PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le vice-président sud-africain sauvé d'une question piège sur la visite controversée du président soudanais
Le Cape, Afrique du Sud (PANA) - Le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été protégé de répondre à une question sur la visite controversée en Afrique du Sud du président soudanais, Omar el-Béchir, lors du récent sommet de l'Union africaine qui s'est tenu au cours de ce week-end à Sandton, en Johannesbourg (Afrique du Sud).
Le président du Conseil national des provinces,Thandi Moses, a jugé ce mercredi que l'affaire concernant cette visite est pendante devant la Cour de justice et, par conséquent, elle ne doit pas faire objet de commentaires.
M. Thandi répondait ainsi à une question d'un député du parti de l'opposition, l'Alliance démocratique, en la personne de Jacques Julius, qui voulait savoir pourquoi le gouvernement sud-africain avait autorisé le départ du pays de M. el-Béchir et les mesures que le gouvernement sud-africain comptait prendre pour poursuivre les personnes qui avaient refusé d'obtempérer à la décision du dimanche de la Haute cour du Nord de Gauteng.
Prenant la défense du vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, M. Modise a indiqué à l'endroit du député de l'Alliance démocratique que les investigations concernant le départ du territoire sud-africain du président soudanais n'étaient pas encore bouclées pour que le vice-président sud-africain, par ailleurs envoyé spécial au Soudan, puisse y répondre et donner son avis.
Pour rappel, le président el-Béchir était rentré dans son pays à bord d'un avion le lundi passé, quelques heures avant que la Cour sud-africaine n'autorise son arrestation sur la base du mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale.
Le gouvernement de Pretoria avait ainsi promis qu'il fera la lumière sur cette sortie du territoire sud-africain, du président soudanais en dépit de la décision de la Cour de justice.
Le Centre sud-africain de litiges, à l'origine de la commande urgente, a parlé de discrimination apparente par rapport à cette violation de l'interdiction de sortie du territoire qui concernait le président soudanais.
Le juge, Dunstan Mlambo, a donné jusqu'à dimanche au gouvernement sud-africain pour remplir une déclaration assermentée expliquant l'heure de départ et le lieu de sortie à partir duquel le président el-Béchir a décollé pour retourner chez lui. Et ceci pourrait ouvrir la possibilité d'un déclenchement de poursuites à l'endroit du ministre des Affaires étrangères, Malusi Gigaba et d'autres dignitaires sud-africains pour complicité dans le départ du président el-Béchir vers le Soudan.
-0- PANA CU/VAO/BAD/BEH/IBA 17 juin 2015
Le président du Conseil national des provinces,Thandi Moses, a jugé ce mercredi que l'affaire concernant cette visite est pendante devant la Cour de justice et, par conséquent, elle ne doit pas faire objet de commentaires.
M. Thandi répondait ainsi à une question d'un député du parti de l'opposition, l'Alliance démocratique, en la personne de Jacques Julius, qui voulait savoir pourquoi le gouvernement sud-africain avait autorisé le départ du pays de M. el-Béchir et les mesures que le gouvernement sud-africain comptait prendre pour poursuivre les personnes qui avaient refusé d'obtempérer à la décision du dimanche de la Haute cour du Nord de Gauteng.
Prenant la défense du vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, M. Modise a indiqué à l'endroit du député de l'Alliance démocratique que les investigations concernant le départ du territoire sud-africain du président soudanais n'étaient pas encore bouclées pour que le vice-président sud-africain, par ailleurs envoyé spécial au Soudan, puisse y répondre et donner son avis.
Pour rappel, le président el-Béchir était rentré dans son pays à bord d'un avion le lundi passé, quelques heures avant que la Cour sud-africaine n'autorise son arrestation sur la base du mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale.
Le gouvernement de Pretoria avait ainsi promis qu'il fera la lumière sur cette sortie du territoire sud-africain, du président soudanais en dépit de la décision de la Cour de justice.
Le Centre sud-africain de litiges, à l'origine de la commande urgente, a parlé de discrimination apparente par rapport à cette violation de l'interdiction de sortie du territoire qui concernait le président soudanais.
Le juge, Dunstan Mlambo, a donné jusqu'à dimanche au gouvernement sud-africain pour remplir une déclaration assermentée expliquant l'heure de départ et le lieu de sortie à partir duquel le président el-Béchir a décollé pour retourner chez lui. Et ceci pourrait ouvrir la possibilité d'un déclenchement de poursuites à l'endroit du ministre des Affaires étrangères, Malusi Gigaba et d'autres dignitaires sud-africains pour complicité dans le départ du président el-Béchir vers le Soudan.
-0- PANA CU/VAO/BAD/BEH/IBA 17 juin 2015