouvernementales avaient attaqué les locaux du Premier ministre du Royaume dans la ville de Kasese.
Le gouvernement, selon HRW, avait justifié son acte par une répression d'un mouvement soupçonné armé dans la région, dans lequel étaient également impliqués les gardes qui assuraient la sécurité permanente du Premier ministre du Royaume.
Dans les heures qui avaient suivi, les civils vivant dans les communautés avoisinantes avaient affronté la police, entraînant ainsi la mort de 14 policiers et 32 civils.
Le lendemain, les forces sécuritaires gouvernementales avaient lancé un assaut dans le Palais de Charles Wesley Mumbere; le roi de Rwenzururu continue depuis lors de demander des réponses pour cette tuerie.
"Les chercheurs de Human Rights Watch avaient découvert qu'au moins 55 personnes avaient été tuées le 26 novembre, et plus de 100 personnes, le 27 novembre. Les autorités gouvernementales avaient dénombré 103 personnes, dont des membres de la police, sans fournir de date précise, tandis que les membres de la Communauté avaient établi une liste de 115 adultes et 15 enfants pour le 27 novembre seulement", a indiqué M. Nyeko.
En dépit des appels répétés de Human Rights Watch et d'autres organisations à l'intérieur et en dehors de l'Ouganda, aucune investigation indépendante sur ces tueries n'a jusqu'ici été conduite.
Les autorités gouvernementales ont, pour leur part, déclaré ne pas être en mesure d'ouvrir des enquêtes sur ces assassinats, tant que les civils arrêtés n'auront pas été traduits devant la justice.
HRW lance par conséquent un appel pour que justice soit rendue au plus vite .
-0- PANA DJ/VAO/BAD/IS/SOC 29nov2018