PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Burkina : le Togo n’héberge pas l’épouse du général putschiste burkinabè
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - Le ministre Togolais en charge de la Sécurité, le colonel Damehame Yark, en visite vendredi à Ouagadougou, a déclaré que son pays n’a pas hébergé Fatou Diendéré, l’épouse du général Gilbert Diendéré, cerveau du putsch raté du 16 septembre 2015.
« Je voudrais (…) rassurer le peuple burkinabè que Madame Fatou Diendéré n’est pas au Togo », a déclaré le colonel Damehame Yark, lors d’un point de presse, peu après son arrivée à Ouagadougou.
En octobre dernier, la justice militaire a lancé un mandat d’arrêt international contre Fatou Diendéré née Diallo, ancienne maire d’un arrondissement de la capitale burkinabè, et ex-député sous les couleurs du Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp de Blaise Compaoré).
La candidature aux législatives de Fatou Diendéré avait été rejetée par le Conseil constitutionnel sous le motif qu’elle avait soutenu la réforme de la Constitution qui devait permettre à Compaoré de briguer un nouveau mandat, et qui a abouti à une insurrection populaire.
Depuis le coup d’Etat perpétré par son époux, elle est portée disparue et des rumeurs faisaient état de sa présence sur le sol togolais.
« Nous avons reçu par Interpol le mandat d’arrêt. Nous avons fait des recherches, mais elle n’est nulle part au Togo», a soutenu le ministre togolais en charge de la Sécurité. «Les gens ont raconté des histoires. Mais on ne peut pas vouloir vivre en paix avec son voisin et abriter ce qui peut être une menace pour lui. Je ne le pense pas », a-t-il conclu.
-0-PANA NDT/BEH/SOC 11mars2016
« Je voudrais (…) rassurer le peuple burkinabè que Madame Fatou Diendéré n’est pas au Togo », a déclaré le colonel Damehame Yark, lors d’un point de presse, peu après son arrivée à Ouagadougou.
En octobre dernier, la justice militaire a lancé un mandat d’arrêt international contre Fatou Diendéré née Diallo, ancienne maire d’un arrondissement de la capitale burkinabè, et ex-député sous les couleurs du Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp de Blaise Compaoré).
La candidature aux législatives de Fatou Diendéré avait été rejetée par le Conseil constitutionnel sous le motif qu’elle avait soutenu la réforme de la Constitution qui devait permettre à Compaoré de briguer un nouveau mandat, et qui a abouti à une insurrection populaire.
Depuis le coup d’Etat perpétré par son époux, elle est portée disparue et des rumeurs faisaient état de sa présence sur le sol togolais.
« Nous avons reçu par Interpol le mandat d’arrêt. Nous avons fait des recherches, mais elle n’est nulle part au Togo», a soutenu le ministre togolais en charge de la Sécurité. «Les gens ont raconté des histoires. Mais on ne peut pas vouloir vivre en paix avec son voisin et abriter ce qui peut être une menace pour lui. Je ne le pense pas », a-t-il conclu.
-0-PANA NDT/BEH/SOC 11mars2016