PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le président Buhari plaide en faveur de la revitalisation du bassin du lac Tchad
Abuja, Nigeria (PANA) - Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a déclaré ce vendredi que son gouvernement va continuer d'inscrire la question relative à la revitalisation du bassin du lac Tchad sur la liste de ses plus grandes priorités et exercer davantage de pressions sur les pays développés pour qu'ils apportent des soutiens décisifs au projet.
S'exprimant durant une visite de courtoisie à la Fondation nigériane pour la conservation (NCF) et au cours de laquelle il a été désigné comme patron de la fondation, le président Buhari a déclaré que la question de la perte de superficie du bassin du lac Tchad n'a été considérée que récemment comme source de préoccupation.
"Le changement climatique est un problème réel. L'avancée du désert s'aggrave de plus en plus. L'explosion de la population au Nigeria constitue un autre défi. L'assèchement du lac Tchad est un problème sérieux pour le Nigeria et les autres pays du bassin du lac Tchad. Le Nigeria est beaucoup plus affecté en raison des dommages enregistrés et subis par le secteur de la pêche, de l'agriculture, de l'élevage et du pâturage. Nous sommes en train de conscientiser les pays développés qui disposent des ressources et des technologies dans le domaine pour qu'ils puissent exécuter le transfert inter-bassin à partir du Congo jusqu'au bassin du lac Tchad", a-t-il ajouté.
Le président Buhari a également salué et magnifié le plaidoyer de la fondation en faveur de la protection des plantes et des animaux en danger dans le pays.
Et pour l'atteinte d'un tel objectif, le président a instruit le ministre fédéral en charge de l'Environnement de prévoir dans le budget de l'année prochaine, un fonds pour le financement d'un tel projet, avant d'ajouter : "vu le niveau avec lequel les animaux sont chassés et tués à travers le pays, nous devons réellement accorder aux réserves forestières notre soutien et attention, autant que nous pouvons".
En prenant la parole, M. Alhaji Ahmed Joda, membre du conseil d'administration de la fondation, a indiqué au président que la faune était en voie de disparition à une vitesse rapide.
Il a en outre souligné que pendant une période de plus de 10 ans, le taux de déboisement au Nigeria a été l'un des plus élevés dans le monde avec le pays qui a perdu presque 95 pour cent de sa couverture forestière originelle.
M. Joda a également remercié le président nigérian pour avoir mis l'accent sur les questions environnementales, notamment le changement climatique, avant de l'inviter à prendre en charge le projet de "rendre vert le Nigeria".
"Nous sommes heureux du rôle que la délégation nigériane dirigée par le président Buhari a joué durant l'accord pour le changement climatique à Paris et votre détermination à faire de ce sujet une grande priorité dans le pays et à l'étranger. Votre gouvernement a également enregistré des succès remarquables dans la lutte contre l'érosion avec l'exécution de 60 projets financés par les fonds écologiques mis en place par le gouvernement à travers tout le pays. Mais ceci ne nous surprend pas de votre part puisqu'on se rappelle que c'était vous, durant les premières heures de votre magistère au Nigeria, qui aviez signé la première loi exhaustive sur la protection des plantes et des animaux en danger au Nigeria à travers le décret de 1985 sur les espèces", a conclu M. Joda.
-0- PANA MON/AR/BAD/TBM 09Novembre2018
S'exprimant durant une visite de courtoisie à la Fondation nigériane pour la conservation (NCF) et au cours de laquelle il a été désigné comme patron de la fondation, le président Buhari a déclaré que la question de la perte de superficie du bassin du lac Tchad n'a été considérée que récemment comme source de préoccupation.
"Le changement climatique est un problème réel. L'avancée du désert s'aggrave de plus en plus. L'explosion de la population au Nigeria constitue un autre défi. L'assèchement du lac Tchad est un problème sérieux pour le Nigeria et les autres pays du bassin du lac Tchad. Le Nigeria est beaucoup plus affecté en raison des dommages enregistrés et subis par le secteur de la pêche, de l'agriculture, de l'élevage et du pâturage. Nous sommes en train de conscientiser les pays développés qui disposent des ressources et des technologies dans le domaine pour qu'ils puissent exécuter le transfert inter-bassin à partir du Congo jusqu'au bassin du lac Tchad", a-t-il ajouté.
Le président Buhari a également salué et magnifié le plaidoyer de la fondation en faveur de la protection des plantes et des animaux en danger dans le pays.
Et pour l'atteinte d'un tel objectif, le président a instruit le ministre fédéral en charge de l'Environnement de prévoir dans le budget de l'année prochaine, un fonds pour le financement d'un tel projet, avant d'ajouter : "vu le niveau avec lequel les animaux sont chassés et tués à travers le pays, nous devons réellement accorder aux réserves forestières notre soutien et attention, autant que nous pouvons".
En prenant la parole, M. Alhaji Ahmed Joda, membre du conseil d'administration de la fondation, a indiqué au président que la faune était en voie de disparition à une vitesse rapide.
Il a en outre souligné que pendant une période de plus de 10 ans, le taux de déboisement au Nigeria a été l'un des plus élevés dans le monde avec le pays qui a perdu presque 95 pour cent de sa couverture forestière originelle.
M. Joda a également remercié le président nigérian pour avoir mis l'accent sur les questions environnementales, notamment le changement climatique, avant de l'inviter à prendre en charge le projet de "rendre vert le Nigeria".
"Nous sommes heureux du rôle que la délégation nigériane dirigée par le président Buhari a joué durant l'accord pour le changement climatique à Paris et votre détermination à faire de ce sujet une grande priorité dans le pays et à l'étranger. Votre gouvernement a également enregistré des succès remarquables dans la lutte contre l'érosion avec l'exécution de 60 projets financés par les fonds écologiques mis en place par le gouvernement à travers tout le pays. Mais ceci ne nous surprend pas de votre part puisqu'on se rappelle que c'était vous, durant les premières heures de votre magistère au Nigeria, qui aviez signé la première loi exhaustive sur la protection des plantes et des animaux en danger au Nigeria à travers le décret de 1985 sur les espèces", a conclu M. Joda.
-0- PANA MON/AR/BAD/TBM 09Novembre2018