PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Burundi: le gouvernement rassure l’UA et l’ONU sur son "attachement" au dialogue de sortie de crise interne
Bujumbura, Burundi (PANA) - Le gouvernement burundais a publié, mardi, un communiqué qui apporte un «démenti formel» aux allégations de l’Union africaine (UA) et des Nations Unies, lui attribuant l’intention de vouloir tourner le dos au dialogue inter-burundais, «alors que ce dernier a été et restera toujours son cheval de bataille pour résoudre tout différend entre les fils et filles du pays».
Le Burundi tente difficilement de tourner la page de la crise politique, suite aux élections controversées et émaillées de violences de 2015, d’où le énième appel des deux organisations aux parties prenantes à nouer un dialogue «sincère et inclusif», sous la facilitation de l’ancien président tanzanien, Benjamin M’Kapa, nanti d'un mandat de la Communauté d’Afrique de l’Est.
«Le gouvernement du Burundi voudrait rassurer ces deux organisations qu’il maintient toujours sa confiance au Facilitateur pour les efforts qu’il ne cesse de déployer afin de trouver un terrain d’entente au sein de la classe politique burundaise», insiste le communiqué officiel.
De difficiles tractations sont en cours pour un ultime round du dialogue inter-burundais, entamé en 2016, à Arusha, en Tanzanie, sans pour le moment de progrès tangibles.
En ce qui concerne les dates de la prochaine session du dialogue inter-burundais, «le gouvernement est disposé et reste en contact avec le Facilitateur pour en discuter et fixer une échéance consensuelle qui ne perturbe pas le calendrier des activités d’envergure nationale déjà programmées», lit-on toujours dans le communiqué officiel.
Le Burundi est engagé dans un double marathon électoral portant sur un référendum populaire sur une nouvelle Constitution amendant celle de 2005, le 17 mai prochain, puis de nouvelles élections générales, en 2020.
Le communiqué officiel est publié au lendemain d’un mémorandum des partis politiques de l’opposition intérieure à l’Union africaine et aux Nations Unies, pour faire pression sur le pouvoir burundais afin de surseoir à ces réformes constitutionnelles "non concertées".
Le Conseil national pour la défense de l’Accord d’août 2000, à Arusha, en Tanzanie et l’Etat de droit (Cnared, principale plate-forme de l’opposition en exil) est sur la même position de rejet des réformes constitutionnelles pendant que subsiste le contentieux électoral de 2015.
-0- PANA FB/IS/IBA 17avr2018
Le Burundi tente difficilement de tourner la page de la crise politique, suite aux élections controversées et émaillées de violences de 2015, d’où le énième appel des deux organisations aux parties prenantes à nouer un dialogue «sincère et inclusif», sous la facilitation de l’ancien président tanzanien, Benjamin M’Kapa, nanti d'un mandat de la Communauté d’Afrique de l’Est.
«Le gouvernement du Burundi voudrait rassurer ces deux organisations qu’il maintient toujours sa confiance au Facilitateur pour les efforts qu’il ne cesse de déployer afin de trouver un terrain d’entente au sein de la classe politique burundaise», insiste le communiqué officiel.
De difficiles tractations sont en cours pour un ultime round du dialogue inter-burundais, entamé en 2016, à Arusha, en Tanzanie, sans pour le moment de progrès tangibles.
En ce qui concerne les dates de la prochaine session du dialogue inter-burundais, «le gouvernement est disposé et reste en contact avec le Facilitateur pour en discuter et fixer une échéance consensuelle qui ne perturbe pas le calendrier des activités d’envergure nationale déjà programmées», lit-on toujours dans le communiqué officiel.
Le Burundi est engagé dans un double marathon électoral portant sur un référendum populaire sur une nouvelle Constitution amendant celle de 2005, le 17 mai prochain, puis de nouvelles élections générales, en 2020.
Le communiqué officiel est publié au lendemain d’un mémorandum des partis politiques de l’opposition intérieure à l’Union africaine et aux Nations Unies, pour faire pression sur le pouvoir burundais afin de surseoir à ces réformes constitutionnelles "non concertées".
Le Conseil national pour la défense de l’Accord d’août 2000, à Arusha, en Tanzanie et l’Etat de droit (Cnared, principale plate-forme de l’opposition en exil) est sur la même position de rejet des réformes constitutionnelles pendant que subsiste le contentieux électoral de 2015.
-0- PANA FB/IS/IBA 17avr2018