PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
France:"Les réfugiés et les enfants migrants rencontrent des difficultés pour l'accès à l'éducation", souligne un rapport des Nations unies.
Paris, France (PANA) - Les enfants migrants et les enfants réfugiés sont confrontés à d'innombrables difficultés pour aller à l'école et accéder à l'éducation, a révélé un nouveau rapport des Nations unies publié mardi et qui a également mis l'accent sur les faiblesses structurelles des systèmes nationaux qui peuvent parfois exclure les enfants en déplacement.
Selon l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), des facteurs tels que l'existence d'écoles non certifiées, la différence linguistique et les ressources limitées, sont en train de tenir loin les enfants migrants des écoles et des perspectives d'une vie meilleure.
"Le droit de ces enfants à une éducation de qualité, même s'il est reconnu de plus en plus sur les papiers et documents, il est bafoué dans les salles de classe et dans les cours de l'école et sont respectés que par une poignée de gouvernements", a déclaré l'agence des Nations unies dans un communiqué de presse, annonçant par ailleurs la sortie sans tarder de son rapport de surveillance de l'éducation au niveau mondial.
"Dans les deux années qui ont suivi la Déclaration de New York pour les réfugiés et migrants, les enfants réfugiés ont raté 1,5 milliard de jours de classe", indique le rapport.
A part ces découvertes ahurissantes, le rapport a cependant noté des progrès, notamment dans certains pays qui accueillent le plus nombre de réfugiés, qui ont intégré dans leur système éducatif national, les enfants réfugiés.
Parmi ces pays, on peut en citer certains à faibles revenus, tels que le Tchad, l'Ethiopie et l'Ouganda, tandis que le Canada et l'Irlande sont leaders en matière de mise en œuvre de politiques éducatives inclusives en faveur des réfugiés.
M. Audrey Azoulay, directeur général de l'UNESCO, a souligné l'importance de l'éducation pour rendre les communautés plus fortes et résilientes.
"Tout le monde perd, si l'éducation des migrants et des réfugiés est ignorée. L'éducation est la clé pour la cohésion et l'inclusion. L'accroissement de salles de classe avec des diversités, tout en étant un défi pour les professeurs, peut également renforcer le respect pour la diversité et constitue une occasion pour se connaître mutuellement", a ajouté le patron de l'UNESCO.
L'édition 2018 du rapport, qui se focalise sur la migration, les déplacements et l'éducation, a en outre mis l'accent sur la nécessité de ressources additionnelles en faveur des pays à faible et à revenus intermédiaires, qui accueillent presque 90% des réfugiés au niveau mondial et qui sont souvent confrontés à des problèmes de manque de fonds.
"Les bailleurs ont besoin de multiplier leurs dépenses par trois pour l'éducation des réfugiés et s'assurer d'un soutien à long terme", a ajouté l'UNESCO.
Le rapport a également lancé un appel pour une meilleure compréhension et planification pour satisfaire les besoins en éducation des migrants et des personnes déplacées et une représentation plus précise et grande de l'histoire de la migration et des déplacements pour combattre les préjugés.
Le rapport a conclu en recommandant aux enseignants des réfugiés et migrants d'être outillés d'une meilleure préparation pour pouvoir faire face au problème de la diversité et d'autres difficultés.
-0- PANA MA/BAD/BEH/IBA 21nov2018
Selon l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), des facteurs tels que l'existence d'écoles non certifiées, la différence linguistique et les ressources limitées, sont en train de tenir loin les enfants migrants des écoles et des perspectives d'une vie meilleure.
"Le droit de ces enfants à une éducation de qualité, même s'il est reconnu de plus en plus sur les papiers et documents, il est bafoué dans les salles de classe et dans les cours de l'école et sont respectés que par une poignée de gouvernements", a déclaré l'agence des Nations unies dans un communiqué de presse, annonçant par ailleurs la sortie sans tarder de son rapport de surveillance de l'éducation au niveau mondial.
"Dans les deux années qui ont suivi la Déclaration de New York pour les réfugiés et migrants, les enfants réfugiés ont raté 1,5 milliard de jours de classe", indique le rapport.
A part ces découvertes ahurissantes, le rapport a cependant noté des progrès, notamment dans certains pays qui accueillent le plus nombre de réfugiés, qui ont intégré dans leur système éducatif national, les enfants réfugiés.
Parmi ces pays, on peut en citer certains à faibles revenus, tels que le Tchad, l'Ethiopie et l'Ouganda, tandis que le Canada et l'Irlande sont leaders en matière de mise en œuvre de politiques éducatives inclusives en faveur des réfugiés.
M. Audrey Azoulay, directeur général de l'UNESCO, a souligné l'importance de l'éducation pour rendre les communautés plus fortes et résilientes.
"Tout le monde perd, si l'éducation des migrants et des réfugiés est ignorée. L'éducation est la clé pour la cohésion et l'inclusion. L'accroissement de salles de classe avec des diversités, tout en étant un défi pour les professeurs, peut également renforcer le respect pour la diversité et constitue une occasion pour se connaître mutuellement", a ajouté le patron de l'UNESCO.
L'édition 2018 du rapport, qui se focalise sur la migration, les déplacements et l'éducation, a en outre mis l'accent sur la nécessité de ressources additionnelles en faveur des pays à faible et à revenus intermédiaires, qui accueillent presque 90% des réfugiés au niveau mondial et qui sont souvent confrontés à des problèmes de manque de fonds.
"Les bailleurs ont besoin de multiplier leurs dépenses par trois pour l'éducation des réfugiés et s'assurer d'un soutien à long terme", a ajouté l'UNESCO.
Le rapport a également lancé un appel pour une meilleure compréhension et planification pour satisfaire les besoins en éducation des migrants et des personnes déplacées et une représentation plus précise et grande de l'histoire de la migration et des déplacements pour combattre les préjugés.
Le rapport a conclu en recommandant aux enseignants des réfugiés et migrants d'être outillés d'une meilleure préparation pour pouvoir faire face au problème de la diversité et d'autres difficultés.
-0- PANA MA/BAD/BEH/IBA 21nov2018