PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Bras-de-fer entre le gouvernement burkinabè et les populations riveraines d’une mine d’or au nord du pays
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - Depuis novembre 2014, les populations de la commune rurale de Namissiguina, située au nord du Burkina Faso, s’opposent violemment à l’installation de la société minière canadienne, "True Gold Mining", provoquant une intervention "musclée" du gouvernement.
En fin mi-janvier 2015, les populations de Ramatoulaye, un village de la commune rurale de Namissiguima, réclamant le départ sans condition de "True Gold Mining", ont organisé une manifestation réprimée par les forces de l’ordre, faisant dix blessés dont sept légers et trois graves parmi les forces de sécurité et de défense et des dégâts matériels estimés à trois milliards de francs CFA.
Selon le gouvernement burkinabè, les populations ont estimé que l’exploitation de la mine entraînerait la délocalisation du village de Namissiguina, la destruction de la mosquée de Ramatoulaye et des tombes des Cheicks.
Les autorités ont rassuré que depuis l’octroi du permis d’exploitation à la société minière, le 31 décembre 2013, des rencontres ont été organisées afin de recueillir les préoccupations des populations riveraines.
Les ministres en charge des Mines et de la Sécurité ont expliqué jeudi soir, lors d’une conférence de presse, avoir rencontré à plusieurs reprises les autorités administratives et coutumières pour leur donner des garanties quant à la non délocalisation des villages, des lieux de cultes et des cimetières.
"En dépit de toutes ces démarches de bonne volonté, la situation n’a cessé de se dégrader et a débouché le vendredi 29 mai sur une marche non autorisée d’une partie de la population, réclamant le départ de la société minière", a déploré le ministre en charge des Mines, Boubacar Ba.
Le ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à faire respecter la loi et l’autorité de l’Etat partout où besoin sera.
Il a par ailleurs appelé les populations à cultiver un esprit de tolérance et de dialogue dans le strict respect des lois en vigueur.
Le Burkina Faso, quatrième pays producteur d’or d’Afrique derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, connaît ces dernières années un boom minier à la faveur d’un code minier adopté en 2003, jugé favorable aux investisseurs.
Depuis 2010, la Société civile burkinabè est montée au créneau pour exiger la relecture du nouveau code minier, du fait qu’en 2009, l’or a supplanté le coton à la première place des produits d’exportations du Burkina Faso.
-0- PANA NDT/JSG/IBA 05juin2015
En fin mi-janvier 2015, les populations de Ramatoulaye, un village de la commune rurale de Namissiguima, réclamant le départ sans condition de "True Gold Mining", ont organisé une manifestation réprimée par les forces de l’ordre, faisant dix blessés dont sept légers et trois graves parmi les forces de sécurité et de défense et des dégâts matériels estimés à trois milliards de francs CFA.
Selon le gouvernement burkinabè, les populations ont estimé que l’exploitation de la mine entraînerait la délocalisation du village de Namissiguina, la destruction de la mosquée de Ramatoulaye et des tombes des Cheicks.
Les autorités ont rassuré que depuis l’octroi du permis d’exploitation à la société minière, le 31 décembre 2013, des rencontres ont été organisées afin de recueillir les préoccupations des populations riveraines.
Les ministres en charge des Mines et de la Sécurité ont expliqué jeudi soir, lors d’une conférence de presse, avoir rencontré à plusieurs reprises les autorités administratives et coutumières pour leur donner des garanties quant à la non délocalisation des villages, des lieux de cultes et des cimetières.
"En dépit de toutes ces démarches de bonne volonté, la situation n’a cessé de se dégrader et a débouché le vendredi 29 mai sur une marche non autorisée d’une partie de la population, réclamant le départ de la société minière", a déploré le ministre en charge des Mines, Boubacar Ba.
Le ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à faire respecter la loi et l’autorité de l’Etat partout où besoin sera.
Il a par ailleurs appelé les populations à cultiver un esprit de tolérance et de dialogue dans le strict respect des lois en vigueur.
Le Burkina Faso, quatrième pays producteur d’or d’Afrique derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, connaît ces dernières années un boom minier à la faveur d’un code minier adopté en 2003, jugé favorable aux investisseurs.
Depuis 2010, la Société civile burkinabè est montée au créneau pour exiger la relecture du nouveau code minier, du fait qu’en 2009, l’or a supplanté le coton à la première place des produits d’exportations du Burkina Faso.
-0- PANA NDT/JSG/IBA 05juin2015