PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Des efforts pour conserver l'équilibre hydraulique en Tunisie
Tunis, Tunisie (PANA) - Les dernières pluies tombées en Tunisie durant le mois de mars ont permis de relever d'environ 258 millions m3 le niveau des réserves hydrauliques des barrages pour les porter actuellement à 626 millions m3, selon le Directeur général des Barrages et Grands travaux hydrauliques du ministère tunisien de l'Agriculture, Saad Seddik.
Le chef de l'Etat tunisien, Moncef Marzouki, a affirmé lors de l'ouverture d'une journée d'études sur "le système hydraulique du pays à l'horizon 2030", que la rareté des eaux en Tunisie était devenue une question géostratégique de premier ordre et souligné les défis auxquels le pays va faire face à moyen terme dans le domaine de la diminution des réserves hydrauliques.
C'est pourquoi, les Tunisiens seront heureux d'une bonne saison des pluies, compte tenu du grand nombre d'agriculteurs qui dépendent de l'agriculture comme source de leur vie, sans compter les forêts d'oliviers qui constituent l'espace vert le plus important du pays.
La nature du climat en Tunisie, caractérisée par la sécheresse ou une situation de quasi-sécheresse, fait que les ressources hydrauliques changent selon les saisons et les zones, les quantités de pluies dans l'année ne dépassant pas 100 millimètres dans l'extrême-sud et s'élèvent à 1.500 millimètres à l'extrême nord-ouest.
La Tunisie a pu satisfaire les demandes de plus en plus importantes en eau dans tous les secteurs, même pendant les périodes de sécheresse et ce, malgré les facteurs limitatifs à la disponibilité des ressources en eau.
La Tunisie a, en effet, adopté un plan complet basé sur des techniques modernes et exécuté dans le cadre d'une bonne gestion des eaux.
Des études faites par l'Institut tunisien des études stratégiques sur le système hydraulique du pays ont montré que la pression sur la demande en eau nécessitera, à partir de 2020, en termes de qualité, de faire appel aux eaux de surface pour l'extrême-nord de la Tunisie et aux eaux de dessalement pour la partie Est.
C'est pourquoi, ajoute l'Institut, la disponibilité en eau pour le pays sera essentiellement basée sur les grands barrages et les stations de dessalement.
Selon les statistiques du ministère de l'Agriculture, la totalité des populations des centres urbains ont accès à l'eau potable, contre 82 pc des habitants du Rif central, la consommation d'eau par personne étant estimée à 450 m3 par an.
Une bonne gestion de la demande en eau revêt une grande importance pour les politiques hydrauliques en moyen et long termes afin de satisfaire les besoins et notamment, dans le domaine agricole, le plus grand consommateur en eaux, avec un taux de 80 pc.
En effet, les zones d'irrigation ont atteint 410.000 ha, reparties en 225 ha réalisés grâce à des investissements publics et 185 ha faits par le secteur privé.
Des dizaines de grands barrages et des lacs montagneux ont été réalisés dans le cadre d'un programme de préservation des eaux souterraines.
A côté de ces barrages, 5.030 puits profonds fournissant 1.144 millions m3 ont été construits.
Selon les dernières évaluations, les réserves totales d'eau du pays sont estimées à 4.825 millions m3, reparties à 2.700 m3 en eaux de surface et 2.125 en eaux souterraines.
Afin de satisfaire les demandes de plus en plus importantes en eau, les études stratégiques ont mis en place des plans qui prévoient une mise à disposition de 95 pc de ressources en eaux, soit 4.45 milliards m3 à l'horizon 2016.
Les demandes en eau vont augmenter les difficultés de la couverture sécuritaire hydraulique en Tunisie, si l'on sait que les ressources en eau constituent un élément essentiel pour assurer le développement durable dans les secteurs économique et social, notamment avec l'augmentation des besoins hydrauliques pour l'agriculture, l'industrie et le tourisme.
