PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Dix-huit des 24 candidats de l'élection présidentielle du 29 juillet au Mali vont rejeter les résultats
Bamako, Mali (PANA) - En attendant la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle, qui s'est déroulée dimanche au Mal, 18 des vingt-quatre candidats en lice ont unanimement dénoncé les conditions dans lesquelles a été organisé le scrutin et comptent rejeter les résultats de cette élection qui seront proclamés au plus tard vendredi par les autorités compétentes.
Dans une déclaration rendue publique, les 18 candidats, réunis mercredi à la Maison de la Presse à Bamako, disent avoir "constaté de graves et multiples anomalies qui ont émaillé le processus électoral avant et pendant le scrutin du 29 juillet dernier sur l’ensemble du territoire national".
Selon eux, ces anomalies sont "l’utilisation abusive des moyens de l’Etat par le président de la République sortant et candidat à sa propre succession, la propagande de l’ensemble du gouvernement sur le prétendu bilan du président, faussant ainsi de façon flagrante l’égalité de traitement des candidats en période électorale, notamment par les médias publics, le retrait massif de cartes d’électeur par des personnes non titulaires et non habilitées, la corruption et l’achat du vote des électeurs".
A ces griefs, ajoutent les 18, "le bourrage d’urnes, l’attribution de résultats fantaisistes à des candidats, l’absence des cartes d’électeur non distribuées dans de nombreux bureaux de vote en violation de la Loi électorale, le non affichage de listes électorales devant certains bureaux et l’utilisation illégale de procurations dans certains bureaux de vote".
Ces motifs sont suffisants aux yeux de ces candidats pour demander "instamment une évaluation de la mise en œuvre des mesures annoncées lors de la rencontre entre les candidats et le Premier ministre le 28 juillet dernier, la publication de tous les résultats bureau de vote par bureau de vote, la publication du nombre de procurations utilisé par bureau de vote, le démenti par la Cour constitutionnelle de graves accusations portées contre elle et l’ouverture d’une enquête judiciaire, la publication de la liste détaillée des localités et des bureaux de vote où l’élection n’a pu se tenir le 29 juillet 2018".
"Considérant la gravité des faits ainsi constatés, nous n’accepterons pas des résultats affectés par les irrégularités énoncées ci-dessus, appelons les observateurs nationaux et internationaux à examiner et analyser avec la plus grande neutralité nos observations et critiques", ont insisté les 18 candidats à l’élection présidentielle dans leur déclaration commune.
Parmi les 18 candidats ayant signé la déclaration figurent le chef de file de l'opposition, Soumaila Cissé, l'ancien Premier ministre Modibo Sidibé, le richissime homme d'affaires Aliou Boubacar Diallo et la seule femme candidate, Mme Kanté Djénéba N'Diaye.
La Cour constitutionnelle a été accusée par certains médias d'avoir reçu 900 millions de FCFA du président sortant Ibrahim Boubacar Kéita pour trancher en sa faveur.
Le Cour constitutionnelle a démenti et envisage de saisir la Justice.
-0- PANA GT/JSG/IBA 02août2018
Dans une déclaration rendue publique, les 18 candidats, réunis mercredi à la Maison de la Presse à Bamako, disent avoir "constaté de graves et multiples anomalies qui ont émaillé le processus électoral avant et pendant le scrutin du 29 juillet dernier sur l’ensemble du territoire national".
Selon eux, ces anomalies sont "l’utilisation abusive des moyens de l’Etat par le président de la République sortant et candidat à sa propre succession, la propagande de l’ensemble du gouvernement sur le prétendu bilan du président, faussant ainsi de façon flagrante l’égalité de traitement des candidats en période électorale, notamment par les médias publics, le retrait massif de cartes d’électeur par des personnes non titulaires et non habilitées, la corruption et l’achat du vote des électeurs".
A ces griefs, ajoutent les 18, "le bourrage d’urnes, l’attribution de résultats fantaisistes à des candidats, l’absence des cartes d’électeur non distribuées dans de nombreux bureaux de vote en violation de la Loi électorale, le non affichage de listes électorales devant certains bureaux et l’utilisation illégale de procurations dans certains bureaux de vote".
Ces motifs sont suffisants aux yeux de ces candidats pour demander "instamment une évaluation de la mise en œuvre des mesures annoncées lors de la rencontre entre les candidats et le Premier ministre le 28 juillet dernier, la publication de tous les résultats bureau de vote par bureau de vote, la publication du nombre de procurations utilisé par bureau de vote, le démenti par la Cour constitutionnelle de graves accusations portées contre elle et l’ouverture d’une enquête judiciaire, la publication de la liste détaillée des localités et des bureaux de vote où l’élection n’a pu se tenir le 29 juillet 2018".
"Considérant la gravité des faits ainsi constatés, nous n’accepterons pas des résultats affectés par les irrégularités énoncées ci-dessus, appelons les observateurs nationaux et internationaux à examiner et analyser avec la plus grande neutralité nos observations et critiques", ont insisté les 18 candidats à l’élection présidentielle dans leur déclaration commune.
Parmi les 18 candidats ayant signé la déclaration figurent le chef de file de l'opposition, Soumaila Cissé, l'ancien Premier ministre Modibo Sidibé, le richissime homme d'affaires Aliou Boubacar Diallo et la seule femme candidate, Mme Kanté Djénéba N'Diaye.
La Cour constitutionnelle a été accusée par certains médias d'avoir reçu 900 millions de FCFA du président sortant Ibrahim Boubacar Kéita pour trancher en sa faveur.
Le Cour constitutionnelle a démenti et envisage de saisir la Justice.
-0- PANA GT/JSG/IBA 02août2018