Agence Panafricaine d'information

Cinq morts dans deux attentats à la voiture piégée à l'est de la Libye

Tobrouk, Libye (PANA) - Au moins 5 personnes ont été tuées dans deux attentats séparés à la voiture piégée, le premier à l'aide de deux voitures piégées à Tobrouk (Est) a fait un mort et 12 blessés, selon un nouveau bilan et le second contre le portail de l'aéroport de Lebrag à Beidha également à l'est a fait 4 morts parmi les militaires.

Un kamikaze conduisant une voiture s'est fait exploser devant un point de contrôle de sécurité situé à l'aéroport militaire de Lebrag, blessant 4 militaires qui ont succombé à leur blessure après leur transfert à l'hôpital de la ville, ont indiqué des sources militaires et hospitalières.

L'explosion a provoqué d'importants dégâts au niveau du portail, ainsi que des bâtiments situés à proximité du site de l'attentat dont une mosquée, ont signalé des témoins.

Les explosions à Tobrouk ont eu lieu au marché Al-Ajaj, près de l'Institut du pétrole, non loin d'une artère principale, dans un endroit très fréquenté, selon des témoins qui ajoutent que plusieurs véhicules ont été détruits par les déflagrations.

Deux voitures piégées avaient explosé, dimanche, devant le siège de la direction de la Sûreté de la ville de Chahat (Est), près de l'endroit où le Premier ministre libyen, Abdallalah Al-Theni, rencontrait le chef de la Mission d'appui des Nations unies (MANUL), Bernardino Leon, faisant 13 blessés légers et causant d'importants dégâts.

Ce regain de violence intervient dans le contexte du verdict de la Cour suprême qui a invalidé le nouveau Parlement libyen, exacerbant ainsi les tensions découlant de la crise politique qui dure depuis des mois en Libye.

Selon des observateurs, ces attentats sont des réactions de "désespoir" des groupes armés islamistes très implantés dans la région orientale qui veulent créer une diversion et desserrer l'étau que l'armée libyenne, appuyée par les troupes de l'ancien général à la retraite, Khalifa Haftar, ne cesse de nouer autour des milices à Benghazi en train de perdre le contrôle de la ville.
-0- PANA BY/IS/IBA 12nov2014