Sur le même registre, les études démontrent que le coût de dessalement des eaux de mer est très élevé et il serait difficile à la Tunisie de pouvoir l'assurer à cause des moyens limités dont dispose le pays.
-0- PANA AD/IN/JSG/IBA 24mar2014
Le chef de l'Etat tunisien, Moncef Marzouki, a affirmé lors de l'ouverture d'une journée d'études sur "le système hydraulique du pays à l'horizon 2030", que la rareté des eaux en Tunisie était devenue une question géostratégique de premier ordre et souligné les défis auxquels le pays va faire face à moyen terme dans le domaine de la diminution des réserves hydrauliques.
C'est pourquoi, les Tunisiens seront heureux d'une bonne saison des pluies, compte tenu du grand nombre d'agriculteurs qui dépendent de l'agriculture comme source de leur vie, sans compter les forêts d'oliviers qui constituent l'espace vert le plus important du pays.
La nature du climat en Tunisie, caractérisée par la sécheresse ou une situation de quasi-sécheresse, fait que les ressources hydrauliques changent selon les saisons et les zones, les quantités de pluies dans l'année ne dépassant pas 100 millimètres dans l'extrême-sud et s'élèvent à 1.500 millimètres à l'extrême nord-ouest.
La Tunisie a pu satisfaire les demandes de plus en plus importantes en eau dans tous les secteurs, même pendant les périodes de sécheresse et ce, malgré les facteurs limitatifs à la disponibilité des ressources en eau.
La Tunisie a, en effet, adopté un plan complet basé sur des techniques modernes et exécuté dans le cadre d'une bonne gestion des eaux.
Des études faites par l'Institut tunisien des études stratégiques sur le système hydraulique du pays ont montré que la pression sur la demande en eau nécessitera, à partir de 2020, en termes de qualité, de faire appel aux eaux de surface pour l'extrême-nord de la Tunisie et aux eaux de dessalement pour la partie Est.
C'est pourquoi, ajoute l'Institut, la disponibilité en eau pour le pays sera essentiellement basée sur les grands barrages et les stations de dessalement.
Selon les statistiques du ministère de l'Agriculture, la totalité des populations des centres urbains ont accès à l'eau potable, contre 82 pc des habitants du Rif central, la consommation d'eau par personne étant estimée à 450 m3 par an.
Une bonne gestion de la demande en eau revêt une grande importance pour les politiques hydrauliques en moyen et long termes afin de satisfaire les besoins et notamment, dans le domaine agricole, le plus grand consommateur en eaux, avec un taux de 80 pc.
En effet, les zones d'irrigation ont atteint 410.000 ha, reparties en 225 ha réalisés grâce à des investissements publics et 185 ha faits par le secteur privé.
Des dizaines de grands barrages et des lacs montagneux ont été réalisés dans le cadre d'un programme de préservation des eaux souterraines.
A côté de ces barrages, 5.030 puits profonds fournissant 1.144 millions m3 ont été construits.
Selon les dernières évaluations, les réserves totales d'eau du pays sont estimées à 4.825 millions m3, reparties à 2.700 m3 en eaux de surface et 2.125 en eaux souterraines.
Afin de satisfaire les demandes de plus en plus importantes en eau, les études stratégiques ont mis en place des plans qui prévoient une mise à disposition de 95 pc de ressources en eaux, soit 4.45 milliards m3 à l'horizon 2016.
Les demandes en eau vont augmenter les difficultés de la couverture sécuritaire hydraulique en Tunisie, si l'on sait que les ressources en eau constituent un élément essentiel pour assurer le développement durable dans les secteurs économique et social, notamment avec l'augmentation des besoins hydrauliques pour l'agriculture, l'industrie et le tourisme.
Sur le même registre, les études démontrent que le coût de dessalement des eaux de mer est très élevé et il serait difficile à la Tunisie de pouvoir l'assurer à cause des moyens limités dont dispose le pays.
-0- PANA AD/IN/JSG/IBA 24mar2014