PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Amnesty International épingle le pouvoir d'Abidjan
Abidjan, Côte d’Ivoire (PANA) - Dans un communiqué de presse intitulé " Côte d'Ivoire, arrestations arbitraires, répressions contre la dissidence et actes de torture en amont de l'élection présidentielle", dont la PANA a eu copie, l'organisation non gouvernementale, Amnesty International, critique le pouvoir ivoirien.
Pour l'Ong, "les autorités ivoiriennes doivent mettre fin aux arrestations arbitraires et aux actes de harcèlement ciblant des citoyens en raison de leur opinions jugées critiques et dissidentes, et libérer immédiatement et sans condition ceux qui ont été placés en détention alors que se profile l'élection présidentielle de 2020".
Amnesty International mentionne dans ce communiqué, citant une communication de François Patuel, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest pour le compte de l'Ong, que " l'usage de lois répressives pour écraser le droit à la liberté d'expression se traduit par la détention arbitraire de très nombreux citoyens, au seul motif qu'ils ont exercé sans violence leurs droits humains".
Amnesty International note qu'au moins 17 détentions arbitraires de journalistes et de blogueurs ont été recensés ces cinq dernières années et l'Autorité nationale de la presse (ANP) a sanctionné des organes de presse à maintes reprises, leur imposant une interruption de publication et de lourdes amendes. Sont pris pour cibles, selon l'Ong, les organes qui publient des opinions jugées critiques envers les autorités et proches des mouvements d'opposition.
L'Ong révèle que six journalistes, arrêtés le 12 février 2017, inculpés " de publication de fausses informations" et placés en détention à Abidjan pour avoir couvert les mutineries, ont été libérés le 14 février 2017, mais demeurent sous le coup d'une enquête policière. Le cas du député Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro, inculpé de "divulgation de fausses nouvelles et d'incitation à la révolte et condamné à un an de prison ferme assorti d'une amende de 300 000 francs CFA, est également mis en lumière par Amnesty International.
L'Ong épingle le pouvoir ivoirien sur l'interdiction de rassemblement pacifiques ayant entraîné l'arrestation de 40 personnes dont des figures de l'opposition, des arrestations arbitraires, de mauvais traitements et torture de journalistes, le surpeuplement des prisons, l'impunité pour les violations des droits humains.
Amnesty remarque que ces quatre dernières années, les sièges de six des principales organisations de défense des droits humains ont été saccagés, certains à plusieurs reprises.
-0- PANA JU/BEH/SOC 11fév2019
Pour l'Ong, "les autorités ivoiriennes doivent mettre fin aux arrestations arbitraires et aux actes de harcèlement ciblant des citoyens en raison de leur opinions jugées critiques et dissidentes, et libérer immédiatement et sans condition ceux qui ont été placés en détention alors que se profile l'élection présidentielle de 2020".
Amnesty International mentionne dans ce communiqué, citant une communication de François Patuel, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest pour le compte de l'Ong, que " l'usage de lois répressives pour écraser le droit à la liberté d'expression se traduit par la détention arbitraire de très nombreux citoyens, au seul motif qu'ils ont exercé sans violence leurs droits humains".
Amnesty International note qu'au moins 17 détentions arbitraires de journalistes et de blogueurs ont été recensés ces cinq dernières années et l'Autorité nationale de la presse (ANP) a sanctionné des organes de presse à maintes reprises, leur imposant une interruption de publication et de lourdes amendes. Sont pris pour cibles, selon l'Ong, les organes qui publient des opinions jugées critiques envers les autorités et proches des mouvements d'opposition.
L'Ong révèle que six journalistes, arrêtés le 12 février 2017, inculpés " de publication de fausses informations" et placés en détention à Abidjan pour avoir couvert les mutineries, ont été libérés le 14 février 2017, mais demeurent sous le coup d'une enquête policière. Le cas du député Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro, inculpé de "divulgation de fausses nouvelles et d'incitation à la révolte et condamné à un an de prison ferme assorti d'une amende de 300 000 francs CFA, est également mis en lumière par Amnesty International.
L'Ong épingle le pouvoir ivoirien sur l'interdiction de rassemblement pacifiques ayant entraîné l'arrestation de 40 personnes dont des figures de l'opposition, des arrestations arbitraires, de mauvais traitements et torture de journalistes, le surpeuplement des prisons, l'impunité pour les violations des droits humains.
Amnesty remarque que ces quatre dernières années, les sièges de six des principales organisations de défense des droits humains ont été saccagés, certains à plusieurs reprises.
-0- PANA JU/BEH/SOC 11fév2019