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Crise éthiopienne : L'UNICEF indigné par les frappes aériennes sur les camps de personnes déplacées dans le Tigré

New York, États-Unis (PANA) - Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a exprimé son indignation face aux récentes frappes aériennes sur les camps de personnes déplacées et de réfugiés dans le Tigré, au Nord de l'Éthiopie.

Les attaques des 5 et 7 janvier auraient fait de nombreux morts et blessés parmi les civils, y compris les enfants.

Dans un communiqué publié dimanche, la directrice générale de l'UNICEF, Henrietta Fore, a déclaré que les camps de réfugiés et les établissements de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI), y compris les écoles accueillant les enfants et les familles déplacées et les installations essentielles qui leur fournissent des services humanitaires, sont des biens civils.

"Ne pas les respecter et les protéger des attaques peut constituer une violation du droit humanitaire international", a-t-elle averti.

L'UNICEF a noté que plus d'un an après le début du conflit dans le Tigré, des actes de violence brutaux, y compris des violations graves contre les enfants, continuent d'être perpétrés dans tout le Nord de l'Éthiopie par toutes les parties au conflit.    

L'UNICEF a renouvelé son appel à une cessation immédiate des hostilités.

"Nous exhortons toutes les parties au conflit à s'appuyer sur les premiers signes de progrès de ces dernières semaines, à adhérer au droit international des droits de l'homme, au droit humanitaire et au droit des réfugiés, à faciliter l'accès humanitaire et à protéger les enfants contre tout danger."

Personne n'a revendiqué la responsabilité de cette frappe aérienne sur un camp de l'IPD.

-0- PANA MA/BAI/JSG 10jan2022