PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Burundi: des candidats pénalisés par le port de cheveux longs à l’examen d’Etat
Bujumbura, Burundi (PANA) - Des lycéens de Rutana, dans le Sud du Burundi, ont été obligés, mardi, de passer d’abord par un salon de coiffure pour dégarnir les crânes avant de se présenter à l’examen d’Etat, conformément à une directive du ministère de l’Education nationale à chaque candidat d’observer «une toilette simple et naturelle», a rapporté le correspondant local de l’Agence burundaise de presse (ABP, publique).
Une coupure de courant en ville a fait que les enfants sont revenus au centre de passation de l’examen, crânes à moitié rasés, sous le regard amusé des camarades en ordre avec le nouveau régime disciplinaire dans les écoles tant publiques que privées du Burundi, selon la même source.
L’engagement des enfants désarçonnés à tout mettre en œuvre pour revenir sans un seul cheveu sur la tête, le lendemain, leur a valu l’indulgence des surveillants, selon toujours l’agence de presse gouvernementale.
Quelque 55.000 élèves du secondaire devaient passer l’examen d’Etat au niveau national et les porteurs de cheveux tressés, de vernis des ongles, de maquillage, de jupes courtes ou encore des boucles d’oreille n’étaient pas non plus les bienvenus.
Les effectifs ont augmenté cette année de 10.000 candidats supplémentaires par rapport à l’édition précédente, indique-t-on au niveau du ministère de l’Education nationale.
L’incident de Rutana est le seul qui a été rapporté en ce début de l’examen d’Etat qui se poursuivra jusqu’à vendredi prochain dans les principales matières scientifiques et littéraires d’enseignement secondaire au Burundi.
La ministre de l’Education nationale, Mme Janvière Ndirahisha, a sillonné quelques centres de passation de l’examen d’Etat à Bujumbura, la capitale burundaise, pour mettre en garde contre les tricheries qui seront sanctionnées par l’exclusion du contrevenant.
Quelques cas de tricheries organisées par des enseignants indélicats avaient précédemment défrayé la chronique des médias lors de la passation du concours national au bout de neuf ans d’école primaire fondamentale.
L’accès à l’Enseignement supérieur public était, jusqu’en 2011, conditionné par l’obtention du diplôme de fin des « Humanités complètes » (études secondaires).
Depuis 2012, le diplôme d’Etat est devenu le seul critère d’admission à l’Enseignement supérieur tant public que privé au Burundi.
Le décret d’application stipule que: « le droit à un diplôme d’Etat est conditionné par l’obtention d’une note de 50% au moins, résultant de la synthèse des notes aux examens trimestriels (30%) et de celle obtenue à l’examen d’Etat » (70%).
Les élèves, qui vont réussir l’examen d’Etat, cette année, sont appelés à s’inscrire dans une série de réformes récentes de l’nseignement supérieur dont celle portant réorganisation du système de gestion des bourses d’études et de stages.
Le nouveau système de prêt-bourse universitaire, en vigueur depuis cette année, prévoit un remboursement minimal sur salaire mensuel de 10% par le bénéficiaire en cours d’emploi.
Le système révolu accordait aux étudiants régulièrement inscrits une bourse gratuite de 30.000 francs burundais (17,1 dollars américains) par mois.
Le nouveau système prévoit un prêt mensuel de 60.000 francs burundais (34,1 dollars américains) aux étudiants de premier cycle, 100.000 francs (57,1 dollars) à ceux du second cycle et 150.000 francs (85,2 dollars), dans le troisième cycle, presque l’équivalent des salaires de base à l’entrée dans la Fonction publique du pays.
Une « bourse d’excellence » sera accordée gratuitement, «à titre d’encouragement», aux meilleurs lauréats des humanités générales pédagogiques et techniques.
-0- PANA FB/IS/IBA 07août2018
Une coupure de courant en ville a fait que les enfants sont revenus au centre de passation de l’examen, crânes à moitié rasés, sous le regard amusé des camarades en ordre avec le nouveau régime disciplinaire dans les écoles tant publiques que privées du Burundi, selon la même source.
L’engagement des enfants désarçonnés à tout mettre en œuvre pour revenir sans un seul cheveu sur la tête, le lendemain, leur a valu l’indulgence des surveillants, selon toujours l’agence de presse gouvernementale.
Quelque 55.000 élèves du secondaire devaient passer l’examen d’Etat au niveau national et les porteurs de cheveux tressés, de vernis des ongles, de maquillage, de jupes courtes ou encore des boucles d’oreille n’étaient pas non plus les bienvenus.
Les effectifs ont augmenté cette année de 10.000 candidats supplémentaires par rapport à l’édition précédente, indique-t-on au niveau du ministère de l’Education nationale.
L’incident de Rutana est le seul qui a été rapporté en ce début de l’examen d’Etat qui se poursuivra jusqu’à vendredi prochain dans les principales matières scientifiques et littéraires d’enseignement secondaire au Burundi.
La ministre de l’Education nationale, Mme Janvière Ndirahisha, a sillonné quelques centres de passation de l’examen d’Etat à Bujumbura, la capitale burundaise, pour mettre en garde contre les tricheries qui seront sanctionnées par l’exclusion du contrevenant.
Quelques cas de tricheries organisées par des enseignants indélicats avaient précédemment défrayé la chronique des médias lors de la passation du concours national au bout de neuf ans d’école primaire fondamentale.
L’accès à l’Enseignement supérieur public était, jusqu’en 2011, conditionné par l’obtention du diplôme de fin des « Humanités complètes » (études secondaires).
Depuis 2012, le diplôme d’Etat est devenu le seul critère d’admission à l’Enseignement supérieur tant public que privé au Burundi.
Le décret d’application stipule que: « le droit à un diplôme d’Etat est conditionné par l’obtention d’une note de 50% au moins, résultant de la synthèse des notes aux examens trimestriels (30%) et de celle obtenue à l’examen d’Etat » (70%).
Les élèves, qui vont réussir l’examen d’Etat, cette année, sont appelés à s’inscrire dans une série de réformes récentes de l’nseignement supérieur dont celle portant réorganisation du système de gestion des bourses d’études et de stages.
Le nouveau système de prêt-bourse universitaire, en vigueur depuis cette année, prévoit un remboursement minimal sur salaire mensuel de 10% par le bénéficiaire en cours d’emploi.
Le système révolu accordait aux étudiants régulièrement inscrits une bourse gratuite de 30.000 francs burundais (17,1 dollars américains) par mois.
Le nouveau système prévoit un prêt mensuel de 60.000 francs burundais (34,1 dollars américains) aux étudiants de premier cycle, 100.000 francs (57,1 dollars) à ceux du second cycle et 150.000 francs (85,2 dollars), dans le troisième cycle, presque l’équivalent des salaires de base à l’entrée dans la Fonction publique du pays.
Une « bourse d’excellence » sera accordée gratuitement, «à titre d’encouragement», aux meilleurs lauréats des humanités générales pédagogiques et techniques.
-0- PANA FB/IS/IBA 07août2018