PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Décès de Madiba : la presse algérienne pleure sa disparition
Alger, Algérie (PANA) - Les journaux algériens ont, dans leur écrasante majorité, commenté à la Une, ce samedi, la mort du monument africain et symbole de la lutte du peuple sud-africain contre l’Apartheid, Nelson Mandela dit "Madiba".
« Le père de la nation arc-en-ciel tire sa révérence », barre la grande manchette du journal gouvernemental "El Moudjahid", qui a rendu un vibrant hommage à l’ancien président sud-africain et grand ami de l’Algérie.
« Nelson Mandela, décédé jeudi à l'âge de 95 ans, a incarné, au plus haut point, le combat du continent africain pour sa dignité, sa liberté et pour le recouvrement de son indépendance. À l’instar de ces figures illustres comme Kwame N’krumah, Jomo Kenyatta, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral, il a consacré sa vie entière à lutter contre la discrimination raciale, l’oppression coloniale, pour un monde juste, pour l’avènement d’une société qui abhorre les injustices et les iniquités », écrit le doyen de la presse algérienne.
« Evoquer la figure de Nelson Mandela, c’est se replonger en ces temps pleins d’espoir, de lutte et d’affirmation d’une Afrique mobilisée courageusement pour reconquérir ce qu’elle a de plus cher et de plus précieux. Entre lui et l’Algérie, il y a un profond sentiment fait de fidélité mutuelle, de respect réciproque et de solidarité agissante, forgé à l’aune de la défense des valeurs humaines les plus sacrées », a-t-il ajouté.
Le journal privé, "El Watan", lui aussi, regrette la disparition de Mandela, en mettant à sa Une une photo d’un Mandela brandissant son poing, et barrée de sa phrase: « l’Algérie a fait de moi un homme ».
Le journal d’Omar Belhouchet porte au pinacle le combat pour la dignité et l’engagement humaniste de Madiba. « Le soleil s’est éteint », titre l’éditorialiste du quotidien francophone, qualifiant, dans son billet, Mandela de «géant des géants du siècle dernier ».
« Même si sa mort était attendue, l’annonce de la nouvelle a été reçue comme un électrochoc», déplore-t-il, non sans souligner: « Adepte du Mahatma Ghandi, il a réussi, par sa détermination et son abnégation, à mettre fin à l’apartheid et à créer l’espoir pour une Afrique du Sud juste et multiraciale ».
Et l'éditorialiste d’"El Watan" de conclure: « Mandela a marqué de son empreinte et pour toujours, l’histoire de l’humanité ».
L’autre grand journal francophone, "Liberté", titre à sa Une agrémentée d’un dessin de son illustre caricaturiste Ali Dilem : « Le monde pleure Mandela ».
« Homme de courage, sa disparition a été une véritable onde de choc, malgré son âge et sa longue hospitalisation. Mais les légendes sont-elles mortelles ?», s’est interrogé, dans son éditorial, le directeur de ce journal, qui estime que «Mandela vient d’entrer dans l’histoire une seconde fois, de son vivant d’abord, parce qu’il avait forcé l’esprit et maintenant qu’il vient de nous quitter », a-t-il souligné.
-0- PANA CHA/SSB/IBA 08décembre 2013
« Le père de la nation arc-en-ciel tire sa révérence », barre la grande manchette du journal gouvernemental "El Moudjahid", qui a rendu un vibrant hommage à l’ancien président sud-africain et grand ami de l’Algérie.
« Nelson Mandela, décédé jeudi à l'âge de 95 ans, a incarné, au plus haut point, le combat du continent africain pour sa dignité, sa liberté et pour le recouvrement de son indépendance. À l’instar de ces figures illustres comme Kwame N’krumah, Jomo Kenyatta, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral, il a consacré sa vie entière à lutter contre la discrimination raciale, l’oppression coloniale, pour un monde juste, pour l’avènement d’une société qui abhorre les injustices et les iniquités », écrit le doyen de la presse algérienne.
« Evoquer la figure de Nelson Mandela, c’est se replonger en ces temps pleins d’espoir, de lutte et d’affirmation d’une Afrique mobilisée courageusement pour reconquérir ce qu’elle a de plus cher et de plus précieux. Entre lui et l’Algérie, il y a un profond sentiment fait de fidélité mutuelle, de respect réciproque et de solidarité agissante, forgé à l’aune de la défense des valeurs humaines les plus sacrées », a-t-il ajouté.
Le journal privé, "El Watan", lui aussi, regrette la disparition de Mandela, en mettant à sa Une une photo d’un Mandela brandissant son poing, et barrée de sa phrase: « l’Algérie a fait de moi un homme ».
Le journal d’Omar Belhouchet porte au pinacle le combat pour la dignité et l’engagement humaniste de Madiba. « Le soleil s’est éteint », titre l’éditorialiste du quotidien francophone, qualifiant, dans son billet, Mandela de «géant des géants du siècle dernier ».
« Même si sa mort était attendue, l’annonce de la nouvelle a été reçue comme un électrochoc», déplore-t-il, non sans souligner: « Adepte du Mahatma Ghandi, il a réussi, par sa détermination et son abnégation, à mettre fin à l’apartheid et à créer l’espoir pour une Afrique du Sud juste et multiraciale ».
Et l'éditorialiste d’"El Watan" de conclure: « Mandela a marqué de son empreinte et pour toujours, l’histoire de l’humanité ».
L’autre grand journal francophone, "Liberté", titre à sa Une agrémentée d’un dessin de son illustre caricaturiste Ali Dilem : « Le monde pleure Mandela ».
« Homme de courage, sa disparition a été une véritable onde de choc, malgré son âge et sa longue hospitalisation. Mais les légendes sont-elles mortelles ?», s’est interrogé, dans son éditorial, le directeur de ce journal, qui estime que «Mandela vient d’entrer dans l’histoire une seconde fois, de son vivant d’abord, parce qu’il avait forcé l’esprit et maintenant qu’il vient de nous quitter », a-t-il souligné.
-0- PANA CHA/SSB/IBA 08décembre 2013