Agence Panafricaine d'information

Début de l’analyse des données recueillies par la Commission de réconciliation nationale et des réformes au Burkina Faso

Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) – La Commission de la réconciliation nationale et des reformes (Crnr) mise en place au Burkina Faso par le gouvernement de transition après l’éviction du président Compaoré, a entamé, mardi, à Ouagadougou, l’analyse des données recueillies sur le terrain depuis le mois de mai dernier.

Ce premier atelier de réflexion des membres de la Commission porte sur les « crimes, injustices et inégalités sociales au Burkina Faso », avec pour l’objectif de faire un diagnostic exhaustif des crimes, des injustices et inégalités sociales à l’issue de la crise qui a secoué le pays en fin octobre 2014.

Le président de la Commission de réconciliation nationale et des réformes, Mgr Paul Ouédraogo, a indiqué à l’ouverture des travaux qui prendront fin mercredi que les crises se sont succédé au Burkina Faso et les remèdes proposés qui ont fait naître l’espoir à plus d’un, ont vite tourné à la déception et au cauchemar, faute de volonté politique de les mettre en application.

La Commission de réconciliation a été mise en place au Burkina Faso, suite à la crise socio-politique de fin octobre dernier, qui a fait une trentaine de morts et qui a abouti à la fuite de l’ex-président Blaise Compaoré.

En mai dernier, elle a lancé une campagne de collecte, d’une durée de 10 jours, visant à rassembler des contributions pour permettre à la commission d’atteindre son objectif.

Le gouverneur de la région du Centre, Joachim Somda, qui a présidé la cérémonie d’ouverture a soutenu que « les résultats de vos travaux doivent permettre de réconcilier les Burkinabè avec eux-mêmes, avec leur justice, avec leurs différentes administrations, leurs hommes et femmes politiques, avec leurs institutions ».
-0- PANA NDT/BEH/IBA 16 juin 2015