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Agence Panafricaine d'information
Afrique du Sud : Le Soudan nie avoir menacé les troupes sud africaines sur la saga de Béchir
Johannesburg, Afrique du Sud (PANA) - Dans un autre développement dramatique relatif à la présence du président soudanais, Omar El Béchir, au 25ème Sommet ordinaire de l'Union africaine à Sandton, il est apparu que des soldats soudanais lourdement armés auraient encerclé les soldats sud-africains déployés dans le cadre de la mission de soutien de la paix des Nations Unies/Union africaine au Darfour et ne se sont retirés qu'après que Béchir est retourné en toute sécurité au Soudan, au mépris d'une ordonnance d'un tribunal sud-africain.
Cependant, le Porte-parole militaire du Soudan, Al-Sawarmi Khale, a nié les allégations mardi.
La Haute Cour de Pretoria a chargé les autorités, dimanche, d'empêcher le départ de Béchir en vertu d'un acte d'accusation de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre. Cependant, l'ordre a été ignoré.
L'opposition officielle de l'Alliance démocratique a appelé le ministre de la Défense de l'Afrique du Sud, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, de faire une déclaration publique pour confirmer ou nier le fait que les soldats de la Force de défense nationale sud-africaine ont été retenus en otages au Soudan durant le week-end.
"Si cela est vrai, cela suggère que le président Omar El-Béchir a peut-être utilisé des soldats de la Force de défense nationale sud-africaine déployés au Soudan comme monnaie d'échange pour échapper à une arrestation en Afrique du Sud", a déclaré le député David Maynier du DA.
Plus tôt mardi, le gouvernement sud-africain a confirmé qu'il se penchera sur la façon dont Béchir s'est glissé hors du pays en dépit de l'ordonnance du tribunal.
Le juge Dunstan Mlambo a donné à Pretoria sept jours pour déposer un rapport déclarant quand et à travers quel point de sortie Béchir avait été exfiltré.
Cela ouvre la possibilité que le ministre de l'Intérieur, Malusi Gigaba et d'autres responsables pourraient être poursuivis pour avoir facilité le départ de Béchir.
-0- PANA CU/MA/MTA/IS/SOC 16juin2015
Cependant, le Porte-parole militaire du Soudan, Al-Sawarmi Khale, a nié les allégations mardi.
La Haute Cour de Pretoria a chargé les autorités, dimanche, d'empêcher le départ de Béchir en vertu d'un acte d'accusation de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre. Cependant, l'ordre a été ignoré.
L'opposition officielle de l'Alliance démocratique a appelé le ministre de la Défense de l'Afrique du Sud, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, de faire une déclaration publique pour confirmer ou nier le fait que les soldats de la Force de défense nationale sud-africaine ont été retenus en otages au Soudan durant le week-end.
"Si cela est vrai, cela suggère que le président Omar El-Béchir a peut-être utilisé des soldats de la Force de défense nationale sud-africaine déployés au Soudan comme monnaie d'échange pour échapper à une arrestation en Afrique du Sud", a déclaré le député David Maynier du DA.
Plus tôt mardi, le gouvernement sud-africain a confirmé qu'il se penchera sur la façon dont Béchir s'est glissé hors du pays en dépit de l'ordonnance du tribunal.
Le juge Dunstan Mlambo a donné à Pretoria sept jours pour déposer un rapport déclarant quand et à travers quel point de sortie Béchir avait été exfiltré.
Cela ouvre la possibilité que le ministre de l'Intérieur, Malusi Gigaba et d'autres responsables pourraient être poursuivis pour avoir facilité le départ de Béchir.
-0- PANA CU/MA/MTA/IS/SOC 16juin2015