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Agence Panafricaine d'information
Ouganda : Les chefs militaires des pays contributeurs de troupes exhortent à plus de soutien à l'AMISOM
Kampala, Ouganda (PANA) - Les chefs militaires des pays contributeurs de troupes de la Mission de l'Union Africaine en Somalie (AMISOM) ont demandé plus de soutien pour permettre à la Mission d'exécuter efficacement son mandat de sécurisation de la Somalie.
Les chefs des forces de défense ont lancé l'appel lors de la réunion de ces pays à Kampala, en Ouganda, organisée par le président Yoweri Museveni.
"L'AMISOM continue de faire face au défi de l'inadéquation entre les tâches de la Mission et les ressources et mesures nécessaires pour provoquer l'effet désiré dans les délais souhaités. Cela comprend des bottes sur le terrain, des forces de soutien, un soutien efficace de la Mission et bien sûr la construction de l'armée nationale somalienne(SNA)», a déclaré le chef des forces de défense de l'Ouganda, le Général David Muhoozi.
M. Muhoozi s'est dit préoccupé par le fait que l'AMISOM devait faire face à la réduction des effectifs malgré les opérations militaires élargies et les lignes de communication élargies.
Le rassemblement de Kampala fait suite à une réunion des chefs d'Etat des pays fournisseurs de contingents, tenue le 21 septembre 2017 à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies pour un échange de vues sur l'avenir de l'AMISOM, suite à l'adoption de la Résolution 2372/2017 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La résolution, adoptée en août de l'année dernière, autorisait une réduction progressive des troupes en Somalie et le transfert des responsabilités de sécurité nationale de l'AMISOM aux forces de sécurité nationales somaliennes.
La réunion des chefs militaires tenue mercredi, a discuté des moyens de proposer une stratégie solide pour relever les défis, améliorer la coordination pour permettre à l'AMISOM d'exécuter efficacement son mandat.
Parmi les participants figuraient des chefs des forces de défense et des représentants du Burundi, de Djibouti, de l'Ethiopie, du Kenya et de l'Ouganda, ainsi que du gouvernement fédéral de la Somalie.
L'Ambassadeur Francisco Caetano Madeira, Représentant spécial du Président de la Commission de l'Union africaine pour la Somalie, également à la tête de l'AMISOM, et le Lieutenant-général, Jim Owoyesigire, commandant de la force de l'AMISOM, étaient également présents.
Le général Muhoozi a salué les dirigeants des pays fournisseurs de contingents, la Commission de l'Union africaine et les partenaires de l'AMISOM pour leur engagement dans la lutte contre Al-Shabaab et la sécurisation de la Somalie.
Il a souligné que l'insécurité reste une préoccupation dans la région, ajoutant que les pays concernés doivent travailler ensemble pour juguler la situation.
"Je répète que l'insécurité reste toujours à notre porte en tant que région. En tant qu'instructeurs de la paix, c'est le bon moment pour passer en revue les progrès de la Mission en tenant compte des facteurs politiques, culturels et autres en jeu afin de réaligner nos stratégies correctement, à la fois sur le courant, mais également en réponse à d'autres situations de conflit émergentes dans notre environnement opérationnel", a-t-il déclaré.
Le chef des forces de défense de l'Ouganda a noté que la force de l'AMISOM est passée de 22 126 personnes en uniforme à 21 626, suite à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, malgré l'augmentation des tâches et des responsabilités de la force.
Il a toutefois noté qu'en dépit des difficultés rencontrées, il y avait des progrès politiques en Somalie, avec une stabilité relative restaurée et une réduction des actes criminels de piraterie et de l'utilisation de l'Océan Indien par les terroristes pour déstabiliser la Somalie.
Muhoozi a félicité le gouvernement fédéral de la Somalie et l'Armée nationale somalienne pour le soutien des activités de la mission ; il a ajouté que l'AMISOM n'est pas dans le pays pour toujours, notant que la sécurité de la Somalie est entre les mains des Somaliens.
Il a réitéré la nécessité d'aider le gouvernement fédéral de la Somalie à construire une force de sécurité nationale forte qui répondra aux défis de sécurité du pays.
L'ambassadeur Madeira a déclaré que la récente réduction des troupes de l'AMISOM devrait s'accompagner de la mise à disposition de forces et de multiplicateurs de forces pour permettre les opérations de soutien à la paix de l'AMISOM.
"Le retrait et la réduction des troupes de l'AMISOM sont une source d'inquiétude, en particulier s'ils ne sont pas accompagnés des forces nécessaires et des multiplicateurs de force.
Nous devons être capables de contenir, de perturber et de détruire efficacement Al-Shabaab. Pour cela, nous avons besoin des forces qui sont nécessaires. Nous avons besoin des facilitateurs de forces et des multiplicateurs de forces pour que ce travail soit fait correctement", a déclaré Madeira.
