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Agence Panafricaine d'information
Afrique du Sud : 100 millions de dollars US de la BAD pour le développement des infrastructures et du tissu industriel sud-africain
Johannesburg, Afrique du Sud (PANA) - La Banque africaine de développement (BAD) et la corporation industrielle pour le développement (IDC) d'Afrique du Sud, ont signé un accord pour un prêt de 100 millions de dollars américains et 1,3 milliards de Rand Sud-africain pour financer des projets pour le développement des industries et des infrastructures en Afrique du Sud et dans les autres pays africains.
"Ces financements vont permettre à la corporation industrielle pour le développement (IDC) d'exécuter avec beaucoup d'efficacité son mandat industriel", selon l'organe de média de la BAD.
Cet accord a été signé, le 7 novembre en marge du forum pour l'investissement en Afrique (AIF) à Johannesburg, en Afrique du Sud.
"Depuis 2010, nous travaillons en collaboration avec l'IDC et ils ont fait preuve d'un grand partenariat pour soutenir l'agenda pour l'industrialisation du continent de la BAD. Nous envisageons d'aller plus loin dans le cadre de notre collaboration en travaillant ensemble, même à un niveau de sous-projet pour accélérer le programme d'industrialisation en Afrique du Sud et au-delà", a déclaré Pierre Guislan, le vice-président de la BAD en charge du secteur privé, des infrastructures, et de l'industrialisation.
Une évaluation faite de l'impact d'un premier financement de la BAD d'un montant de 200 millions de dollars américains, a indiqué que la collaboration entre la Banque et l'IDC a entraîné la création et l'offre de plus de 15000 emplois dans des secteurs choisis, y compris ceux de l'agro-industriel, des logistiques, du transport et des autres infrastructures industrielles à travers plusieurs pays, dont le Sénégal, le Zimbabwe, le Mozambique, la Swaziland, entre autres pays.
" Ceci va être la troisième allocation finançière de la part de la BAD, nous comptons en faire un bon usage afin de satisfaire notre objectif ambitieux de débourser plus de 100 milliards de Rand qui sera utilisé pour accélérer le processus d'industrialisation et stimuler la création d'emplois dans les années à venir", a indiqué le directeur financier en chef de l'IDC, Nonkululeko Dlamini.
L'IDC, pour rappel, a été mise sur pied en 1940 par une loi parlementaire (la loi de la corporation pour le développement industriel, numéro 22 de l'année 1940) et a toujours été une structure décisive dans la mise en oeuvre de la politique sud-africaine pour le développement industriel pour avoir été à l'origine de la création d'industries qui sont devenues depuis des pierres angulaires du secteur manufacturier sud-africain.
Ces industries incluent les industries pétro-chimiques, les industries minières et celles d'enrichissement des minéraux. L'IDC a également joué un rôle clé dans la création en Afrique d'industries pour la fabrication des métaux, du secteur du textile, et celles qui évoluent dans l'agro-business.
En développant la capacité industrielle, la corporation réussit des prouesses spécifiques, dont le plus important est la création des opportunités d'emplois par le truchement d'entreprises financées par l'IDC.
En plus de la création d'emplois, les financements de l'IDC permettent la promotion d'un développement régional, d'une intégration et d'un renforcement économique de la communauté noire sud-africaine. L'IDC s'engage par ailleurs à promouvoir une croissance durable et à accroître la diversité sectorielle, stimulant ainsi la production locale en biens.
Même si les secteurs d'intervention et les priorités de l'IDC ont évolué au cours des années conformément à la ligne politique de son actionnaire majoritaire (le gouvernement sud-africain), il reste toujours engagé pour le développement de la capacité du tissu industriel sud-africain et du continent, et en agissant ainsi, joue un rôle majeur dans la facilitation de la création d'emplois.
-0- PANA VAO/BAD/IS 10nov2018
"Ces financements vont permettre à la corporation industrielle pour le développement (IDC) d'exécuter avec beaucoup d'efficacité son mandat industriel", selon l'organe de média de la BAD.
Cet accord a été signé, le 7 novembre en marge du forum pour l'investissement en Afrique (AIF) à Johannesburg, en Afrique du Sud.
"Depuis 2010, nous travaillons en collaboration avec l'IDC et ils ont fait preuve d'un grand partenariat pour soutenir l'agenda pour l'industrialisation du continent de la BAD. Nous envisageons d'aller plus loin dans le cadre de notre collaboration en travaillant ensemble, même à un niveau de sous-projet pour accélérer le programme d'industrialisation en Afrique du Sud et au-delà", a déclaré Pierre Guislan, le vice-président de la BAD en charge du secteur privé, des infrastructures, et de l'industrialisation.
Une évaluation faite de l'impact d'un premier financement de la BAD d'un montant de 200 millions de dollars américains, a indiqué que la collaboration entre la Banque et l'IDC a entraîné la création et l'offre de plus de 15000 emplois dans des secteurs choisis, y compris ceux de l'agro-industriel, des logistiques, du transport et des autres infrastructures industrielles à travers plusieurs pays, dont le Sénégal, le Zimbabwe, le Mozambique, la Swaziland, entre autres pays.
" Ceci va être la troisième allocation finançière de la part de la BAD, nous comptons en faire un bon usage afin de satisfaire notre objectif ambitieux de débourser plus de 100 milliards de Rand qui sera utilisé pour accélérer le processus d'industrialisation et stimuler la création d'emplois dans les années à venir", a indiqué le directeur financier en chef de l'IDC, Nonkululeko Dlamini.
L'IDC, pour rappel, a été mise sur pied en 1940 par une loi parlementaire (la loi de la corporation pour le développement industriel, numéro 22 de l'année 1940) et a toujours été une structure décisive dans la mise en oeuvre de la politique sud-africaine pour le développement industriel pour avoir été à l'origine de la création d'industries qui sont devenues depuis des pierres angulaires du secteur manufacturier sud-africain.
Ces industries incluent les industries pétro-chimiques, les industries minières et celles d'enrichissement des minéraux. L'IDC a également joué un rôle clé dans la création en Afrique d'industries pour la fabrication des métaux, du secteur du textile, et celles qui évoluent dans l'agro-business.
En développant la capacité industrielle, la corporation réussit des prouesses spécifiques, dont le plus important est la création des opportunités d'emplois par le truchement d'entreprises financées par l'IDC.
En plus de la création d'emplois, les financements de l'IDC permettent la promotion d'un développement régional, d'une intégration et d'un renforcement économique de la communauté noire sud-africaine. L'IDC s'engage par ailleurs à promouvoir une croissance durable et à accroître la diversité sectorielle, stimulant ainsi la production locale en biens.
Même si les secteurs d'intervention et les priorités de l'IDC ont évolué au cours des années conformément à la ligne politique de son actionnaire majoritaire (le gouvernement sud-africain), il reste toujours engagé pour le développement de la capacité du tissu industriel sud-africain et du continent, et en agissant ainsi, joue un rôle majeur dans la facilitation de la création d'emplois.
-0- PANA VAO/BAD/IS 10nov2018