PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Consultations d'urgence des Nations unies avec les protagonistes libyens
Tripoli, Libye (PANA) - La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) a annoncé mercredi soir, avoir entrepris une série de consultations urgentes avec les protagonistes de la crise libyenne, en prélude à la convocation de la prochaine série de pourparlers, après que le nouveau round de dialogue inter-libyen prévu au Maroc a été reporté à deux reprises.
Dans un communiqué publié mercredi soir, la MANUL a affirmé que ces consultations urgentes interviennent suite à des développements politiques et de sécurité, en particulier les récents attentats terroristes dans la ville d'al-Ghouba et la décision de la Chambre des représentants (Parlement) de suspendre sa participation au dialogue politique prévu dimanche et lundi au Maroc et reporté à jeudi, avant un nouveau report sine die.
La MANUL a appelé dans son communiqué toutes les parties à ne pas laisser filer cette opportunité de dialogue, les exhortant à renouveler leur engagement à une résolution pacifique de la crise libyenne.
Evoquant les idées fausses dans la couverture médiatique récente concernant les négociations, la MANUL a tenu à préciser que les précédents rounds de dialogue ont été menés dans un environnement responsable et sérieux, avec un sens élevé de la volonté et de la détermination de la part des participants à parvenir à un accord politique global pour mettre fin à la crise libyenne et rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays.
"Les participants et les Nations unies étaient totalement transparents pendant leur travail sur le dialogue", a ajouté le communiqué qui affirme que "les décisions ont été prises par les participants après délibérations et des consultations larges et inclusives".
La MANUL a souligné que les Nations unies estiment que la fin des divisions politiques graves en Libye est d'une importance capitale, ajoutant que leur poursuite posera une menace évidente pour l'unité et la cohésion du pays.
A cet égard, la mission onusienne considère qu'"il est urgent et nécessaire de parvenir à un accord sur un gouvernement fort et indépendant, dont la plus haute priorité doit être la restauration de la confiance des citoyens dans l'Etat libyen, ainsi que la fourniture de services; le terrorisme est une véritable menace pour le processus politique, l'Etat libyen, ainsi que la sécurité et la stabilité du pays et la région".
La MANUL a affirmé que "ce dialogue est destiné à produire des propositions approuvées par les parties prenantes libyennes et soutenues par le peuple", précisant que "toutes les décisions prises par les participants au dialogue, qu'elles soient liées au mécanisme du gouvernement consensuel, la méthode de formulation des tâches, ou pour des arrangements de sécurité liés à un cessez-le-feu et le retrait des éléments armés des villes, sont avant tout des décisions libyennes qui sont prises par consensus des participants, ce qui est un mécanisme déjà accepté, sans ordonnance ou imposition de quelconque partie".
Le communiqué souligne que l'ONU, en tant que facilitateur des séances de dialogue libyo-libyen, est pleinement engagée à l'unité, l'indépendance et la souveraineté de la Libye et à l'impartialité, ainsi qu'à l'objectivité de son travail.
En outre, la MANUL s'est engagée à créer un environnement approprié pour les interlocuteurs pour assurer le succès du dialogue, ajoutant que le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Bernardino Leon, a réaffirmé aux dirigeants libyens la neutralité des Nations unies à de nombreuses reprises, dont la dernière quand il a contacté le Premier ministre intérimaire, Abdallah Al-Theni, pour présenter ses condoléances aux victimes des attentats terroristes d'al-Ghouba.
Dans la conversation téléphonique, M. Leon a déclaré qu'un accord politique représentait la sauvegarde de l'unité et de la capacité de la Libye à lutter contre le terrorisme, a indiqué la MANUL, qui rappelle que son chef a demandé le soutien du gouvernement intérimaire pour le dialogue, assurant M. Al-Theni que la communauté internationale demeure pleinement favorable au dialogue.
La suspension lundi par le Parlement libyen de sa participation au prochain round prévu jeudi au Maroc après les attentats dans l'est du pays, compromet la poursuite de ce nouveau cycle de pourparlers censé aboutir à la formation d'un gouvernement d'union nationale sur lequel tous les espoirs sont fondés pour sortir le pays de la spirale de violence ponctuée par la montée en puissance des groupes armés de la mouvance djihadiste tels que "Daech" (Etat islamique).
