PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
COP 24 : Le transport electrique est central pour un avenir durable
Katowice, Pologne (PANA) - Etant donné que le secteur du transport continue d'être un élément catalyseur et un coupable notoire dans la hausse de la température mondiale, des besoins urgents pour des solutions propres - en particulier, des solutions électriques ou "la mobilité électrique" - se font sentir et constituent de principaux points de focalisation à la conférence de deux semaines des Nations Unies sur le changement climatique ou "COP24" à Katowice, en Pologne.
La conférence en question a réuni des milliers de décideurs pour une action sur le climat, des défenseurs de l'environnement et des activistes, avec l'objectif d'adopter des principes directeurs pour les 197 parties de l'accord 2015 de Paris, durant lequel les pays s'étaient engagés à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre à moins de 2 degrés Celsius- et aussi proche que possible de 1,5 degrés- au dessus des niveaux pré-industriels.
Selon un communiqué des Nations Unies, le secteur du transport représente à lui seul le quart des émissions mondiales de gaz à effet de Serre- soit 8 gigatonnes par année, selon le Panel inter-gouvernemental pour le Changement climatique (IPCC).
Ce chiffre est 70% plus élevé que son niveau, il y a 30 ans. On estime de nos jours que plus de 1 milliard de voitures à passagers empruntent, chaque jour, les rues et les routes du monde et, si des actions urgentes ne sont pas prises à l'horizon de 2040, le nombre de voitures sur les routes pourrait doubler.
"Ceci est insupportable, inacceptable et incompatible avec les objectifs de l'accord de Paris", a déclaré José Mendes, président de l'alliance pour un transport sans carbone de gaz, un groupe de 20 pays, de villes et d'entreprises engagées pour un transport avec une utilisation faible du carbone.
Selon le communiqué, quand les énergies fossiles- Essence, gaz et charbon- sont utilisées comme combustibles pour alimenter et faire démarrer les voitures, cela crée de la pollution, et crée en retour des problèmes liés à la santé, selon un rapport spécial de l'Organisation mondiale de la Santé publié ce mercredi. La pollution de l'air est la quatrième cause de mortalité dans le monde aujourd'hui, avec environ 7 millions de personnes qui en meurent chaque année.
"Le véritable coût du changement climatique se fait sentir dans nos hôpitaux et dans nos poumons", a déclaré le directeur mondial de l'OMS, le Docteur Maria Neira, qui présentait le rapport COP24 aux participants.
"L'accord de Paris 2015 constitue en effet un véritable accord pour la santé publique", a-t-elle déclaré aux médias onusiens dans un entretien.
Les premières voitures électriques ont été produites, signale-t-on, et vendues dans les années 1900 et les ventes avaient atteint des sommets au début de l'année 1910. Mais les développements technologiques et la découverte de grosses réserves de pétrole et de gaz ont remplacé la voiture électrique au profit du moteur à combustion.
"De nos jours, soit 100 ans plus tard, les voitures électriques sont en train de faire petit à petit leur retour avec le besoin sans cesse croissant de réduire le moteur à combustion dans le but de réduire les émissions et la pollution de l'air", a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au cours d'un grand événement consacré à la mobilité électrique et qui s'est tenue lors de la conférence à Katowice.
Il y a un risque majeur, a-t-il averti, à l'endroit des centaines de participants à l'événement". La croissance de l'utilisation et de la demande en voitures électriques va avoir un impact majeur sur la demande en électricité- et il nous faut garder cela en tête", a-t-il déclaré, expliquant que "s'il n'est pas bien géré de manière prudente, la demande additionnelle va créer davantage de problèmes dans toutes les sections du système énergétique, particulièrement en période de demande forte" et ce transport électrique qui dépend de l'électricité produite à partir des énergies fossiles combustibles, pourrait aggraver le problème au lieu de l'atténuer.
Pour parer à une telle éventualité, des investissements doivent être faits dans la production de l'électricité à partir de sources renouvelables, mais pas des énergies fossiles, et œuvrer pour s'assurer d'un approvisionnement solide de la chaîne.
"La transition vers la mobilité ou transport électrique est clairement faisable et vivante avec des opportunités", a déclaré le patron de l'ONU. "Mais la transition doit être gérée avec prudence de telle sorte que le monde puisse bénéficier de toutes les potentialités".
La conscientisation accrue de l'importance d'un air propre et du changement climatique signifie que les gouvernements dans le monde ont commencé à pister et à embrasser le transport électrique", a déclaré M. Gutterres durant une cérémonie dédiée au transport électrique au niveau du COP 24.
