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L'odeur de la mort est omniprésente dans le Nord de Gaza, selon le chef de l'UNRWA

Genève, Suisse (PANA) - Le chef de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a appelé mardi à une trêve immédiate dans le Nord de la bande de Gaza, dans un message sur les médias sociaux, décrivant comment « trois semaines de bombardements ininterrompues » par les forces israéliennes ont eu un impact sur la région.
 

Le personnel de l'UNRWA rapporte qu'il ne peut pas trouver de nourriture, d'eau ou de soins médicaux, a écrit le commissaire général, Philippe Lazzarini sur X.
 

« L'odeur de la mort est omniprésente, les corps gisant sur les routes ou sous les décombres. Les missions visant à dégager les corps ou à fournir une assistance humanitaire sont refusées », a-t-il ajouté.
 

« Dans le Nord de Gaza, les gens attendent simplement de mourir. Ils se sentent abandonnés, désespérés et seuls. Ils vivent d'une heure à l'autre, craignant la mort à chaque seconde ».
 

M. Lazzarini a déclaré que, tout au long de la guerre, certains membres du personnel sont restés dans le nord et ont « fait l'impossible » pour aider les personnes déplacées à l'intérieur du pays, et que certains abris de l'UNRWA sont restés ouverts malgré les bombardements intensifs et les attaques contre les bâtiments de l'agence.
 

« Au nom de notre personnel dans le Nord de Gaza, j'appelle à une trêve immédiate, ne serait-ce que pour quelques heures, afin de permettre un passage humanitaire sûr pour les familles qui souhaitent quitter la zone et atteindre des endroits plus sûrs », a-t-il déclaré.
 

« C'est le strict minimum pour sauver la vie de civils qui n'ont rien à voir avec ce conflit.
 

Le Bureau d'aide humanitaire des Nations unies, (OCHA) rapporte que depuis cinq jours, des personnes sont piégées sous les décombres dans la zone de Falouja à Jabalia.
 

« Notre appel urgent à aller les aider a été refusé à plusieurs reprises par les autorités israéliennes », a déclaré Gloria Lazic, de l'OCHA, qui se trouve à Gaza.
 

Plus de 40 personnes de trois familles seraient coincées sous les décombres, « et nous ne savons pas si nous obtenons enfin cette autorisation, combien seront encore en vie », a-t-elle ajouté, soulignant que « chaque minute compte». 
 

-0- PANA MA/RA/BAI/IS/SOC 22oct2024