Burundi : Le concours national d'accès à l’enseignement post-fondamental prévu à partir du 11 juin prochain dans le pays
Bujumbura, Burundi (PANA) - Le concours national, donnant accès à l’enseignement post-fondamental, aura lieu à partir du 11 juin prochain pour un effectif global de 140.479 écoliers, a annoncé samedi, la ministre de l’Education nationale, Janvière Ndirahisha.
Ndirahisha procédait à l’installation des membres de la commission chargés du concours national qui resteront isolés du monde extérieur jusqu’à la fin des épreuves, « pour éviter une fuite des sujets », a-t-elle indiqué.
Quelque 2.566 écoles sont concernées par ce concours dont les épreuves linguistiques porteront sur le Français, l’Anglais, le Kirundi et le Swahili qui sont les principales langues d’enseignement au Burundi, a précisé la ministre.
Les autres matières du concours sont les Mathématiques, les Sciences technologiques et humaines ainsi que l’Entreprenariat, selon la même source.
Au Burundi, l’école fondamentale, en vogue depuis six ans, est une nouvelle réforme qui a fait passer l’éducation primaire de six à neuf ans.
A travers cette réforme, le gouvernement burundais entendait donner, à chaque enfant, les outils de sa réussite, en centrant les méthodes et le contenu sur les besoins de chaque élève, de sorte qu'au terme de l’école fondamentale, le lauréat puisse se lancer dans la vie active pour avoir appris au moins un métier.
A l’édition 2017-2018 du concours national, le lauréat devait avoir une note supérieure ou égale à 70/200 pour accéder à l’enseignement post-fondamental public ou privé, sans garantie d’internat.
Dans les écoles post-fondamentales à régime d’internat qui organisent les filières stratégiques de l’enseignement technique, scientifique et pédagogique, la note avait été plafonnée à 110/200.
Par ailleurs, il était question que les directeurs d’écoles, ayant réalisé un taux de réussite de moins de 30%, soient limogés.
Pour la ministre de l’Education nationale, la compétence d’un directeur ou d’une directrice se manifeste à travers les résultats obtenus aux évaluations nationales et un taux de réussite inférieur à 30% est un indice d’incompétence.
-0- PANA FB/IS/SOC 25mai2019