"Beaucoup sont en train de mettre sur pied les cadres politiques et les infrastructures requis pour un transport durable. Un nombre sans cesse croissant de pays et de régions ont déjà annoncé des plans pour retirer les voitures à énergie fossile au profit des voitures électriques", a-t-il conclu.
-0- PANA MA/BAD/IS/SOC 06déc2018
La conférence en question a réuni des milliers de décideurs pour une action sur le climat, des défenseurs de l'environnement et des activistes, avec l'objectif d'adopter des principes directeurs pour les 197 parties de l'accord 2015 de Paris, durant lequel les pays s'étaient engagés à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre à moins de 2 degrés Celsius- et aussi proche que possible de 1,5 degrés- au dessus des niveaux pré-industriels.
Selon un communiqué des Nations Unies, le secteur du transport représente à lui seul le quart des émissions mondiales de gaz à effet de Serre- soit 8 gigatonnes par année, selon le Panel inter-gouvernemental pour le Changement climatique (IPCC).
Ce chiffre est 70% plus élevé que son niveau, il y a 30 ans. On estime de nos jours que plus de 1 milliard de voitures à passagers empruntent, chaque jour, les rues et les routes du monde et, si des actions urgentes ne sont pas prises à l'horizon de 2040, le nombre de voitures sur les routes pourrait doubler.
"Ceci est insupportable, inacceptable et incompatible avec les objectifs de l'accord de Paris", a déclaré José Mendes, président de l'alliance pour un transport sans carbone de gaz, un groupe de 20 pays, de villes et d'entreprises engagées pour un transport avec une utilisation faible du carbone.
Selon le communiqué, quand les énergies fossiles- Essence, gaz et charbon- sont utilisées comme combustibles pour alimenter et faire démarrer les voitures, cela crée de la pollution, et crée en retour des problèmes liés à la santé, selon un rapport spécial de l'Organisation mondiale de la Santé publié ce mercredi. La pollution de l'air est la quatrième cause de mortalité dans le monde aujourd'hui, avec environ 7 millions de personnes qui en meurent chaque année.
"Le véritable coût du changement climatique se fait sentir dans nos hôpitaux et dans nos poumons", a déclaré le directeur mondial de l'OMS, le Docteur Maria Neira, qui présentait le rapport COP24 aux participants.
"L'accord de Paris 2015 constitue en effet un véritable accord pour la santé publique", a-t-elle déclaré aux médias onusiens dans un entretien.
Les premières voitures électriques ont été produites, signale-t-on, et vendues dans les années 1900 et les ventes avaient atteint des sommets au début de l'année 1910. Mais les développements technologiques et la découverte de grosses réserves de pétrole et de gaz ont remplacé la voiture électrique au profit du moteur à combustion.
"De nos jours, soit 100 ans plus tard, les voitures électriques sont en train de faire petit à petit leur retour avec le besoin sans cesse croissant de réduire le moteur à combustion dans le but de réduire les émissions et la pollution de l'air", a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au cours d'un grand événement consacré à la mobilité électrique et qui s'est tenue lors de la conférence à Katowice.
Il y a un risque majeur, a-t-il averti, à l'endroit des centaines de participants à l'événement". La croissance de l'utilisation et de la demande en voitures électriques va avoir un impact majeur sur la demande en électricité- et il nous faut garder cela en tête", a-t-il déclaré, expliquant que "s'il n'est pas bien géré de manière prudente, la demande additionnelle va créer davantage de problèmes dans toutes les sections du système énergétique, particulièrement en période de demande forte" et ce transport électrique qui dépend de l'électricité produite à partir des énergies fossiles combustibles, pourrait aggraver le problème au lieu de l'atténuer.
Pour parer à une telle éventualité, des investissements doivent être faits dans la production de l'électricité à partir de sources renouvelables, mais pas des énergies fossiles, et œuvrer pour s'assurer d'un approvisionnement solide de la chaîne.
"La transition vers la mobilité ou transport électrique est clairement faisable et vivante avec des opportunités", a déclaré le patron de l'ONU. "Mais la transition doit être gérée avec prudence de telle sorte que le monde puisse bénéficier de toutes les potentialités".
La conscientisation accrue de l'importance d'un air propre et du changement climatique signifie que les gouvernements dans le monde ont commencé à pister et à embrasser le transport électrique", a déclaré M. Gutterres durant une cérémonie dédiée au transport électrique au niveau du COP 24.
"Beaucoup sont en train de mettre sur pied les cadres politiques et les infrastructures requis pour un transport durable. Un nombre sans cesse croissant de pays et de régions ont déjà annoncé des plans pour retirer les voitures à énergie fossile au profit des voitures électriques", a-t-il conclu.
-0- PANA MA/BAD/IS/SOC 06déc2018