-0- PANA BY/TBM/SOC 25fev2015
Dans un communiqué publié mercredi soir, la MANUL a affirmé que ces consultations urgentes interviennent suite à des développements politiques et de sécurité, en particulier les récents attentats terroristes dans la ville d'al-Ghouba et la décision de la Chambre des représentants (Parlement) de suspendre sa participation au dialogue politique prévu dimanche et lundi au Maroc et reporté à jeudi, avant un nouveau report sine die.
La MANUL a appelé dans son communiqué toutes les parties à ne pas laisser filer cette opportunité de dialogue, les exhortant à renouveler leur engagement à une résolution pacifique de la crise libyenne.
Evoquant les idées fausses dans la couverture médiatique récente concernant les négociations, la MANUL a tenu à préciser que les précédents rounds de dialogue ont été menés dans un environnement responsable et sérieux, avec un sens élevé de la volonté et de la détermination de la part des participants à parvenir à un accord politique global pour mettre fin à la crise libyenne et rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays.
"Les participants et les Nations unies étaient totalement transparents pendant leur travail sur le dialogue", a ajouté le communiqué qui affirme que "les décisions ont été prises par les participants après délibérations et des consultations larges et inclusives".
La MANUL a souligné que les Nations unies estiment que la fin des divisions politiques graves en Libye est d'une importance capitale, ajoutant que leur poursuite posera une menace évidente pour l'unité et la cohésion du pays.
A cet égard, la mission onusienne considère qu'"il est urgent et nécessaire de parvenir à un accord sur un gouvernement fort et indépendant, dont la plus haute priorité doit être la restauration de la confiance des citoyens dans l'Etat libyen, ainsi que la fourniture de services; le terrorisme est une véritable menace pour le processus politique, l'Etat libyen, ainsi que la sécurité et la stabilité du pays et la région".
La MANUL a affirmé que "ce dialogue est destiné à produire des propositions approuvées par les parties prenantes libyennes et soutenues par le peuple", précisant que "toutes les décisions prises par les participants au dialogue, qu'elles soient liées au mécanisme du gouvernement consensuel, la méthode de formulation des tâches, ou pour des arrangements de sécurité liés à un cessez-le-feu et le retrait des éléments armés des villes, sont avant tout des décisions libyennes qui sont prises par consensus des participants, ce qui est un mécanisme déjà accepté, sans ordonnance ou imposition de quelconque partie".
Le communiqué souligne que l'ONU, en tant que facilitateur des séances de dialogue libyo-libyen, est pleinement engagée à l'unité, l'indépendance et la souveraineté de la Libye et à l'impartialité, ainsi qu'à l'objectivité de son travail.
En outre, la MANUL s'est engagée à créer un environnement approprié pour les interlocuteurs pour assurer le succès du dialogue, ajoutant que le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Bernardino Leon, a réaffirmé aux dirigeants libyens la neutralité des Nations unies à de nombreuses reprises, dont la dernière quand il a contacté le Premier ministre intérimaire, Abdallah Al-Theni, pour présenter ses condoléances aux victimes des attentats terroristes d'al-Ghouba.
Dans la conversation téléphonique, M. Leon a déclaré qu'un accord politique représentait la sauvegarde de l'unité et de la capacité de la Libye à lutter contre le terrorisme, a indiqué la MANUL, qui rappelle que son chef a demandé le soutien du gouvernement intérimaire pour le dialogue, assurant M. Al-Theni que la communauté internationale demeure pleinement favorable au dialogue.
La suspension lundi par le Parlement libyen de sa participation au prochain round prévu jeudi au Maroc après les attentats dans l'est du pays, compromet la poursuite de ce nouveau cycle de pourparlers censé aboutir à la formation d'un gouvernement d'union nationale sur lequel tous les espoirs sont fondés pour sortir le pays de la spirale de violence ponctuée par la montée en puissance des groupes armés de la mouvance djihadiste tels que "Daech" (Etat islamique).
-0- PANA BY/TBM/SOC 25fev2015