Au cours de la réunion d'une journée, les experts ont présenté un rapport qui a été discuté par les chefs militaires. Le résultat des discussions a été d'informer la réunion des ministres des Affaires étrangères et des ministres de la Défense tenue jeudi, avant le sommet des chefs d'Etat prévu vendredi.
-0- PANA AR/MTA/IS/SOC 1ermars2018
Les chefs des forces de défense ont lancé l'appel lors de la réunion de ces pays à Kampala, en Ouganda, organisée par le président Yoweri Museveni.
"L'AMISOM continue de faire face au défi de l'inadéquation entre les tâches de la Mission et les ressources et mesures nécessaires pour provoquer l'effet désiré dans les délais souhaités. Cela comprend des bottes sur le terrain, des forces de soutien, un soutien efficace de la Mission et bien sûr la construction de l'armée nationale somalienne(SNA)», a déclaré le chef des forces de défense de l'Ouganda, le Général David Muhoozi.
M. Muhoozi s'est dit préoccupé par le fait que l'AMISOM devait faire face à la réduction des effectifs malgré les opérations militaires élargies et les lignes de communication élargies.
Le rassemblement de Kampala fait suite à une réunion des chefs d'Etat des pays fournisseurs de contingents, tenue le 21 septembre 2017 à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies pour un échange de vues sur l'avenir de l'AMISOM, suite à l'adoption de la Résolution 2372/2017 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La résolution, adoptée en août de l'année dernière, autorisait une réduction progressive des troupes en Somalie et le transfert des responsabilités de sécurité nationale de l'AMISOM aux forces de sécurité nationales somaliennes.
La réunion des chefs militaires tenue mercredi, a discuté des moyens de proposer une stratégie solide pour relever les défis, améliorer la coordination pour permettre à l'AMISOM d'exécuter efficacement son mandat.
Parmi les participants figuraient des chefs des forces de défense et des représentants du Burundi, de Djibouti, de l'Ethiopie, du Kenya et de l'Ouganda, ainsi que du gouvernement fédéral de la Somalie.
L'Ambassadeur Francisco Caetano Madeira, Représentant spécial du Président de la Commission de l'Union africaine pour la Somalie, également à la tête de l'AMISOM, et le Lieutenant-général, Jim Owoyesigire, commandant de la force de l'AMISOM, étaient également présents.
Le général Muhoozi a salué les dirigeants des pays fournisseurs de contingents, la Commission de l'Union africaine et les partenaires de l'AMISOM pour leur engagement dans la lutte contre Al-Shabaab et la sécurisation de la Somalie.
Il a souligné que l'insécurité reste une préoccupation dans la région, ajoutant que les pays concernés doivent travailler ensemble pour juguler la situation.
"Je répète que l'insécurité reste toujours à notre porte en tant que région. En tant qu'instructeurs de la paix, c'est le bon moment pour passer en revue les progrès de la Mission en tenant compte des facteurs politiques, culturels et autres en jeu afin de réaligner nos stratégies correctement, à la fois sur le courant, mais également en réponse à d'autres situations de conflit émergentes dans notre environnement opérationnel", a-t-il déclaré.
Le chef des forces de défense de l'Ouganda a noté que la force de l'AMISOM est passée de 22 126 personnes en uniforme à 21 626, suite à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, malgré l'augmentation des tâches et des responsabilités de la force.
Il a toutefois noté qu'en dépit des difficultés rencontrées, il y avait des progrès politiques en Somalie, avec une stabilité relative restaurée et une réduction des actes criminels de piraterie et de l'utilisation de l'Océan Indien par les terroristes pour déstabiliser la Somalie.
Muhoozi a félicité le gouvernement fédéral de la Somalie et l'Armée nationale somalienne pour le soutien des activités de la mission ; il a ajouté que l'AMISOM n'est pas dans le pays pour toujours, notant que la sécurité de la Somalie est entre les mains des Somaliens.
Il a réitéré la nécessité d'aider le gouvernement fédéral de la Somalie à construire une force de sécurité nationale forte qui répondra aux défis de sécurité du pays.
L'ambassadeur Madeira a déclaré que la récente réduction des troupes de l'AMISOM devrait s'accompagner de la mise à disposition de forces et de multiplicateurs de forces pour permettre les opérations de soutien à la paix de l'AMISOM.
"Le retrait et la réduction des troupes de l'AMISOM sont une source d'inquiétude, en particulier s'ils ne sont pas accompagnés des forces nécessaires et des multiplicateurs de force.
Nous devons être capables de contenir, de perturber et de détruire efficacement Al-Shabaab. Pour cela, nous avons besoin des forces qui sont nécessaires. Nous avons besoin des facilitateurs de forces et des multiplicateurs de forces pour que ce travail soit fait correctement", a déclaré Madeira.
Au cours de la réunion d'une journée, les experts ont présenté un rapport qui a été discuté par les chefs militaires. Le résultat des discussions a été d'informer la réunion des ministres des Affaires étrangères et des ministres de la Défense tenue jeudi, avant le sommet des chefs d'Etat prévu vendredi.
-0- PANA AR/MTA/IS/SOC 1ermars2018