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Agence Panafricaine d'information
Burkina Faso : Hommage de la CEDEAO au regretté cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rendu, jeudi, dans un communiqué, un hommage au cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo, décédé, dimanche dernier à Ouagadougou, à l’âge de 64 ans.
«La CEDEAO par la voix du Président de la Commission, présente les condoléances de la Communauté au peuple burkinabé, à la famille et aux proches de l’illustre disparu, aux acteurs de l’industrie du cinéma, et à la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI)», lit-on dans le communiqué de l’Institution.
Décédé dimanche dernier dans une clinique de la capitale burkinabè, Idrissa Ouédraogo a été inhumé, mardi à Ouagadougou.
Premier Burkinabè à remporter l’Etalon d’Or de Yennenga (plus haute distinction) au Fespaco, Idrissa Ouédreago a réalisé son premier long-métrage en 1986, "Yam daabo" (Le Choix). En 1988, il tourne "Yaaba" qui obtient le Prix de la Critique au Festival de Cannes en 1989 et le Prix du public au Fespaco, la même année.
En 1990, il réalise "Tilaï", transposition d'une tragédie grecque dans l'Afrique contemporaine et gagne le Grand Prix du Jury à Cannes en 1990, le Prix du meilleur long-métrage au 1er Festival du cinéma africain de Milan en 1991, ainsi que l’Étalon de Yennenga (Grand prix du Fespaco) la même année.
En 1991, il met en scène "La Tragédie du roi Christophe" d'Aimé Césaire à la Comédie française. Son film "Le Cri" du cœur, tourné en 1994, obtient l'année suivante le Prix du public lors du 5ème Festival du cinéma africain de Milan. Lors de la 8ème édition de ce festival, en 1998, il reçoit le Prix du meilleur long-métrage pou " Kini" et "Adams "(1997). En 2001, il produit et réalise la série à succès "Kadi Jolie".
Il est Commandeur de l’Ordre National burkinabè et Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres françaises.
-0- PANA NDT/IS/IBA 22févr2018
«La CEDEAO par la voix du Président de la Commission, présente les condoléances de la Communauté au peuple burkinabé, à la famille et aux proches de l’illustre disparu, aux acteurs de l’industrie du cinéma, et à la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI)», lit-on dans le communiqué de l’Institution.
Décédé dimanche dernier dans une clinique de la capitale burkinabè, Idrissa Ouédraogo a été inhumé, mardi à Ouagadougou.
Premier Burkinabè à remporter l’Etalon d’Or de Yennenga (plus haute distinction) au Fespaco, Idrissa Ouédreago a réalisé son premier long-métrage en 1986, "Yam daabo" (Le Choix). En 1988, il tourne "Yaaba" qui obtient le Prix de la Critique au Festival de Cannes en 1989 et le Prix du public au Fespaco, la même année.
En 1990, il réalise "Tilaï", transposition d'une tragédie grecque dans l'Afrique contemporaine et gagne le Grand Prix du Jury à Cannes en 1990, le Prix du meilleur long-métrage au 1er Festival du cinéma africain de Milan en 1991, ainsi que l’Étalon de Yennenga (Grand prix du Fespaco) la même année.
En 1991, il met en scène "La Tragédie du roi Christophe" d'Aimé Césaire à la Comédie française. Son film "Le Cri" du cœur, tourné en 1994, obtient l'année suivante le Prix du public lors du 5ème Festival du cinéma africain de Milan. Lors de la 8ème édition de ce festival, en 1998, il reçoit le Prix du meilleur long-métrage pou " Kini" et "Adams "(1997). En 2001, il produit et réalise la série à succès "Kadi Jolie".
Il est Commandeur de l’Ordre National burkinabè et Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres françaises.
-0- PANA NDT/IS/IBA 22févr2018