PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Burkina Faso : Un juge d’instruction a été saisi dans l’affaire Thomas Sankara
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) – Les avocats de la famille du président Thomas Sankara, mort dans un coup d’Etat en 1987 qui porta Blaise Compaoré au pouvoir ont annoncé mardi soir, qu’un juge d’instruction a été désigné pour trancher ce dossier qui a terni l’image de l’ex-régime.
Me Stanislas Bénéwendé Sankara, l’un des avocats de la famille Sankara, a déclaré à l’issue d’une audience avec le président de la transition, Michel Kafando, que «le commissaire du gouvernement du tribunal militaire nous a confirmé samedi que le dossier a effectivement été transféré à leur niveau et que l’ordre de poursuite a enfin été donné. Nous avons pris acte de la saisine du juge d’instruction du tribunal militaire".
Le commissaire du gouvernement du tribunal militaire a pour sa part, expliqué que le dossier du Président Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè, est «entre les mains d’un cabinet d’instruction au tribunal militaire».
Le capitaine Thomas Sankara, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1983, a été tué quatre ans plus tard lors du putsch qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir. Depuis, le dossier n’a connu aucun dénouement favorable sous le régime de M. Compaoré, renversé fin octobre par la rue après 27 ans de règne.
Depuis leur prise de fonction, les nouvelles autorités, notamment le président Kafando, ont annoncé la réouverture de certains dossiers emblématiques, à savoir celui de Thomas Sankara et du célèbre journaliste Norbert Zongo, retrouvé mort calciné en décembre 1998 alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président.
«Nous sommes venus féliciter les autorités pour avoir respecté leur engagement malgré la pression de l’opinion qui estimait qu’il y avait une lenteur», a laissé entendre Me Sankara, précisant que le Président du Faso a «réaffirmé l’engagement des autorités de la Transition à travailler pour la manifestation de la vérité dans tous les autres dossiers».
Le Burkina Faso a ouvert ce mardi les états généraux de la justice afin de faire un diagnostic «sans complaisance» du système judiciaire décrié sous l’ex-régime. Ces assises déboucheront sur des engagements à prendre par diverses catégories d’acteurs du paysage juridique et judiciaire à travers un « Pacte National pour le renouveau de la Justice".
-0- PANA NDT/IS/SOC 24mars2015
Me Stanislas Bénéwendé Sankara, l’un des avocats de la famille Sankara, a déclaré à l’issue d’une audience avec le président de la transition, Michel Kafando, que «le commissaire du gouvernement du tribunal militaire nous a confirmé samedi que le dossier a effectivement été transféré à leur niveau et que l’ordre de poursuite a enfin été donné. Nous avons pris acte de la saisine du juge d’instruction du tribunal militaire".
Le commissaire du gouvernement du tribunal militaire a pour sa part, expliqué que le dossier du Président Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè, est «entre les mains d’un cabinet d’instruction au tribunal militaire».
Le capitaine Thomas Sankara, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1983, a été tué quatre ans plus tard lors du putsch qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir. Depuis, le dossier n’a connu aucun dénouement favorable sous le régime de M. Compaoré, renversé fin octobre par la rue après 27 ans de règne.
Depuis leur prise de fonction, les nouvelles autorités, notamment le président Kafando, ont annoncé la réouverture de certains dossiers emblématiques, à savoir celui de Thomas Sankara et du célèbre journaliste Norbert Zongo, retrouvé mort calciné en décembre 1998 alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président.
«Nous sommes venus féliciter les autorités pour avoir respecté leur engagement malgré la pression de l’opinion qui estimait qu’il y avait une lenteur», a laissé entendre Me Sankara, précisant que le Président du Faso a «réaffirmé l’engagement des autorités de la Transition à travailler pour la manifestation de la vérité dans tous les autres dossiers».
Le Burkina Faso a ouvert ce mardi les états généraux de la justice afin de faire un diagnostic «sans complaisance» du système judiciaire décrié sous l’ex-régime. Ces assises déboucheront sur des engagements à prendre par diverses catégories d’acteurs du paysage juridique et judiciaire à travers un « Pacte National pour le renouveau de la Justice".
-0- PANA NDT/IS/SOC 24mars2015